(P.D.V. Alie)
Mais c'est quoi son problème a lui !?! On entre pas comme ça chez les gens, sa maman ne lui avait pas appris ?
J'eu le réflex de resserer ma serviette contre ma poitrine pour ne pas l'échappée. Le prince s'arreta dans son élan et se figea.
Il m'observa de haut en bas avec une lueur inconnue dans les yeux. Je sentis la brûlure de son regards vagabonder librement sur mon corps. Face a lui, je me sentais autant en sécurité qu'une sucrerie dans les mains d'un gamins ou mieux : comme un steak saignant devant un lion affamé. Ce n'était pas très encourageant. Sunny resta planté là, les pieds dans le béton et me fixait, ce qui me pris a rebrousse-poils. La tension était palpable.
《Hey ! J'suis en serviette, ta pas remarqué !?》, lui hurla mon esprit.
Je ne croyais pas parcontre que c'était la bonne chose a dire vu les circonstances. Sèchement, je lui lança plutôt :
-Euh... Pouvez-vous sortir s'il vous plait ? Vous ne voyez pas que je suis occupée ? Je le foudroya du regard.
Ça y est, j'était en colère. Le prince fit mine de s'intéresser au papier peint, déstabilisé par je ne sais quoi. Il se retourna vers moi et prit un visage inexpressif.
-Euh oui. Je reviendrai dans une dizaine de minutes vous chercher, faites en sortes d'être prête.
Et sans un mot, il ressortit par la porte. J'étais rouge pivoine et ça même un daltonien pouvait le voir.
Choquée, je me dirigea vers la penderie et tira sur la fine cordelette puis je m'assis sur mon lit en attendant l'arrivée d'Anneline.
《Mais qu'esce qui lui a pris d'entrer comme ça ? Une minute auparavant et j'aurais été toute nue. Quel idiot.》
Le bain avait été très relaxant et j'avais eu l'impression d'être invincible. Oui ! J'aurais pu facilement entendre toutes les mauvaises nouvelles du monde et les affronter sans ciller. Et bien, ça c'était avant l'arrivée surprise de Tarzan.
A l'idée qu'il m'aurait vue nue comme un vers, je serra la mince serviette autour de moi jusqu'a ce que mes jointures soient blanchies par l'effort. L'image était autant déstabilisante qu'elle était... qu'elle était... Je ne savais même pas. De toute façon, selon lui, il finira par me voir nue un jour ou l'autre car nous nous étions "destinés". J'allait avoir un enfant de force avec lui si je m'échappais pas rapidement. L'idée même de cette scène me revulsait.
J'était perdue dans mes pensées pour le moins déconseillé aux jeunes enfants et je decida sagement de retomber mentalement dans les biens faits de mon bon bain.
Je me sécha les cheveux et me les tressa. Mes longues nattes noires retombaient lâchement sur mes épaules et cachaient ma cicatrice.
Ma cicatrice.
Ou plutôt : une de mes.
La ligne blanche perlée allait de mon épaule droite jusqu'au centre de ma poitrine, que ma robe dissimulait. Les autres se trouvaient cachées sous mes vêtements et personne n'était au courant. Pas même ma mère. Je ne les regardaient que très rarement, elles me rappelaient trop de souvenirs douloureux.
L'Incident avait laissé sa marque indélébile sur mon corps et dans mon esprit. L'image d'une petite fille au cheveux bruns et aux yeux bleus s'imprima dans mon esprit, me torturant encore et encore. Elle n'avait seulement que quelque années de moin que moi. La petite tendait sa main dans ma direction et m'implorait, appelait mon nom. Je fondis en larmes et m'ecroula sur le lit. Je m'enroula des draps comme dans un cocon.
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Elaynne
FantasyELAYNNE En Elaynne,un jour, où tout allait bien entre hommes et femmes, une maladie inconnue se propagea et toucha la pluspart des femmes du royaume. Toucha même la précieuse femme du roi. Au fil des ans, les femmes touchées moururent et 10 ans plus...