Chapitre 7 - Début d'une longue nuit

286 20 71
                                    

Tout le monde se figea à l'exception de Mathieu qui entra tranquillement dans l'habitation.

-T'as des mouchoirs, gamins?, continua-t-il avec sa voix grave

-...

-Bon, entrez, restez pas plantés là, s'empressa de nous dire Seb, un brin inquiet à cause du châtain.



Je m'essuyai les chaussures par politesse et entrai dans la maison blanche.

Le salon était plutôt agréable, il y avait un grand fauteuil, une télé, et de diverses bibliothèques remplies de jeux, mangas, et figurines/peluches. J'aperçu une NES... UNE NEEEES ! J'ai toujours voulu en avoir mais je n'ai pas l'argent nécessaire... Oui, je vous raconte ma vie. Oui c'est chiant. Oui, je fais c'que j'veux. BREF.

-Bah alors, tu t'installes pas, gamine? Viens nous rejoindre, on est bien sur le fauteuil...

-Quelqu'un sait-il faire taire le patron, ici?

-Si tu veux me faire taire tu dors avec moi ce soir, répondit le pervers avec un sourire narquois.



Ainsi, c'est comme ça qu'ils appelaient cette personnalité, 'le patron'. Je m'installai entre Fred et Antoine, essayant de ne pas trop m'approcher du 'patron' ; il commençait à me faire flipper.

-J'COMMANDE LA PIZZA, cria tout à  coup Seb.

- Une salami pour moi, signala Antoine.

-Ah oui comme d'hab' donc, Deux salami, une bœuf, et toi, Khay?

-... SALAMIII*lève les bras en l'air*

-Encore une adepte du salami, bon, ok, j'passe l'appel, bougez pas *s'éloigne*



Le patron se leva et vint se loger entre moi et Antoine, en lâchant un soupire. 

-Aaaaah, on est bien, là, hein?, fit-il en se collant à moi.



Malaise totaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal ...

Je ne savais pas trop quoi faire, alors j'eus la magnifique idée de rester raide, le laissant mettre son bras autour de mon cou sans réagir. La paaarfaite situation.

Puis, soudainement, il m'enlaça :

-Reste avec moi, le patron me fait peur, gémit Mathieu avec une voix aiguë.



... Alors là je n'avais aucune d'idée du comportement à adopter

Je ne bougeai donc pas, attendant une réaction de Fred ou Antoine.



-Oh c'est mignon, ça, ricana le chevelu.

-Gna gna gnagna, gna, répliquai-je

-Tu te fais d'abord aborder par un pédophile puis un gamin te fais des câlins, ajouta Fred.


Rien que pour montrer que j'était tout à fait à l'aise, je pris dans mes bras le 'gamin' qui sanglotait légèrement. *Héhéhé, fuck off*

Youtubers au LycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant