Chapitre 5

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Je reste planqué dix bonnes minutes puis file par un autre chemin, un peu plus long, pour rentrer chez moi, une fois la porte d'entrée passée je me sens en sécurité, je me fais juste un sandwich comme repas et me cale sur le canapé avec mon ordi afin de me faire un playlist pour mon iPod, j'en choisi un, puis deux, trois et quatre et finalement cinq, cela me suffit je les écouterai en boucle, puis je m'aperçois que j'ai choisi des chansons qui me font penser à Audrey :

o   Juste une photo de toi de M Pokora

o   En attendant la fin de M Pokora

o   Thinking Out Loud d'Ed Sheeran

o   Ta main de Grégoire

o   Hello d'Adèle

Merde ! Elle me fait vraiment chier, même dans ces moments-là elle s'incruste, bon c'est vrai ce sont de belles chanson mais je vais avoir le seum c'est sûr. Bon disons que je suis maso sur les bords je décide de les garder et je les transferts à mon iPod.

Flashback

Nos années collèges étaient intense mais ce n'est rien avec nos années lycées, les années de complicité et d'amour, les hormones se rajoutant dessus, nos baisers devenaient de plus en plus intense, de plus en plus gourmand et de moins en moins suffisant, nos mains ont été la continuité de ses baisers avides, elles se baladaient toujours de plus en plus loin et nos corps en demandaient plus, toujours plus.

Nous avons finis par céder à ces envies, ces pulsions comme si c'était une évidence, une cohésion poussant notre amour à perpétuité.

Nous avons appris à aimer l'un dans les bras de l'autre, apprenant tout, petit à petit en étant à l'écoute du corps de l'autre.

C'est peut-être pour cela que nous donnons du plaisir à l'autre avant d'en prendre nous-même, c'est un partage, pas un amour égoïste comme il en existe beaucoup.

De nos jours : Lui :

Je reste là un moment à rien faire puis finalement je mets mes écouteurs et lance la playlist, j'apprécie beaucoup les chansons que j'ai choisi mais bien sûr comme prévu, je la revois et c'est pire lorsque je ferme les yeux, mon Audrey, la raison de tout mon mal... et s'il y avait une solution me demandais-je, et si je l'attirais dans mes filets, si je jouais son jeu pour pouvoir mieux la détruire comme elle m'a détruit, lui faire voir ce que c'est que d'avoir mal à en crever, à ne pas arriver à guérir même avec le temps ?

Je réfléchis un moment puis me dit que je ne suis pas comme ça, puis je me dis que si je suis comme ça et c'est même à cause d'elle que je le suis, cette pouffiasse sans cœur, ni remords, cette raclure qui m'écœure.

Je vois que je suis en train de monter en pression alors décide d'aller me coucher, je me déshabille complètement, réfléchis trente secondes puis prend l'iPod et me glisse sous les draps en écoutant Ed Sheeran.

De nos jours : Lui :

Je me réveille les draps tout froissés et défaits comme si je m'étais battu toute la nuit, à part cela je pète la forme, je me prépare pour le boulot et sort de l'immeuble. Je fais quelques mètres et qui je vois venir droit sur moi : Audrey, je reste calme et garde le même rythme de marche, quand elle m'aperçoit à son tour.

De nos jours : Elle :

Ce matin j'ai pris la décision de trainer vers chez lui, forcément je tomberai sur lui et c'est ce qui arrive et là je me décompose, je suis mal, je perds tous mes moyens, la dernière fois cela s'est passé tellement mal, je n'ai pas envie de me faire remarquer dans la rue. J'essaye de rester zen et continue d'avancer dans da direction.

De nos jours : Lui :

Vu la dernière altercation, je remarque qu'elle n'ose pas m'aborder, c'est alors moi qui fait le premier pas :

-          Salut Audrey ! dis-je enjoué et l'air de rien

-          Salut Adrien, répondit-elle timidement

-          Que fais-tu dans le coin ? demandais-je curieux

-          Audrey : Je n'habite pas très loin, Rue Washington, et toi, demande-t-elle

-          Ben moi j'habite le quartier, dis-je évasif

-          Audrey : Alors nous sommes presque voisins, j'espère que nous nous reverrons dit-elle avec espoir

-          Je ne sais pas, tu sais je travaille et sort pas mal, mentis-je. Laisse-moi ton numéro on sait jamais...

-          Audrey : Tiens prends ma carte de visite, dit-elle en me la tendant d'une main tremblante

-          Merci, dis-je en la prenant avec nonchalance. Bon je dois aller bosser alors bye et à une prochaine, dis-je en partant

Je suis fier de moi, je suis resté calme même si dedans c'était la tempête, et je l'ai presque invité. Mon étau se resserre, on va voir qui joue mieux que l'autre. Je n'ai pas d'expérience dans ce domaine mais je connais la douleur et la souffrance donc je sais comment la faire ressentir.

De nos jours : Elle :

Je suis trop contente, cela s'est bien passé finalement, nous avons réussis à nous parler sans insultes ni cris, je lui ai même donné mon numéro de téléphone, j'espère qu'il m'appellera, il est toujours aussi craquant sinon plus.

De nos jours : Lui :

Tout content de moi j'arrive au boulot avec une patate d'enfer, mes amis et collègues le remarquent de suite et me demande ce qui me rend si heureux, je leur réponds : une fille...

-          Julien : Une fille ? Je la connais ? dit-il curieux

-          Tu l'as déjà vu mais tu ne la connais pas, répondis-je

-          Julien : Putain ! Je ne vois pas qui... donne-moi un indice... s'il te plait... supplia-t-il

-          Il n'y a pas longtemps... devant les locaux, lui indiquais-je

-          Julien : Non ! Ne me dis pas que c'est la superbe blonde ?

-          Elle-même !! Elle s'appelle Audrey, continuais-je

-          Julien : Pourquoi ça ne m'arrive pas à moi ? dit-il défaitiste et tapant du poing contre le mur

-          Parce que moi je suis beau gosse, dis-je en riant

-          Julien : Si t'es un beau gosse, moi je suis quoi ?

-          Un boloss, dis-je du tac au tac en riant aux éclats

Tu étais ma promiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant