Chapitre 7

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Je me réveille ce matin avec une gueule de bois de tous les diables.J'ai la sensation que mon cerveau va exploser. Il est déjà 14h, et je suis encore au lit, une vrai loque. Que s'est-il passé hier soir ? Je me souviens avoir beaucoup bu, avoir confrontée Thomas, qui m'a laissée un bleu sur le bras soit dit en passant,et de Monsieur Miles qui m'a sauvée des griffes de ce monstre. Julia avait tort, il n'y a rien à apprendre de Thomas.

Je me lève avec difficulté, j'ai besoin d'un bol de café,et d'avaler quelque chose. Je suis affamé.Heureusement que les grands-parents ne sont pas là pour voir mon état pitoyable. Je descends les marches quatre à quatre, tout en mettant mes cheveux en queue de cheval haute.

Mon café prêt, je me pose devant la télé et passe les chaînes sans trouver quelque chose qui me plaise. Le dimanche après midi et ses programmes de ménagère...

Je ne vais pas regarder les dessins animés toute la journée tout de même, je décide de me bouger 1h après. L'envie et la nostalgie me pousse à vouloir regarder les albums photo de mon enfance. Cela n'arrive pas souvent, je l'ai cherche dans la bibliothèque, ils n'y sont pas ...Grand-mère a dû les ranger dans le grenier. J'ai interdiction d'y aller, depuis toute petite la porte est restée fermer, comme ci le mal se cacher derrière celle-ci.

Prenant mon courage de deux mains je décide d'un pénétrer, montant les deux étages qui m'en sépare. La porte grince lentement, comme dans les films d'horreurs. Une odeur de vieux et de cuir vieille arrive à mes narines. Cette pièce est remplie de souvenir, mais également d'objet que je n'ai jamais vu, sûrement l'héritage qu'ils nous restent de nos ancêtre.

Je m'assois lourdement à côté d'une malle, les albums que je cherche sont posés dessus comme ci ils étaient abandonnés. Inutile. Je ferme mes yeux et je repense a tout ce que me disais grand-mère. Notre famille est une famille noble, qui a connu son heure de gloire à la moitié de 18eme siècle. Je sais peu de choses, mais apparemment nous avions un château, ainsi que de multiple demeure. La révolution française atout changé,et nous avons tout perdu. La seule chose qui nous reste c'est un nom,et quelque pièce transmise de génération en génération.

Je rouvre mes yeux,et prend les albums dans mes mains, ils sont couverts de poussière. La voix de ma mère retenti, comme ci elle souhaitait que j'ouvre cette malle à côté de moi. Cette malle me paraît assez ancienne, en bois et en fer forger,elle a de jolies décorations en forme d'arabesque. Je l'ouvre avec précaution, on ne sait jamais, il y a peut-être des objets fragiles à l'intérieur. Elle est remplie cependant que de robe du 18eme siècle, de bijoux, de chaussure, de chapeau ... Que c'est beau... J'aurais aimée vivre à cette époque, ces bijoux scintillant m'appelant à les passer autour de mon coup ou de mes poignets.

Un collier cependant retient mon attention. C'est un pendentif en or,sans pierre précieuse. Il a un petit écrin, ou se trouve un dessin, en piteuse état. On peut y voir un homme, d'environ 30 ans, dans des habits du 18eme siècle. Son sourire est magnifique. Il y a une date derrière graver autour de ce dessin « 12 septembre 1768 ». Je me demande à qui se pendentif appartenait, le sourire aux lèvres je le passe autour de mon cou,et respire lentement. Le métal frais sur ma peau me donne un frisson et mon esprit commence à s'embrumer. Je secoue la tête vivement, ce n'est pas le moment de divaguer à des rêves. Je me relève, oubliant même les albums photos. Je referme la porte comme ci de rien était,et je dévale les marches, il faut que je sorte prendre l'air, tenant toujours le pendentif dans le creux de ma main,comme ci celui-ci pouvait disparaître.

Le temps de quelques vies.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant