Alie ouvrit les paupières, puis les refermas brusquement. Une vive lumière lui brûlait les yeux. C'était comme si ces yeux se faisaient transperçer par des miliers de petites aiguilles. Lentement mais sûrement, Alie réussie a s'asseoir sud le lit, les yeux toujours clos. Elle passa mollement sa main sur la surface mouelleuse où elle s'était endormie plustôt.
《Tient ?, pensa-t-elle. Je ne savais pas que maman avait changer les draps pour du satin ?》Et elle ouvrit les yeux.
Elle se trouvait dans une immense piece blanche et était assise dans un grand lit de satin rouge.
《Mais où suis-je ?》
Le lit était a baldaquin. Quatre piliers de bois blancs soutenaient, au dessus de sa tête, un voile tout aussi blanc et aussi léger qu'une toile d'araignée. Elle le toucha timidement du boit des doigts.
C'était le tissu le plus doux et le plus fin qu'elle n'avait jamais oser toucher.
Elle se releva et examina la pièce du regard. Presque tout étaient blancs du plancher au plafond, a l'exeption de quelques objets. Les couvertures où elle s'était assoupie, un gros tapis au pied du lit et les porte, celle de la chambre et une autre menant a une pièce, encore inconnue, étaient tous d'un rouge sombre. A sa droite, le mur était fait en verre, comme une géante fenêtre. A travers les rideaux semi-transparent, faits apparemment du même tissu que la toile, les rayons du soleils vagabondaient librement, ne laissants que quelques coins ombragés dans la salle. A gauche du lit, il n'y avait qu'un meuble a tirroirs et une grande armoire blanche. Elle se dirigea vers ceux-ci. Alie se sentait petite dans l'immense pièce.
Un tout petit poisson dans un si grand étang.
Sur le bureau y trônait un grand mirroir. Sur les reliures, on aurait pu croire gravé a la main différentes représentations d'images. Les reliures étaient toutes de couleur dorée et incrustés de perles brillantes, plus belles les unes que les autres.
《C'est magnifique, songea Alie, émue face a tant de beauté. 》
Certaines perles étaient placées pour former de délicates petites fleurs, tandis que d'autres, plus grosses, s'incrustaient dans les recoins. Alie s'accorda un regard. Ces cheveux ce jetaient dans tout les sens et sa peau était plus pâle encore que la dernière fois qu'elle s'était observée dans une glaçe. Ces yeux avaient légèrement perdus de leurs éclats, mais n'en restaient pas moin fatals. Elle fesait peur a voire. Alie grimaça.
Elle entendit un ricanement.
Léger.
Subtile.
A peine perceptible.
Mais elle l'avait tout de même entendu et se retourna rapidement, apeurée.
《Ne pas montrer sa peur, ne pas montrer sa peur, ne pas...》
Dans le coin la plus sombre de la pièce se trouvait un garçon. Le jeune homme la déshabillait du regard et sourit. Oubliant sa peur, elle se regarda de haut en bas, elle cherchait a savoir pourquoi il la regardait de cette façon.
Super.
Elle ne portait plus sa traditionnelle chemise et son pentalon moulant. Au lieu de cela elle n'était vêtue que d'un simple T-shirt blanc trop grand pour elle et qui lui arrivait a la mi-cuisse. Alie rougit. Elle était EXTRÊMEMENT consciente des regards qu'il lui lançait. Il affichait un sourire satisfait. Mais pour qui ce prenait-il ?
S'il avait le droit de la reluquer, et bien elle aussi !
En fait, il était assez beau : une mâchoire carré, un beau nez droit, de jolies pomettes et des yeux a fendre l'âme. Une mèche de ces cheveux noirs lui retombaient dans les yeux et d'un mouvement lâche, sûrement répété des milliers de fois, la rejeta vers l'arrière. A chaque respirations,son torse se soulevait, laissant apperçevoir sa musculature d'enfer. Sur ces bras, son cou et son visage, on pouvait voire une peau douce et bronzée, sans aucunes imperfections. Il avait un corps d'appollon. Il n'était pas maigre, mais pas trop musclé non plus. Juste parfait. Le coeur d'Alie battait beaucoup trop vite a son goût. Elle avait juste envie de tendre la main et...
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Elaynne
FantasyELAYNNE En Elaynne,un jour, où tout allait bien entre hommes et femmes, une maladie inconnue se propagea et toucha la pluspart des femmes du royaume. Toucha même la précieuse femme du roi. Au fil des ans, les femmes touchées moururent et 10 ans plus...