Dans un cadre où les êtres plus proches peuvent se trouver être vos ennemis les plus impitoyables, Samira Al-Baz, encore dans le deuil de sa soeur, se liant d'amitié avec ce nouveau mystérieux garçon en noir, apprendra à ses dépends qu'il faudrait m...
Rania ? Enceinte ? De notre Ussmane ? Paaaaadon ? Aka ouvre grands ses yeux et moi même je suis sidérée. Rania s'affale sur le lit et commence à pleurer tandis que Ussmane reste paralysé devant cette nouvelle.
Rania commence à débiter machinalement, ne semblant pas avoir remarqué notre présence à Aka et à moi devant leur chambre:
"- Ce mariage, je ne l'ai jamais voulu, on me l'a imposé juste à cause d'un écart. J'aurais pu t'empoisonner, t'étouffer pendant ton sommeil, mais non. J'avais honte d'avoir fait pleurer ma mère, de lui avoir fait baissé la tête devant ses amies. Donc, je me suis jurée de m'investir. Que n'ai-je fait ? Je me suis occupée de toi, de tes potes, je ne t'ai jamais posé de questions quand tu rentres le matin, je ramasse tes affaires que tu me jettes comme à un CHIEN ! Tu ne m'as jamais considérée, mais TU es bien placé pour savoir que JAMAIS aucun homme ne m'a souillée. Je trainais beaucoup, oui, je vagabondais. Mais je suis restée digne.. Pourquoi ? Pourquoi ne me laisses-tu pas être heureuse ? Si tu ne veux pas de moi, khayroune. Libères moi.
Non non non, elle peut pas demander ça waay ! Je voulais intervenir, mais un mouvement de Alima m'amène à tourner la tête vers elle. Elle me fait comprendre d'un regard que je dois les laisser gérer ça seuls, donc nous nous retirons silencieusement,tandis qu'un lourd silence s'est installé dans la chambre conjugale.
-:-
-Lycée-
Lelendemain
- Pouaaaah ! Doope ton bracelet Amy, s'exstasie Demba.
- Aha, merci merci, dit-elle en roulant les "r" et en affichant un air suffisant et ravi.
- Ça doit coûter la peau des fesses cette petite merveille, remarque Chres.
- Que veux-tu ? Réplique-t-elle. C'est un nialaya très cher..
On était à la pause, et tandis que tout notre entourage, professeurs comme parents, augmentaient chaque jour la barre de la pression, ces pauses sont accueillies comme une bouffée d'air frais. Amy, revenue accompagnée d'un somptueux bijou qu'elle arbore au poignet, accapare l'attention. Elle rayonne, et tout le monde semble avoir oublié sa bourde de Samedi. Sauf Aarona et moi, ofcourse.
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- Et qui te l'a offert ? Demande Aarona, en croisant les bras sur sa poitrine.
- Mon père, lance-t-elle, dans un ton sec.
J'aurais pu la croire, really, mais son ton sec laisse penser que ce n'est sûrement pas son père qui le lui a offert. Mon cerveau se dirige automatiquement vers Rayquan. Je deviens complètement parano, mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il est derrière ce cadeau et je commence même à me poser des questions sur les précédents "cadeaux du père d'Amy". J'observe Rayquan en soum-soum, et aucune émotion ne filtre son visage. Il a un air calme et très reposé, ne prêtant pas une oreille à nos papotages. Amy ne lui accorde pas un regard, et après avoir observé leur comportement vis-à-vis de l'autre toute la semaine passée, j'en ai conclu qu'ils sont putain de forts de cacher leur relation comme ça. Ils...