Note de l'auteur: Voici la suite ! Enjoy !
Ça faisait deux heures qu'il était partis. Le paysage défilait, la voiture filait à toute vitesse. Seule, unique mouvement qui venait brisé la calme atmosphère des bois qu'il traversait. C'était reposant, le paysage était envoûtant, dénué de présence polluante qui aurait pu brisé le tableau. Aux yeux de Merlin tout ceci passait au ralenti, les quelques feuilles qui volaient, et venaient tristement s'échouer sur son pare-brise, les cimes voguant d'un coté puis d'un autre au gré du vent. Les oiseaux qui volaient,seul maître des airs. Absence constante de civilisation, la nature reprenait ses droits dans ce lieu qui lui appartenait. Et visuellement c'était un plaisir. Durant la distance déjà parcourus Merlin avait vu le paysage urbain de Princeton peu à peu disparaître pour laisser place à quelque chose de plus rural, de plus naturel. Alternant champs et forets, forets et champs,dévisageant les quelques fermes ou villages qu'il voyait ou traversait. Néanmoins il n'avait vu aucun morts sur son passage, les lieux paraissaient déserts, il n'était pas allé vérifier, il avait préféré passer son chemin. Il regarda l'heure sur sa montre,il était à peine seize heures, il claqua sa langue contre son palais et se fit la réflexion qu'il pourrait déjà être arrivé depuis bien longtemps,il exagérait, ou en train d'arriver tout du moins. Évidemment il avait voulus prendre le chemin le plus rapide, c'est à dire prendre la I-95 et ensuite, à Middlesex, la US-1 mais c'était bloqué par un énorme bouchon qui semblait ne jamais finir. Alors il décida de se rabattre sur un itinéraire plus long mais moins emprunté, ce qui lui donnait la garantit d'un accès plus simple. Il aurait eu tort de ne pas le faire d'ailleurs, car à présent il dévorait les kilomètres à vitesse grand V et ce n'était pas pour lui déplaire,bien au contraire. Savoir qu'il se rapprochait un peu plus de sa mère le mettait dans une certaine euphorie. Sa seule hantise était de devoir utiliser ce qui se trouvait sur le siège attenant au sien,celui d'un passager visiblement invisible. La place était gardé bien au chaud, malgré l'absence d'un individu quelconque à par sa besace, sa fidèle besace, sa besace d'excursion, son amie, comme il se plaisait à l'appeler. Cette dernière était pleine de babiole mais aussi, et surtout, contenait sa lampe torche, son couteau et l'arme à feu qu'il avait dernièrement trouvée. Elle ne contenait que sept balles mais il avait tout de même préférer la prendre,honnêtement ça le rassurait, luttant contre cette partie de lui qui s'était affolé au contact de froid de l'objet lors de sa première prise. Sur le coup il avait trouvé ça lourd, très lourd. Il se demandait encore si l'arme était réellement lourde ou si c'était juste lui. A ses yeux elle représentait à la fois un poids et une assurance vie certaine en cas de pépin. Peut être était-ce les prémisses du poids de la culpabilité, de la peur ou d'autres choses qu'il sentait à travers elle. Peut être avait-il peur d'être tenté par elle, mais tenté de quoi exactement ? Il n'en savait rien, et préférait penser à autre chose. Il était inquiet des réponses qui pourraient en découler. Lasser du silence, qui était devenue sa compagne de fortune ces derniers temps, il pressa un bouton rouge où un logo en forme de clé de sol était gravé. Alors la musique retentit et Merlin fût prit d'un fou rire. Il s'était attendus à beaucoup de choses mais clairement pas à ça, pas un disque de country. Clairement pas. Dix minutes durant il rit à gorge déployé,comme jamais depuis bien longtemps.
-C'est ridicule, pouffa t-il en s'étranglant avec sa salive, il ralentit et finalement s'arrêtât en plein milieu de la route. Il toussota,ses yeux étaient humides et quelques gouttes salés dévalèrent ses joues pâles, il posa sa tête sur le volant, laissa pendre ses bras de chaque coté de son corps, qui balancèrent avant de s'immobiliser aussi. Il attendit, toujours dans cette position et se remit à rire.Il ne pouvait s'en empêcher. Il en avait besoin. Il se demanda sic'était la situation qui était ridicule, le fait que le chauffeur avait pensé à emmener son album de country, probablement son préféré, dans ce monde chaotique où bien lui. Après réflexion il se dit que c'était sûrement un tout. Il se détachât et attrapa sa besace et en sortit une bouteille d'eau qu'il déboucha rapidement et but de grande goulées. La bouteille toujours à la main il sortit, se sentant compressé à l'intérieur de l'engin. Il claqua la portière et s'appuya conte elle. Il aurait tant aimé être né dans une époque différente. Une époque comme il la désirait. Une époque d'aventures, de quêtes extraordinaires, de bravoure, d'amour, mais ce qui le passionnait le plus c'était la Magie. Il se disait souvent que si la Magie existait, alors les choses serait bien différentes. Depuis tout petit il aurait voulus vivre au Moyen-Age. Voir ces créatures qui peuplent son imaginaire,les licornes, les dragons et bien d'autres encore. Ce qui était sur,c'est que si la Magie existait il ne serait certainement pas dans cette situation. Ce serait plus simple. Il vida le reste de sa bouteille sur lui, se sentant déjà bien mieux. Il se releva pour reprendre