Chapitre 14

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-         Julien : C'est une bombe ! Me dis pas qu'elle est avec un mec comme toi ! dit-il dégouté

-         Ben faut croire que oui, dis-je simplement

-         Julien : Putain ! C'est pas à moi que ça arriverai un truc pareil !! dit-il rageur

-         Ethan : Désespère pas vieux ! dit-il encourageant

-         Julien : C'est toi qui dit ça ? T'es même pas capable d'en trouver une

-         Ethan : Logique moi c'est un mec que je cherche ! répondit-il

-         Julien : Ah oui c'est vrai, désolé mec mais bon c'est pareil t'es célibataire aussi, ajoute-t-il

-         Bon les mecs j'aime bien votre compagnie mais demain on bosse et je voudrais dormir...

Ils acquiescent, me disent au revoir et à demain puis partirent. Le silence est revenu dans l'appart, je décide de ne pas trainer afin d'éviter de trop gamberger et vais me coucher, la journée ayant été bien chargée que je m'endors pratiquement de suite.

Je me réveille le cœur léger, cela faisait longtemps que cela n'était pas arrivé. Je crois que j'avais peur de souffrir en ayant Audrey dans les parages mais au contraire elle me fait du bien, elle me fait me sentir vivant. Je me lève et prend ma douche, puis je me prépare, je suis un peu à la bourre ce matin alors je prendrais mon café dans les locaux de Google.

Lorsque j'arrive au bureau tout le monde est déjà en place, j'allume vite mon ordi et vais me chercher un café, sans quoi je ne serais pas opérationnel. La journée me semble interminable, je n'ai pas envie d'être ici, c'est avec elle que je veux être.

De nos jours : Elle :

Depuis qu'il est parti, je ne peux pas dire que gère comme une âme en peine, mais presque, je tourne je vire, je ne sais pas quoi faire, j'ai seulement envie d'être à ses côtés, ce soir je vais dormir seule loin de ses bras cela va être dur, je l'aime toujours autant et il ne le sait pas.

Je n'ai pas passé une super nuit mais ça va, après une bonne douche et un bon café j'arrive à tenir le coup, je pars donc travailler, bien que dire travailler c'est péjoratif car c'est plutôt un plaisir, j'aime ce que je fais, mais aujourd'hui je ne vois pas la fin de la journée, je n'arrive pas à sortir Adrien de mes pensées.

De nos jours : Lui :

Enfin il est dix-sept heures, je vais pouvoir rentrer chez moi, j'ai besoin de faire le point avec moi-même et sur ma situation avec Audrey, est-ce que je continue à lui faire du mal, mais je me suis aperçu qu'elle avait déjà payé dans sa vie, quoi je ne sais pas, mais elle en est encore atteinte ça c'est sûr, ou je passe outre de tout ça et je me remets à l'aimer comme un fou, comme je n'ai jamais cessé réalisais-je tout à coup.

Me voilà à la maison, et le constat que j'ai fait sur le chemin me bouleverse, haïr ou aimer, je n'ai pas d'autre choix, mais comment haïr quelqu'un qu'on aime plus que tout, c'est dur de faire du mal dans ces cas-là, il ne me reste plus qu'à l'aimer, mais si elle recommence et me détruit une fois de plus ? Je suis dépassé par tous ces évènements. J'ai envie de l'appeler mais je ne sais pas si c'est une bonne chose. J'ai le téléphone à la main et j'hésite...

De nos jours : Elle :

Ma journée prend fin, je rentre chez moi, un chez moi où personne ne m'attend, je sais déjà que je vais angoisser toute seule dans mon appart, chose qui ne m'arrivait jamais avant. Il a tout bouleversé dans ma vie, c'est ma faute j'ai voulu le revoir, non pas voulu j'avais besoin de le revoir, il fait partie de moi, de ma vie, il a toujours été ma moitié. Si je ne le vois pas, j'ai au moins besoin d'entre sa voix chaude et sensuelle, mais ne vais-je pas le déranger ? Tant pis j'appelle...

De nos jours : Lui :

J'ai le téléphone dans les mains et je réfléchis à ce que je vais faire lorsqu'il se met à sonner, je regarde c'est Audrey, je réponds ou pas ? Finalement...

-         Allo ? dis-je faussement surpris

-         Salut c'est Audrey, c'était juste pour savoir comment tu allais, dit-elle

-         Bien, je vais bien et toi ?

-         Audrey : Oui moi aussi, ta journée as été bonne ? demande-t-elle

-         Longue, je n'en voyais pas la fin sinon c'était une journée comme les autres, répondis-je simplement

-         Audrey : Moi très bonne mais longue aussi, dit-elle machinalement

-         Tu appelles juste pour ça, demandais-je

-         Audrey : Euh... Non j'avais envie d'entendre ta voix, avoue-t-elle

-         Hum... parce que tu aimes ma voix, demandais-je d'une voix suave

-         Audrey : Tu ne peux pas t'imaginer à quel point elle me trouble, murmure-t-elle

-         C'est bon à savoir, dis-je tendrement

-         Audrey : Je crois que je ne peux plus me passer de toi, dit-elle tout à coup

-         Ne nous emballons pas... Il faudrait que nous ayons une discussion avant non ?

-         Audrey : Je sais mais je ne suis pas prête, je ne sais pas comment t'expliquer ça...

-         Y'a rien à expliquer y'a juste à dire, dis-je irrité

-         Audrey : Je sais cela mais ce n'est pas toujours évident, disons que pour le moment j'ai juste besoin de ta présence

-         Je ne suis pas un jouet Audrey ! Je suis humain et j'ai des sentiments ! Quand sauras-tu que tu veux plus qu'une présence ? dis-je énervé

-         Audrey : Tu crois que je ne suis pas au courant ? Je sais tout ça ! Je sais que j'en demande beaucoup, dit-elle désolée

-         Réfléchis à ce que tu veux et reviens me le dire quand tu es prête, dis-je en raccrochant

De nos jours : Elle :

Je suis restée un moment avec le téléphone dans la main, pourquoi a-t-il raccroché ? Il ne comprend pas, ou ne veux pas comprendre, c'est dur pour moi de m'engager sans savoir comment il va réagir en sachant toute la vérité sur moi, et je ne suis pas disposée à la dévoiler pour le moment, je n'y arrive pas. Oui j'ai besoin de lui, de sa présence à mes côtés mais pour l'instant je ne peux pas donner plus, et je ne veux pas le perdre, j'en mourais...

De nos jours : Lui :

Une présence... C'est tout ce que je suis pour elle, moi qui étais prêt à lui donner tout mon amour, ça m'apprendra... Faire du mal c'est tout ce qu'elle sait faire et elle le fait bien car là j'ai mal, mal de savoir que je ne suis qu'une présence, son jouet, son toutou... Je suis en colère !

Tu étais ma promiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant