Chapitre 20

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PDV Sam

Je me réveille avec une petite migraine.  J'émerge doucement ne me rappelant pas comment j'ai atterri dans mon lit.

Je pousse les couvertures et me mets en position assise en réfléchissant.

Je récupère mon téléphone dans ma poche, et c'est là que je me rends compte que je suis toute habillée.

Je vois des messages tardifs de souhaits et je me rappelle que c'est mon anniversaire.

Et là..

Je me suis rappelée de tout.

Je me jette hors du lit, ouvre la porte à la volée et dévale les escaliers comme une folle.

Je débarque dans le salon, le souffle court, et je les vois tous là : Aarona, Aïda, Chres, Rayquan, Ahmed, Bad, Rania, Ussmane.

Je.. J'ai rêvé ou quoi ?!

Je cherche Aarona des yeux et il semble me confirmer que tout ça est bien réel.

Chres est adossé au mur, le regard lointain.

Rayquan était lui, assis, la tête entre les mains.

À mon entrée dans la pièce, tous les regards convergèrent vers moi alors que j'en cherchais un seul.

"- Où.. Où est-elle ? Demandai-je dans un murmure.

- Dans la cuisine , m'indique Aarona.

Je coure en direction de la cuisine.

J'y trouve ma mère ainsi qu'elle.

Je suffoque, je n'arrive plus à respirer, ceci ne peut pas être vrai merde !

Je m'avance prudemment et la touche pour m'assurer que c'était vrai, qu'elle était réelle.

Je la touche donc, sens de la chair puis retire ma main comme si je m'étais brûlée.

Ma mère nous observe silencieusement jusqu'à ce que Aka coupe tout ce drama:

"- Bon t'es devenue fragile ou quoi toi ? Oh !

Je souris face à ses mots... Si peu Aka.

Je la serre dans ses bras en faisant attention aux perfusions.

"- Ne me fais plus jamais ça t'entends ? Murmurai-je.

- T'as cru je vivais la bombastic ou quoi ? Rigola-t-elle doucement.

Je la serre encore plus mais il.. Manque quelque chose, un petit truc pour que tout ça s'imbrique parfaitement dans mon esprit.

Je me retire doucement et mon tempéramment de feu, qui était noyé dans le chagrin de la perte de ma soeur, commença à se raviver sûrement et progressivement.

Mon foutu caractère que la mort avait muri, muait. Je passait de la joie à l'incompréhension, puis une douce colère commence à se pointer.

Une seule question me torturait et Ric la formula à ma place.

Comment ?

Je lance un regard plein d'incompréhension à ma mère.
Elle parut désarçonnée un moment, puis répond à ma question silencieuse:

"- Allons libérer vos amis d'abord.

Je la suis dans le salon, en laissant Alima dans la cuisine boire son lait.

Aarona se lève aussitôt notre entrée faite. Ma mère l'avertit du regard et il comprit que ce n'était pas le moment.

Je voyais qu'Aïda ne comprenait pas la situation. Chres me regarde d'un regard profond, comme s'il savait, mais il ne peut pas savoir, il vient d'arriver.

Illusion MortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant