Tu étais ma promise

Chapitre 29

                  

9 mois plus tard :

C'est le grand saut, nos enfants ont un an aujourd'hui et nous allons nous mariés, eh oui, on a trouvés que le plus simple était de combiner les deux. Les petits sont pris en charges par un peu tout le monde le temps que nous puissions nous préparer avec de l'aide. Je suis chez Julien car je n'ai pas le droit de voir ma futur femme, qui je le sais déjà va être sublime, elle est aidée par sa mère, moi je m'habille seul mais Julien m'aide pour la cravate, je suis tellement nerveux que je n'arrive même pas à la nouer, ce qui le fait bien rire.

C'est bientôt l'heure, moi qui est attendu ça toute ma vie, à six ans près, me voilà tremblant, je ne sais pas si c'est de nervosité ou d'impatience, mais de tout façon à présent il faut partir.

Les invités sont en place, moi je suis devant l'autel à l'attendre qu'elle me rejoigne en remontant l'allée, l'attente me semble interminable, la chanson que nous avons choisi : stay with me de sam smith commence à jouer ses premières notes, elle arrive, je respire un bon coup et j'aperçois une déesse habillée d'un robe toute en dentelle avec un longue traine et très échancré dans le dos et coiffée d'un magnifique chignon, tout cela me donne envie de la déshabiller et de la décoiffer, mais chaque chose en son temps, je la dévore des yeux, elle s'arrête à mes côtés et me regarde du coin de l'œil, elle est aussi troublée que moi.

Après les discours et les échanges de vœux, se sont nos alliances qui arrivent de façon très originales, elles sont accrochées aux orteils de nos enfants, je ne sais pas qui a eu l'idée mais je trouve ça tout simplement génial et original.

J'embrasse la mariée sans me faire prier, je l'embrasse jusqu'à ne plus avoir de souffle, jusqu'au dernier soupir, un baiser excessif, où l'on est transporté, enivré. C'est officiel, c'est MA femme !

Nous fêtons ce moment magique toute la soirée, je ne la lâche pas, elle est trop belle on pourrait essayer de me la voler, je n'arrête pas de la regarder en la faisant tourner, c'est impressionnant combien ma femme est splendide et qu'elle ne le sait pas.

Nous dansons sur Thinking Out Loud d'Ed Sheeran comme ouverture du bal, et tous les invités allument des briquets qu'ils balancent au rythme de la musique, entre ça et les alliances je trouve qu'on m'a fait beaucoup de cachoteries, mais bon, ce sont de bonnes surprises donc j'apprécie le moment, ce moment magique avec ma femme.

Nous faisons de gros bisous à nos enfants, en ayant même du mal de les quitter mais tout le monde nous mets à la porte, c'est à présent notre moment à nous, seulement nous, ce moment que j'ai tant attendu, nous passons la nuit dans un grand hôtel puis ensuite nous partons quelques jours en Irlande en voyage de noce.

Nous arrivons à l'hôtel et nous présentons comme Monsieur et Madame Castain et l'on nous mène dans la suite nuptiale, la porte une fois fermée je ne peux pas me retenir je lui saute littéralement dessus, dégrafe sa robe que je laisse tomber à ses pieds et, ça j'en avais envie, je défais son beau chignon, cela la fais rire, je l'embrasse de haut en bas et de bas en haut, je caresse ses lèvres du bout de ma langue, elle mêle la sienne à la mienne dans un baiser plein de volupté, nos mains s'affolent tandis que nos bouches avides dont le contact est un peu délice continuent leurs explorations, faisant dans les traditions je soulève ma femme et la porte jusqu'à notre couche afin de continuer de gouter chaque parcelles de sa peau, de son corps, je la fais frémir et lui donne du plaisir rien qu'avec mes mains et ma bouche, elle m'attire alors à elle ne voulant pas en rester là, elle me guide jusqu'à elle et elle se met à gémir doucement lorsque je prends possession de son corps, ma tête enfouie dans son cou, la respiration haletante, en un long et lent va et vient nous laissons éclatées ensemble notre jouissance et notre plaisir.

Nous restons un moment dans les bras l'un de l'autre, sans bouger, en appréciant seulement d'avoir pu nous consacrer du temps et du plaisir et je lui dis tendrement :

-          C'est la première fois que je fais l'amour à ma femme

-          Audrey : Et moi la première fois que je fais l'amour à un homme marié, dit-elle en se mettant à rire de sa blague

-          Pff...Trop nul ton gag... Faut pas en rester à une seule fois dis-je amoureusement

-          Audrey : J'espère pas, murmure-t-elle

Nous n'avons pas beaucoup dormi cette nuit-là, juste un peu en deux câlins, histoire de récupérer un peu, mais l'un comme l'autre nous ne nous plaignons pas, nous en avions envie et besoin.

Ce matin, après un petit déjeuner gargantuesque, nous nous préparons afin de partir pour l'aéroport  en taxi direction l'Irlande, Dublin plus précisément, moi je serais bien resté dans une chambre d'hôtel mais bon c'est un cadeau de mariage donc nous y allons, et puis là-bas aussi il y a des chambres d'hôtels, quand j'ai dit ça à Audrey ça l'a fait rire mais rien qu'à son rire j'ai compris qu'elle était d'accord avec moi, c'est une coquine ma femme, je l'ai toujours connu comme ça.

Nous voilà dans l'avion, direction l'Irlande, nous nous disons que l'on devrait envoyer des cartes postales et prendre des photos dès les premiers jours au cas où nous ne sortions plus par la suite... à cause du mauvais temps bien sûr, si si, c'est connu il pleut souvent là-bas alors il est préférable de rester sous la couette.

Lorsque nous arrivons il fait un temps magnifique, et les paysages sont à tomber à la renverse, toute ses couleurs, c'est magique, nous n'arrêtons pas de faire des selfies et des photos avec l'appareil numérique, même la population est sympathique et accueillante.

Nous allons à l'hôtel qui nous a été réservé, le Temple Bar Hotel, c'est un hôtel et un pub en même temps donc je suppose un peu bruyant mais comme on ne compte pas vraiment dormir cela ne nous dérange pas, par contre nous irons boire un coup avec les gens du coin ça doit être sympa à faire.

Finalement nous avons passés un très, très, bon séjour et un voyage de noce inoubliable, mais il nous tarde de revoir nos petits bouchons, ils ont dû grandir, à cet âge-là ça va vite. Audrey à peur qu'ils ne la reconnaissent plus, je la rassure, on ne peut pas oublier sa maman, ils ont entendu son cœur et sentis son odeur pendant neuf mois, elle dit que j'ai raison et se calme, mais moi je me pose la même question à présent, et s'ils m'ont oubliés ? De moi ils n'ont rien à se rappeler, merde voilà j'angoisse !!

Vivement que nous soyons à Paris !