-Chapitre 18-

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(P.D.V. Alie)

Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire sans cette foutue clé ?!? Rien ! Justement ! Comment je vais faire ce soir pour m'échapper si elle n'est plus en ma possession ? Cette clé est vraiment, comment dire... La clé a tout mes problèmes ! La clé pour revenir chez moi ! Mais comment vais-je faire, sans ?!? Haaaa... non, non, non !

《Calme toi, il te reste toujours l'après-midi pour la trouver, pauvre cloche !》

Je cacha mon visage anxieux a l'entré de la salle a dîner. Anneline s'arrêta à ma droite, croisa ses bras dans son dos et se mit a regarder le sol avec des yeux piteux. Moi, au contraire, je releva la tête.

Le roi arriva par une grande arche a l'autre bout de la salle suivit de près par Fiona. Il s'était accoutumé d'une toge dorée remplie de pierres semi-precieuses. Le roi affichait un visage fier et dure et m'observait. Passée sous son regard intense, je me sentait comme un pauvre trophé : je ne pouvais pas bouger et lui pouvais me regarder à sa guise.

Je croisa mes bras et le fusilla des yeux. Si un regard pouvait tuer, le roi serait mort une centaine de fois, soyez-ens certains ! Il se détourna enfin.

Se fût le tour de sa fille de passer sous mon radar. La petite portait une fine robe d'un bleu tres clair avec des paillettes plus pales encore, presque blanches. Autour de ses beaux cheveux blonds relevés, une délicate auréole de feuilles et de fleurs, semblable à la mienne, était déposée sur sa tête et soutenait le tout. Fiona semblait ne plus tenir en place, elle me souriait et fesait aller ses pieds et ses mains dans tout les sens.

《Hahaha. On dirait un film. Une belle petite princesse surexcitée, un grand roi excentrique, une gentille servante, un tres séduisant prince et moi dans la même pièce. Un vrai film. Surtout si l'on pense que je veux partir de ce tableaux.》

《T'as vraiment rien d'autre a penser ? Et tient-toi droite espèce de guenille... Hey ! Et-ce que t'as dit que tu trouvais le prince séduisant ?!》

《Pfff..Mais de quoi tu parle ? Il est vraiment ignoble ! Pire qu'un ogre ! À vomir ! Je ne sais même pas comment il fait pour se regarder dans un miroir !》

《Tu sais.... Je te croirais presque si je ne savais pas que tu te fesais présentement des images de vos futures enfants !》

《Même pas vrai !》

《Ha oui ? Alors c'est qui le petit garçon aux si beaux yeux verts...?》

《Stop !》

《La main dans le sac ! Et où est-il en fait ?》

En parlant du loup, Sunny entra, essoufflé, a son tour dans la pièce. J'arrêta mon observation de la princesse et interrompi mes pensées lorsque les beaux cheveux foncés du prince entra dans mon champs de vision. Mon coeur arrêta subitement de battre.

《Mais qu'est-ce qu'il est beau !》

Sunny était très élégamment vêtu. Sa musculature s'était glissée dans un beau costume chic noir, digne d'une soirée, de long pantalon de la même couleur et de grand souliers  noirs élimés. Contrairement au reste de son costume, seul les cheveux de l'homme paraissaient en bataille. Je pencha la tête dans une moue interrogatrice.

《Mais pourquoi le prince a-t'il le souffle court ? On dirait qu'il vient de finir un marathon !》

Nos regards se croisèrent. Durant l'espace d'un temps, ses yeux emprisonèrent les miens. Je ne pouvais plus me sortir de cette douce étendue de couleurs.

Avant que mon regard se detacha par magie et glissa plus bas, vers ses poches et ne capte le reflet d'un petit objet métallique. Je me figea.

La clé.

ElaynneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant