Cela faisait une semaine depuis l'incident du collier, et Zayn ne m'avait pas permis de quitter sa cabine.
Les seules fois où je pouvais sortir, étaient quand je devais me soulager, et c'était généralement Louis qui m'escortait vers le cachot pour le faire. Non seulement j'avais été prise au piège tout le temps, mais je devais aussi faire face à ses bouffonneries constantes - et ça devenait très vite lassant. Maintenant, que j'étais assise sur le lit, rongeant mes ongles, j'étais certaine que si Louis m'appelait Rosebud une fois de plus, je pourrais juste lui donner un bon coup de poing sur ce sourire espiègle qui était étiré sur son visage.
J'étais pleinement consciente que le Capitaine me donnait une punition silencieuse pour savoir mal réagit quand il m'avait donné le collier. Il ne m'avait pas regardé depuis, et pas un seul mot n'avait été prononcé entre nous. C'était presque comme s'il ignorait complètement mon existence, et je reconnaissais l'accueil froid quand j'y faisais face. Mais pas une seule fois j'avais remis en question ma réaction, peu importe comment c'était horrible de me sentir enfermé, d'être interdit d'air frais, de la lumière du soleil, d'une zone plus large pour étirer mes jambes - je savais qu'il avait volé ce collier, c'était un pirate - Voilà ce qu'il faisait, et je n'accepterai jamais un présent s'il appartenait à quelqu'un d'autre.
Chaque jours, je sentais ma force se détruire, quand il quittait la pièce, fermant la porte derrière lui, entendant le verrou quelques secondes après, et le bruit de ses pas lourds disparaître doucement, je refusais de montrer le moindre signe de soumission en sa présence. Quand il revenait, je gardais un visage impassible et refusais également de le regarder. Je ne cherchais pas à lui parler, et je ne suppliais pas pour attirer son attention. Mais dès qu'il partait, les murs épais que j'avais construit s'effondraient lentement en ruine, briques par briques - et je détestais absolument cela.
Je sais que j'avais fait la bonne chose, je pensais à moi lorsque les rochers percutaient violemment le navire, pour se remettre sur le bon chemin par la suite. Mais quand il basculait de nouveau, plus nettement, et que quelques papiers tombaient du bureau pour aller au sol, je me rendis compte que nous changions de cap. Des hommes crièrent à travers les murs en bois, et j'imaginais les pirates se précipiter ici et là, travaillant en masse pour modifier le sens des voiles, faisant en sorte que la direction change. Pourquoi avaient-ils changé de cap ? Quelque chose de mauvais était-il arrivé ?
Je descendis du lit et essayai d'ouvrir discrètement les volets de nouveau, mais en vain. Quelqu'un les avait cloué pour les fermer- une autre partie de ma punition. Mes mains se serrèrent en poings, mes dents grincèrent, et un cri apparut profondément dans ma poitrine. Je voulais faire travailler mes pieds, frapper mes poings contre le hublot, pour le briser en quelque sorte. Je voulais juste voir la lumière du soleil, ou sentir l'air frais - était-ce trop demander ? C'était une nécessité humaine.
Comment pouvait-il être si cruel ?
- Croyez-moi Chérie, vous ne m'avez jamais encore vu cruel. Gronda-t-il, en marchant dans sa cabine avec colère, faisant de grandes enjambées. C'est alors que je me rendis compte que j'avais été enfermé depuis si longtemps que je n'avais même pas remarqué que j'avais exprimé mes pensées à voix haute.
- Permettez-moi de prendre l'air. Demandai-je. Il ne prit pas la peine de répondre, ses sales mains se verrouillant sur mes avant-bras. Il me tira vers l'avant durement, m'emmenant brusquement hors de sa cabine.
- C'est votre jour de chance aujourd'hui, Roselina. Il ricana. Non seulement vous allez avoir un peu d'air frais, mais vous serez aux premières loges pour un spectacle unique. Poursuivit-il, en me tirant violemment dans les escaliers.
Je louchai, l'intensité du soleil m'aveuglant momentanément, tandis que le Capitaine me traîna à travers le pont. Je sentais des yeux sur moi, et un blush apparut sur mes joues. La main de Zayn sur mon avant-bras ainsi que sa position possessive firent disparaître les regards indiscrets.
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Renegade [ Traduction Française ]
Fanfiction[ Traduction datant de 2014 ] 7 avril 1762 Depuis que je suis une petite fille, j'avais toujours dit que les escrocs et les bandits n'étaient rien que des ennuis. J'avais entendu des histoires de monstres, qui attaquaient la mer à la recherche d'o...