Je n'ai pas recroisée monsieur Miles de la journée. Sa fuite après cette confrontation ne m'a pas paru surfaite, mais plutôt justifié. J'aile profond sentiment que ce médaillon n'est pas un simple bijou,rien que mon attraction peut le justifier. Nous sommes à la pause de 16h, le soleil tape dans la cour intérieur du lycée, je décide de m'écarter de mon groupe d'amies et m'assois sous le cerisier centenaire qui fait la fierté de cette école. Appuyant mon dos, j'ouvre l'écrin,et admire la représentation de cet homme mystérieux.C'est un beau brun, d'une trentaine d'année. Il a des traits angéliques, ses yeux sont perçants. Un sentiment d'assurance transparent de ses yeux. Mes doigts frôle lentement le montant de l'écrin, les gravures me donnent une impression de douceur et la sensation de déjà vu.La voix de la chanteuse « Birdy »retenti de mes écouteurs, la nostalgie et la tristesse s'empare de moi, et le monde s'efface autour de moi, seul le médaillon me permet de rester sur terre. Mes yeux ce rouvre sur cet homme magnifique, magnétique.
La sonnerie retentie, le cours de monsieur Miles va commencer, je dois me dépêcher, sinon je serais en retard. J'attrape mon sac et cours dans le lycée, ne voyant ni les étudiants qui me frôlent, ni les chiffres des salles défilant au fil du couloir. Je m'arrête devant la salle, frappant,m'excusant et fuyant à ma place sans même regarder mon professeur qui n'a pas relevé mon retard.
Le cours passe lentement, je suis dans mes pensées. Vous voyez ces films ou l'actrice a le regard vide à travers la fenêtre ? Et bien c'est moi à ce moment précis. Ma main sert ce médaillon, je me sens légère, le flot de parole de mon professeur me berce dans une douce léthargie.
-Gabriel.
J'entends mon prénom au loin, mais je ne bouge toujours pas, mon seul réflexe et de resserrer ma poigne autour du collier.
-GABRIEL.
Je redescends enfin sur terre avec un sursaut. Je fixe mon regard dans celui de monsieur Miles qui me fixe avec fureur.
-Vous viendrez me voir à la fin du cours Gabriel.
Je continue à le fixer,ma main droite retombe lourdement sur la table, dans un bruit de fracas. La douleur ce repend dans mon bras,et je murmure d'une voix faible.
-Oui, monsieur Miles.
J'essaye de me consacrer tout le reste du cours, écoutant sans écouter,prenant quelques notes ici et là sur l'histoire de la révolution française et les arts découlant de cette période. Monsieur Miles ne me fait plus de remarque durant le cours, bien trop passionné par son récit et ses dates exacts de la mort de tels ou tels nobles de l'époque.
À la fin du cours, je remballe mes affaires dans mon sac, traînant, je préfère que monsieur Miles me parle une fois que tous mes camarades auront quitté la salle, afin d'éviter les rumeurs et autres paroles ingrate sur mon compte. Une fois la classe vide, monsieur Miles ferme la porte et s'assoit avec nonchalance sur ton bureau, je me place devant lui, la tête haute. Je suis prête à recevoir mon heure de colle.
- Puis-je vois ce bijou, Gabriel ?
Je reste sceptique face à cette requête. Je détache le fermoir du bijou,et lui tend le pendentif avec précaution. Il le saisit et l'ouvre, ses yeux deviennent noirs,et ses doigts frôle le cadrant, avant de frôler le dessin, un sourire ce dessine sur ses lèvres.
-Vous avez là une pièce inestimable, Gabriel.
Ses yeux me transpercent, mon souffle se coupe, nous nous regardons ainsi pendant plusieurs longues minutes sans dire un mot. Je coupe enfin le silence.
-Je ne connais pas le nom noble de ma famille, y a-t-il une indication sur ce pendentif ?
-Et bien ... Oui, je peux vous donner ce nom.
Il referme l'écrin,et souligne de son doigt une écriture presque effacé, ainsi qu'un reste de blason.
-Votre nom de noblesse est Duchesse de Famencourt*.Le duché à était retirer à votre famille pendant la terreur,ou beaucoup de vos ancêtres ont péris.
-Comment savez-vous cela ?
-Je suis professeur de géographie, Gabriel, je suis tenue de savoir ce genre d'information.
Je secoue la tête,et regarde de plus près les gravures, je tends la main pour récupérer le bijou. Monsieur Miles le pose délicatement dans ma main.
-Puisque vous connaissez autant de choses sur ma famille, pouvez-vous me dire ou ce situé le domaine de ma famille, perdu pendant la terreur ?
-Le domaine ce situe en région parisienne, dans la commune de Saint-Joseph*.
-Très bien, merci monsieur.
-Vous pouvez disposer, mademoiselle de Famencourt.
Je lui souris, repassant le médaillon autour de mon cou,et quitte la salle de classe, plein de joie,et prête à entamer des recherches sur mes origines. Le château est peut-être encore debout, des photos y seraient sûrement possible, un frisson d'excitation parcours mon dos. Je sais.
(*→ Nom fictif)
VOUS LISEZ
Le temps de quelques vies.
FantasyTous droits d'auteur réservés - Manuscrit et couverture (photo urbex) Je m'appelle Gabriel, je vais avoir 18 ans, je fais aujourd'hui mon entrée en terminal, mais l'arriver d'un homme va changer ma vie. Je vis avec le fantôme de ma mère depuis mes 3...