Tu étais ma promise

Chapitre 13

- Ok, je veux bien te montrer mais à une condition, dit-elle

- Pas de soucis, c'est quoi ta condition, demandais-je curieux

- Audrey : Tu promets de ne pas te moquer ok ? dit-elle sérieusement

- Ok promis, jurer... mais je ne crache pas par terre c'est dégueu, dis-je en plaisantant

Elle me tend alors une photo, je la prends et là, je me dis qu'elle exagère ou qu'elle est aveugle, je ne sais pas car elle est tout simplement splendide, la pose qu'elle a, la façon dont elle est habillée, son corps, tout est beau il n'y a rien à dire, rien à jeter

- Alors ? dit-elle anxieuse. Franchement...

- Tu as bien fait d'arrêter de faire des photos, lui dis-je

- Audrey : Ah bon ? Ça craint tant que ça ? dit-elle touchée

- Non pas du tout, c'est seulement que si tu continues le photographe va finir par tomber amoureux... Tu es... je ne trouve même pas les mots pour te décrire, dis-je sincèrement

- Audrey : Merci, c'est gentil, dit-elle tout bas

Qu'est-ce qu'elle est belle, en photo, là maintenant, quand on fait l'amour, j'aurais tant aimé être... être quoi ? Je ne le sais même pas et est-ce que je le voudrais aussi ? Je suis déstabiliser, je ne sais pas si je dois la haïr ou l'aimer comme un fou.

De nos jours : Elle :

Je suis heureuse qu'il soit chez moi, il y a laissé son empreinte, j'ai des souvenirs dans tous les coins (sourire). Je vois qu'il bloque sur une photo de nous, pas la meilleur, mais pour moi elle est importante, peut-être qu'un jour je lui dirais pourquoi, en attendant je le détourne avec mes photos personnelles, mais j'ai peur de ce qu'il va dire, moi je ne les aime pas, je ne m'aime pas et en photo encore moins.

De nos jours : Lui :

- Si tu ne l'aime pas, cette photo, cela ne te dérange pas si je te la vole ? dis-je avec sérieux

- Audrey : Si je te la donne c'est plus du vol... Prends la si ça te fais plaisir, répondit-elle

- Génial !! Je vais en faire flipper plus d'un au boulot, dis-je en souriant

- Audrey : Déconnes pas !! Tu ne vas pas la montrer je suis affreuse dessus ! dit-elle affolée

- Arrête tes conneries ! T'es sublime ! T'es une bombe ! dis-je avec conviction

- Audrey : Fais comme tu le sens, elle est à toi maintenant, capitula-t-elle

- Voilà !! T'as tout compris, finis-je de dire

Elle voudrait que pour changer on dorme chez elle ce soir mais je ne peux pas il me faut mes affaires et mes rechanges pour le boulot demain, je vois qu'elle est déçue mais je ne peux pas faire autrement et puis nous ne sommes pas ensemble, pas vraiment, on baise c'est tout, je dirais que c'est un plan cul sauf que elle je la respecte... je sais tout ça est très compliqué... mais pour moi aussi.

De nos jours : Elle :

J'aimerai qu'il dorme à la maison ce soir, histoire de changer un peu, mais il ne veut pas prétextant qu'il n'a rien pour se changer. Je crois qu'il n'a pas vraiment envie, je sais qu'il m'en veut toujours et en même temps il a envie d'oublier et de passer à autre chose. J'aimerai moi aussi, être pardonnée mais pour cela il doit connaître la vérité, et celle-ci ne risque-t-elle de nous briser à tout jamais ?

De nos jours : Lui :

Je m'approche d'elle et l'embrasse tendrement, peut être que cela apaisera ses doutes, et lui fera comprendre que ce n'est pas fini, on se reverra, car j'en ai envie, ou besoin, je l'ignore encore, j'ai besoin de faire le point avec moi-même.

Je sors de chez elle et rentre d'un pas rapide chez moi, une fois arrivé comme à mon habitude je jette les clefs et m'écroule sur le canapé, je reste là, comme un con pendant un moment, c'est silencieux, c'est vide... moi qui me sentais si bien dans cet appartement, à présent il me semble trop grand pour moi tout seul, c'est ça, seul, je suis seul et je ne veux pas l'être, mais avec qui le partager ? Audrey ? J'en ai envie et je ne le veux pas, le gros dilemme... Si encore elle répondait à mes questions, nous pourrions peut-être arranger les choses mais elle me cache quelque chose, je le sens et cela me flingue.

Mon téléphone sonne, je regarde pensant que c'est Audrey mais non c'est mon pote Julien, je décroche

- Salut mon poto !! dis-je joyeusement

- Hey, dis-moi je suis dans le coin avec Ethan, tu nous offres à boire ? dit-il gaiement

- No problem man, je vous attends, répondis-je

Je me demande comment cela se fait que Julien soit avec Ethan un dimanche, Julien cours les jupons et Ethan, les calçons, je me pose donc la question, bizarre, ils me l'expliqueront peut-être, j'étais en pleine méditation quand la sonnette de l'interphone résonne. Je vais donc leur ouvrir :

- Julien : Ca va on ne dérange pas ? demande-t-il

- Non pas du tout, je ne faisais rien d'important, répondis-je

- Ethan : J'aime trop ton appart, il est stylé, dit-il enjoué

- Je n'ai que de a bière ou du sans alcool à vous offrir... Vous voulez quoi ?....

- Julien : Une bière c'est parfait pour moi, dit-il

- Ethan : Idem, enchaine-t-il

Je sors donc trois bière du frigo et les apportent au salon

- Alors les gars qu'est-ce qui vous amène dans le coin ? demandais-je

- Julien : Rien de précis, ment-il

- Arrête de me prendre pour un con, je te connais trop mec !

- Ethan : Il voulait voir si ta meuf était là, lâcha-t-il

- Julien : Ta gueule toi ! Je passe pour quoi ?

- C'est bon Julien fais pas ton Kevin... lâchais-je

- Ethan : Puis y'a pas de mal, continua-t-il

- Julien : Ok, ok j'avoue j'étais curieux alors j'ai embarqué Ethan avec moi... Alors elle n'est pas venue aujourd'hui, demande-t-il curieux

- Si je l'ai vu, tu l'as tout simplement raté, répondis-je. Mais j'ai une photo

- Julien : Vrai ? Montre mec... Je veux voir... Même si je l'ai déjà vu en vrai, dit-il pressé

Je sors la photo que m'a donné Audrey et la tend àJulien, celui-ci se décompose littéralement, il a la bouche ouverte, je medemande s'il ne va pas se mettre à baver.