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* Un matin je me suis réveillée avec l'envie d'écrire quelque chose, je me suis lancée, musique dans les oreilles j'écrivais cette histoire. Maintenant je l'ai fini, je suis contente, donc je la fais partager. Je parle un peu de moi, de ma vie, des choses que j'aime et c'est pour ça que je veux vous faire lire. Mon imagination et la réalité se sont mêlées. Lisez, dites-moi ce que vous en penser. En espérant que cela va vous plaire... *

Je me réveille doucement, les rayons du soleil entrent à flots dans ma chambre. Chambre bien ordinaire d'une ado ordinaire, qui se comporte de manière ordinaire, dans un monde ordinaire, avec un âge ordinaire, et un prénom ordinaire, Léna. Les murs de ma chambre sont tous blancs excepté celui de la porte qui est recouvert d'un enduit beige mat. Mon grand lit est au milieu de la pièce, collé contre le mur du fond, à l'endroit où le plafond en pente est le plus bas. Deux tables de chevet en bambou et verre prennent place de chaque côté. Elles croulent sous les livres et souvenirs de voyage, signe de mes escapades aussi bien physiques que virtuel. Il y a des cadres avec des photos de vacances sur tous les murs. Celles où j'étais partie avec mes cousines en Bretagne. L'Afrique avec des amis à mes parents. La Guadeloupe avec la famille à mon père. La Drôme avec mes grands-parents maternels. L'été où j'avais construit une super cabane chez mes grands-parents avec mon frère. Les vacances où j'étais restée à la maison, partagées entre famille et amies. Ma première chasse aux œufs. La fois où j'avais mangé des abricots un après-midi entier perchée sur les épaules de mon grand-père. Des photos de paysages et de groupes, quelques portraits faits par ma mère ou par le photographe scolaire. Il y a de tout dans ma chambre. Elle était très neutre à la base mais j'avais envie de la personnaliser. C'est chose faite.

Dès que j'avais ouvert les yeux une idée avait traversé mes pensées. Une idée qu'il fallait que je mette à profit. Il fallait que je le fasse. Je me suis donc levée, pour ce premier jour de vacances afin d'aller réveiller mes parents, Magalie et Julien, ils dormaient dans la pièce d'à côté. Une fois que ce fut fait à grande utilisation de chatouilles, rires et autres cabrioles je partis réveillé mon petit frère, Noah. Il fallait qu'il se lève aussi pour pouvoir partir. Il le fallait. Après avoir réveillé la population je me mis à préparer le petit déjeuner. Il fallait manger avant qu'on parte. Brioches, pain de la veille, pas le temps d'aller en acheter, jus de fruits, fruits frais coupés, confitures, beurre, miel, lait chocolaté pour mon frère, thé vert pour les parents. Tout était prêt pour le petit déjeuner. Ils arrivèrent tous, un peu ronchon de ce réveil mouvementé, mais à la vue de la superbe table bien garnie ils retrouvèrent le sourire et se mire à tout dévorer. Grande faim. Après s'être tous repus Papa me demanda la raison de mon réveil si matinal et de ma si gentille attention matinale ce qui était loin d'être habituel étant plutôt du genre à laisser les autres tout faire.


Dès qu'il me posa cette question j'eu la furieuse envie de tout déballer. De leur expliquer mon envie soudaine. De leur montrer ce que je voulais. Et puis je n'avais rien à perdre j'étais sûre que ça leur plairait. Je mis donc mes poings sur mes hanches et reculai de quelques pas de manière très théâtral. Je respirai profondément avant de commencer convaincue de mon projet:

- Ça peut paraitre fou mais après tout vous me connaissez donc vous êtes habitués. Passons. En me réveillant ce matin j'ai eu envie de partir. Mais genre vraiment partir. Pas forcément loin mais je veux voir du pays, je veux m'éloigner de ce monde banal et découvrir du pays, découvrir de la vie, je veux partir. Et maintenant. On est censé partir ce matin en vacances et bien allons-y et découvrons le monde. Comme des sortes d'aventuriers des temps modernes mais partons d'ici.

Plaçant ma main sur mon cœur et souriant en coin je poursuivis:

- Perdue dans ce monde banal, cherche à découvrir la vie, rêve d'aventures et de libertés, en manque de sensations, absorbée par la routine monotone.

Et les regardant tour à tour pour approfondir mon désir de voyager je conclus toujours souriante:

- Partons et allons, c'est les vacances, il faut se décider. Nous commencerons par la mer.

Et c'est ainsi que, souriants à présent tous ensembles d'un même sourire contagieux nous partîmes sur les route. Un train de vacances que nous affectionnions particulièrement.

Nous étions assis les uns contre les autres en train d'écouter une musique entrainante qui avait un parfum de vacances certain. Nous discutions de notre destination tout en bougeant en rythme. Pour mon frère il fallait commencer par le Sud, mais après un rapide coup d'œil à la météo cela s'avéra être une plutôt mauvaise idée à moins d'être friant d'orages et d'averses intempestives. L'idée de Maman est plutôt pour le bassin d'Arcachon mais la météo est elle aussi désastreuse. Nous avons donc suivis l'idée de Papa qui était aussi la mienne en allant en Bretagne. Il y a tellement de choses à voir là-bas, tellement d'endroits. La météo n'étant pas mauvaise notre décision était prise.

Nous sommes restés sur la route pendant trois heures avant d'arriver à notre point de départ de notre découverte. Petite bourgade du bord de mer. Côte sauvage bretonne. En descendant la première chose que je fis fut de me précipiter sur la falaise. Endroit où il ne fallait pas me déranger. On me laissa donc tranquille. Seule sur les toits de la mer, admirant ce qui s'offrait à moi, maitresse de mon destin, absorbée par la beauté des lieux qui m'accueillaient.

LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant