J'ai eu beau retourner le problème dans tous les sens, les questions restent les mêmes dans mon esprit. Monsieur Miles m'a serte apporter des réponses, mais encore bien plus de questions. Pourquoi grand-mère ne m'en a-t-elle pas parlée ? Pourquoi en fermer notre héritage dans un grenier, comme ci il fallait les cacher, comme ci c'était une aberration ? J'en conclue donc que je ne dois pas lui en parler, que je dois faire mes recherches seules. J'ai passée mon week-end à faire des recherches sur le net, cherchant des articles, des déclarations de naissances,des écrits avec le nom des Famencourt. Comment je m'en doutais j'ai trouvée peu de choses, la famille ayant été exterminer lors de la terreur. Les survivants ayant disparu dans la masse de la population, il n'y a plus eu d'héritier. J'ai aussi trouvée un écrit ancien, décrivant la famille Famencourt comme des envoyés de Satan, la fortune, le prestige et les terres étant arrivé rapidement, tout comme la chute qui a été tout aussi rapide.
Il faut que j'aille sur place, pour en avoir le cœur net. Le besoin de connaître mes origines est plus forte que le reste. Je pressens que ce passé est lié au présent,et que la mort de mes parents n'était pas un accident. Pourquoi cacher un secret, s'il n'est pas dangereux ? Peu importe le danger. Je dois, j'en ai besoin.
La nuit de dimanche à lundi a été particulièrement agité, les cauchemars et les visions s'enchaîner, tout aussi horrible les unes que les autres, puis s'efface de ma mémoire. Le dernier cependant,reste dans mon esprit, comment l'oublier ? Je sens le bois mouillé sur mon ventre, je sens des mains agripper mes bras de chaque cotés de mon corps, la pluie s'abattent sur mon corps recouvert d'une simple chemise de coton, l'image d'une foule en délire devant mes yeux. Je ferme les yeux fermement, n'entendant que pour dernier son un crissement et un bruit de lame avant le trou noir.
Je me réveille en sursaut, le cœur battant à toute allure. Je me touche le cou, le visage, tout va bien. Je prends quelques minutes pour reprendre mon souffle et remettre mes idées en place. Le sonde la lame crisante est encore présente dans mes oreilles. Je n'ai pas vécu la terreur,pourquoi avoir donc ce sentiment de déjà vue. Cela me rappelle tellement les caricatures vu en cours d' histoire, la guillotine, les têtes plantées sur les piquets, les foules en délire ...
Par réflexe, ma main sert le pendentif toujours autour de mon cou. Je m'apaise quelque peu. Cet homme a-t-il lui aussi subit ce déchaînement de haine ? Pourquoi ce collier a-t-il était conservé pendant toutes ces années ? Son importance ne saute à mes yeux que lorsque je retire l'illustration de l'écrin. « Pour ma douce G. » Mon cœur manque un battement, ce G représente t-il l'initial de mon prénom ? Bon sang, que me cachez vous ?
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Le temps de quelques vies.
FantastikTous droits d'auteur réservés - Manuscrit et couverture (photo urbex) Je m'appelle Gabriel, je vais avoir 18 ans, je fais aujourd'hui mon entrée en terminal, mais l'arriver d'un homme va changer ma vie. Je vis avec le fantôme de ma mère depuis mes 3...