Chapitre 22- suite

161 20 22
                                    

-Précédemment-

"- Samira c'est bon, oublie, on est amis maintenant ? Dit-il en ouvrant grand ses yeux en faisant une mine de chien battu.

Mon enfant, tu es mignon itout, mais ton numéro là ça marche pas avec moi. Je vais faire genre "ooooh, je t'en veux pas" mais t'inquiète, je découvrirai ce que tu manigances. Tu crois vraiment que toutes les filles sont des cuves vides résonnantes ? Takhawal meuniow, tu sauras qui est Samira Catalina Al-Baz."

Je lui fais mon plus beau sourire hypocrite en lui tendant la main:

"- Amis.

Il ignore ma main et me prend dans ses bras. Son parfum exquis pénètre mes narines et me transporte entièrement. Je dus faire un effort surhumain pour me dégager et lui faire un sourire innocent auquel il répond.

Que la guerre commence hombre.

PDV Chres

Elle est tombée dans mon piège plus facilement que je ne le pensais. Je suis un peu déçu, moi qui pensais qu'avoir la petite Al-Baz serait un défi sérieux. Pfff ! Et puis c'est vrai qu'avec mon charme légendaire c'est si facile de succomber ;)

Elle me tend la main mais je la serre dans mes bras. Les filles adorent ça. Contrairement à ce que je pensais, son toucher est doux, et malgré toutes les filles que j'ai calinées, malgré tous les parfums que j'ai sentis, le sien avait une senteur spéciale: un mélange de douceur et de sauvagerie. C'est tout elle. Alors que je m'apprêtais à dénicher les autres composantes de ce mélange, elle se dégage, à mon grand regret. Waaaah elle m'a ramolli le cerveau ou c'est comment ?!

Elle me donne un sourire innocent auquel je réponds en reprenant mes esprits. Le vrai Chres réapparaît.

Que le carnage commence, bébé.

PDV Sam

Nous parlons de tout et de rien jusqu'à ce que le timbre sonne. Mis à part son côté salaud qui se croit supérieur à tous, il est sympa le Chres. Il parle bien, pas d'allusions bizarres ni de blagues douteuses, juste une discussion normale entre deux jeunes gens de 18 ans. Nous parlions du Bac, de l'avenir, à critiquer ( wAllah les garçons ce sont les PIRES COMMÈRES SUR TERRE) et à kagn (taquiner) les gens. On s'entend bien et n'eut été qu'il cache quelque chose que je le sais et qu'il ne sait pas que je le sais, j'aurai pu croire qu'il veut vraiment être ami avec moi. Le timbre nous interrompt et il fut obligé de partir car lui, son prof était bien présent. Il me fait la bise ( trop tactile le gars) me submergeant encore une fois de son parfum envoutant, puis se retire à reculons, comme à son habitude, un sourire en coin éclairant son magnifique visage.

Illusion MortelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant