Elaynne

-Chapitre 7-

(P.D.V. Sun)

Elle venait de tourner un autre couloir et je la laissa partir. Je n'aurais pas dû le lui dire aussi sèchement, maintenant elle me fuit. Je savais que j'aurais dû commencer par lui dire que je ne tenterais rien sans son accord.

Zut ! Mais quel idiot je suis !

-Prince !

Je me retourna en entendant la voix de Max, mon meilleur ami et mon majordome. Il m'entraînait aussi a être le meilleur au combat au corps-a-corps. J'en oublia alors mon titre de prince et le serra dans mes bras. Ah, quel plaisir de reconnaitre un bon ami !

-Max ! Qu'es-ce qui t'emmène ici ? Lui demmandès-je, tout sourir.

-Le roi vous demmande dans la salle de bal. Il dit que c'est important.

Je repris mon sérieux.

-D'accord, j'arrive dans deux minute. 

Max repartit.

Oh. Oh. Max ne souriait pas, ça inaugurait mal.

《Mais pourquoi tout le monde semble me detester aujourd'hui ?》, pensais-je en colère. Je ne voulais pas repenser a la reponse, pourtant évidente, a ma propre question. Je la poussa dans un coin reculé de mon esprit et me rendit a grand pas vers la salle de bal. J'entra.

-Mon fils ! Enfin de retour au château !

-Oui père, dis-je en signe respectueusement. Il était très malencontreux de ne pas respecter un membre de la famille royale. Le roi pouvait, et m'avait deja, punis, moi, son propre fils, par manque de politesse. Ce jour là, mon père me montrait les pièces nouvellement installées du château et, curieux comme j'était, (et le suis encore ) ouvrit une petite trappe qu'il m'avait formellement interdit d'ouvrir. Ce "malheureux incident" m'avais value la fessée et j'avais sauté le repas du soir. Alors pour en revenir aux faits : ne provoquez jamais un membre de la famille royale sinon... 

 

La majestueuse gifle d'Alie me revin en mémoire.

《-Sunny, arrete de penser a cette fille !》

《-Mais j'y arrive pas ! Elle est trop...》

《-Trop quoi ?》

《-Trop...Provocante》

《Franchement ! Tu vois pas que t'est inconsciemment en train de te faire botter le c*l par une fille !》

《Mais je...》

J'était en plein débat avec ma conscience quand mon père me fit revenir a la réalité. Je sursauta.

-Comme ça tu est revenu de la mission que je t'ai confiée, et a la seconde où je te vois pour la première fois en une semaine, tu n'est mentalement pas présent. Mais que ce passe-t-il avec toi, mon fils ? Y aurait-il une certaine personne qui te préoccupe l'esprit ?, ironisa le roi.

《Vous ne savez pas a quel point !》

Je ne repondis rien. Dire non aurait été mentir et dire oui m'aurait moralement destabiliser, sachant l'interrogatoire auquel j'aurais eu affaire. Karl prit mon silence pour un oui.

-A ce que l'on dit, elle est très belle, une vrai spécimen. Ayant la fragilité et la beauté d'une rose ainsi que sa ténacité contre les grands froids d'hiver.

《Oui. Une rose avec ses épines, c'est ce qu'elle est. Belle de loin, piquante de près.》

-Oui en effet. Elle a tout un caractère.

-Aaaaa !... Tant mieux ! Mon fils aurait besoin de quelqu'un pour le remettre a sa place quelques fois et ça te fera le plus grand bien !

Je grogna en sourdine.

-Maintenant dit-moi..., dit-il en remettant peu a peu son masque de monarque. As-tu choisit la date ?

J'eu un moment d'incomprehension. Ha oui. Cette date LÀ.

-Non, mais a ce propos... Pourrait-on lui laisser plus de temps... Je ne voudrais pas qu'elle soit contre le mariage. J'aimerais qu'elle le veuille aussi pour ne pas qu'a ce moment LÀ... Et bien.. Pour ne pas considerer cela comme... J'était rouge de honte....J'aimerais qu'elle soit consentante. Dis-je, gêné d'avoir eu a dire cela devant mon père. Il comprit mon malaise.

-Mon rôle de monarque de ce royaume m'ordonne de clore cela au plus vite et mon rôle de père, de te laisser plus de temps. Il parut réfléchir un moment. Alors je ferai les deux...Il prit une voix grave, autoritaire. Je me mis un genou par terre, comme le font les accusés avant leurs sentances.

Enfin.

-Mon fils, prince Sunny Aowë Dälwin O'Davia, je t'accorderai un délais de deux mois, jusqu'au jour de l'anniversaire de ta soeur, pour la rendre amoureuse de toi. Si tel n'est pas le cas d'ici a la fin de l'entente, tu aura a te marier avec elle, consentante ou non. Il est décidé que d'ici la Semaine Sacrée, j'aurai appris la réjouissante nouvelle de l'arrivée de mon premier petit-fils ou de ma petite-fille !