Je rejouai les mots du capitaine dans ma tête encore et encore, alors que je marchai en rond dans sa cabine.
- Nous avons une belle journée devant nous. Me moquai-je, en imitant sa voix grave dans la moquerie.Ouais bien. Tu es le seul a profité de cette journée ensoleillée à l'extérieur, alors que je suis coincée dans cette cabine puante, une fois de plus. Grognai-je, regardant par la fenêtre. Et en plus de cela, il veut que je continue ce que je faisais ce matin, ce soir ? Non. Je ne suis pas une de ces servantes, avec qui il peut coucher quand il veut. Dis-je d'un ton furieux.
Exhalant bruyamment, je regardai la mer une fois de plus, avant de tourner les talons et pour aller m'asseoir sur le lit. C'était ce que je n'arrêtais pas de faire depuis la dernière heure. Mes doigts touchèrent le petit drap, sur le lit.
- Il n'y a rien à faire. Marmonnai-je, à moi-même. Absolument rien. Continuai-je, me mettant debout, une fois de plus.
Mon ennui commençait à atteindre ses limites. Mon regard se déplaçait autour de la petite chambre, avant de tomber sur le lit, une fois de plus.
Par habitude, à l'époque, je faisais les lits d'Alice et de William, alors, je me penchai et retirai totalement les draps. Une partie du tissu se coinça sous le matelas. Les sourcils froncés, je tirai et tirai encore sur le matériel, mais ça refusait de s'enlever. Tandis que mes épaules s'affaissaient, je pris le petit matelas et le retira de la structure en bois.
Un nuage de poussière emplit l'air, quand il tomba lourdement au sol avec un bruit sourd. Grimaçant, je toussai et agitai ma main devant mon visage, essayant d'enlever la poussière loin de moi. Clignotant plusieurs fois, je tousse une fois de plus et tirai le reste des draps.
Mon rythme cardiaque s'accéléra, alors que je remarquai une pile de papier entassée au centre, exactement là où le lit avait l'habitude d'être. Laissant tomber le tissu, je m'approchai de la pile. Diverses cartes étaient éparpillés ici et là, avec de nombreux croquis ainsi que des documents et des lettres dans des langues que je ne pouvais pas comprendre, à première vue. Je les ramassai et les placai sur le bureau de Zayn pour une inspection plus précise.
Prenant un siège à son bureau, je commençai à les trier. Je mis les cartes ensemble à ma gauche, les croquis à ma droite, et les documents et lettres en face de moi. Je commençai à regarder les croquis. Alors que mes doigts passaient d'un dessin à l'autre, je me rendis compte que l'homme a dessiné le même croquis plusieurs fois, sauf que c'était toujours d'un angle différent.
Les croquis étaient légèrement sales, et les documents légèrement froissées. On pouvait dire qu'ils avaient passé pas mal de temps dessus et que ces documents étaient confidentiels. Je fis une pause dans l'un croquis, où les yeux de l'homme me regardaient droit dans les yeux, et je me figeai. La chair de poule montait le long de mes bras. Ces yeux .... ils m'étaient étonnamment familier, comme si je les ai vus avant- mais où ? Cet homme était un parfait inconnu ... enfin, je pense ?
Son visage était net et anguleux, et il avait une barbe épaisse et sombre couvrant son menton. Mais son regard était vif et intelligent, et avec des sourcils froncés, il avait une perception curieuse. Je ne pouvait pas m'arrêter de le regarder, je sentais comme si je le regardai droit dans les yeux
Tirant mon regard au loin, je reposai le mince tas de croquis et passai aux autres papiers qui traînaient. Il y avait plus de dessins, de choses différentes – des plantes, des animaux, des couchers de soleil, des paysages, et ils étaient tous magnifiques. Lorsque j'en regardai un avec un important faisceaux d'arbres, je pouvais presque sentir l'odeur musquée. Quand je regardai le dessin d'un rongeur à fourrure, que je n'avais jamais vu avant, je pouvais presque voir comment ses yeux se déplaceraient ou comment sa fourrure était douce. Les dessins étaient expressifs et détaillés, encore en désordre, avec des lignes en pointillés sur les feuilles.
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Renegade [ Traduction Française ]
Fanfic[ Traduction datant de 2014 ] 7 avril 1762 Depuis que je suis une petite fille, j'avais toujours dit que les escrocs et les bandits n'étaient rien que des ennuis. J'avais entendu des histoires de monstres, qui attaquaient la mer à la recherche d'o...