la route, se rassit et balança la bouteille à l'arrière. Il était prêt à repartir, même s'il avait un peu mal au pieds à force de conduire. Mais ça, c'était avant de d'assister à l'apparition d'une magnifique créature au fin pelage brun clairet foncé par endroit sous la luminosité, aux flancs crème , son regard s'encra à celui de la bête, à ses yeux noisettes remplis d'innocence pour s'arrêter sur les bois conséquents qui trônaient sur sa tête. Sur le coup, Merlin crut rêver. Pas que ceci soit impossible mais c'était un spectacle, une rencontre,tellement rare. Il étais plus que surpris. Il s'attendait pas du tout à tomber sur ça. Vraiment pas. Doucement il ouvrit la poche près du siège passager, sans détourner le regard, et attrapa un stylo et un petit carnet qu'il avait ranger là, faute de place derrière et au cas où l'envie de dessiner se fasse ressentir. Et il avait eu raison. Il devait absolument esquisser le cerfs qui se trouvait face à lui. Il ne pouvait pas laisser passer ça. Sous aucun prétexte. L'un des problèmes de Merlin était d'être facilement déconcentré de choses importantes, voir primordiale,pour dessiner lorsque l'inspiration le démangeait. Dans ce cas de figure il laissait tomber tout ce qu'il faisait pour uniquement se concentrer sur sa nouvelle idée. Ce qui, par le passé, lui avait apporté bien des problèmes et un tas de conséquent de projets en suspens, plus ou moins grand. Et à l'avenir ça risquait de lui en apporter encore un sacré lot. On lui disait qu'il devait remédier à ça mais le dire était tellement plus simple que le faire. C'était dans sa façon d'être. Lui-même savait que c'était dangereux mais il avait besoin de ce frisson, cette adrénaline propre à elle-même.Il avait besoin de se sentir un peu en danger. C'était viscéral, il détestait se sentir constamment protégé. Être toujours protégé nous faisais oublier beaucoup de choses. Il avait peur qu'à être toujours en sécurité il oubli qu'il n'est qu'un homme, un être fragile. Un être qui peut mourir d'un instant à l'autre. Il avait peur d'oublier tout ce qui accompagne ce besoin de ne pas être en sûreté, et ça il ne voulait pas, car il était curieux et voulait tout connaître. Il s'il devait passer par cela, alors il le ferait.Il se répétait souvent que la curiosité est un bien vilain défaut,une mauvaise fille qui pourtant charme tout les hommes. C'est un don et une malédiction, une aubaine et un fardeau. Regardant son calepin il vu qu'il l'avait terminé, à présent il était là,gravé sur le papier, gravé dans sa mémoire. Aujourd'hui comme demain. Il ne voulait pas oublié cette rencontre, il ne savait quand il pourrait en refaire une similaire, peut-être jamais. Il sourit fière de cette nouvelle pièce qui rejoindrais les autres, il se rappelait de chacune d'entre-elles, assemblé les unes aux autres elles formaient dans sa mémoire un immense tableau, un immense puzzle. Chacune marquant une période, courte ou longue de sa vie. Un tournant, un courant de pensée. Bien sur, il serait sûrement resté encore longtemps à regarder le magnifique animal, gravant chaque courbes dans son esprit, chaque pigments qui composait ses belles iris, chaque variations du pelage qu'il revêtait, sans aucun doute,il aurait pu rester là un bon moment. Oui, il aurait put, si ,un crétin, non plusieurs n'avaient pas abattu la dite bête sous ses yeux. Ça avait été rapide, le temps d'un battement de cil. Il l'avait vu debout- cligna des yeux- puis le retrouva au sol. Sur le moment il eu lui fallut du temps pour assimiler ce qu'il s'était produit. Quand il percuta il se sentit en colère, non, furieux.Comment avaient-ils pu ? Ils avaient brisé un instant de pur bonheur, de flottement. Il allait les tuer pour ça. Il était remonté, il sorti de sa bagnole en moins de deux et ne se gêna pas une seconde pour lancer sa lampe torche sur un des arrivants qui,comme les autres, était trop préoccupé par sa prise pour le voir arriver. Surpris, il couina et tomba cul au sol. Merlin se retint de rire. Bien fait pour lui ! Effet domino, tous remarquèrent sa présence mais personne ne fit le moindre geste, ni aucun commentaire. C'est quoi ces tronches de merlan frit là ? Le gars au sol avait une tête d'illuminé, mi amusé -Il est maso?-mi choqué, et ses cheveux bruns bouclés et bordélique n'arrangeait en rien le tableau, c'était sensiblement la même chose pour les autres, entre la métisse qui gobait les mouches et le blond qui visiblement essayait de dire quelque chose sans que rien ne sorte.Merveilleux, je suis tombé sur une bande de légumes vivants,manquait plus que ça...Dans sa main droite il tenait son couteau, légèrement en arrière et caché par sa cuisse. Ils étaient tellement choqué qu'ils n'avaient même pas remarqué ce détail. En ayant marre de les voir statufié il s'approcha du gars au sol et récupéra sa lampe torche. Son mouvement débloqua les deux autres qui l'entourèrent.
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Afterlife
Fiksi PenggemarLa vie réserve bien des surprises, Merlin a toujours mené une vie paisible, son quotidien lui plaît. Néanmoins, au fond de lui, il aspire secrètement à ce que cette dernière change. Son souhait se réalise, mais le résultat, lui, n'est pas des plus p...