CHAPITRE 5 : COURSE POURSUITE DANS LES OMBRES.

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PDV Nico :

Je me lançai à la poursuite de Tempus, aussi discret qu'une ombre ( vous saisissez ? Bon d'accord j'arrête ). Je la voyai s'arrêter, regarder à droite, à gauche pour savoir si personne ne l'a suivait. Tout à coup, elle regarda une masse d'ombre, au niveau de la fenêtre du couloir. C'était précisement là où j'était caché. Elle sourit et d'un seul coup, disparut.
Je sortis de l'ombre, me demandant où elle avait bien pu passer. Je me laissai guider par mon instinct et me rendis toujours dans la plus grande discrétion, jusqu'à l'infermerie. Je me suis qu'elle avait bluffé devant nous tout à l'heure et qu'elle avait sans doute été piqué par la femme scropion. Je me demandai cependant pourquoi est ce qu'elle allait à l'infermerie car je ne suis pas sur qu'il est de quoi soigner une piqure de scorpion mortelle. Pourtant, j'avais vu juste. Je vis le pan de son manteau disparaitre derrière la porte de l'infermerie.
Je collai mon oreille au mur et entendit la conversation de Tempus et de l'infermier... dont sa voix me disait vaguement quelque chose.

- Alors Tempus, est ce que... Mais que t'es t-il arrivée ? Ne me dis pas que...

- Hélas, il faut croire que je manque d'expérience. J'ai tourné le dos une seconde mais ce fut assez pour qu'elle m'enfonce son maudit dard dans le dos. Mais je commence à avoir la tête qui tourne violamment.

- Assied-toi. Depuis quand t'a t-elle piqué ?

- Je ne sais pas... 15 minutes tout au plus... Chiron, c'était quoi ça ?

J'émis un hoquet de surprise. Voilà pourquoi est ce qu'elle est allée à l'infermerie et aussi pourquoi est ce que je reconnaissais cette voix masculine. C'était Chiron !

Un silence se fit entendre dans la salle. Zut, je crois que je me suis fait répéré. Essayons tout de même de savoir la fin. Chiron demanda à voix basse à Tempus :

- Personne ne t'a suivit ?

- Nico m'avait suivit par les ombres mais je l'ai semé, enfin je crois... Je...

- Je te crois ne t'inquiète pas. De plus, ce n'est pas si grave. Cette créature est tout simplement une femme scorpion. J'en avais entendu parler, c'est pourquoi j'ai envoyé Percy et les autres. Seulement, comme tu ne peux pas être séparé d'eux, j'ai du me résoudre à t'y envoyé aussi. Et voilà où nous en sommes, dit-il une pointe de regret dans la voix.

- C'était moi ou eux. Je... ( respiration sifflante ) ( dsl, je ne savais pas comment l'interprêter :-> ndlr )

- Le poison commence à s'intensifier. Repose toi, je vais te donner ce qu'il faut.

Un silence. J'allai repartir quand j'entendis la porte s'ouvrir derrière moi. Je me raidis. Je n'avais pas le temps de me cacher. Chiron m'interpella :

- Tu peux leurs dire qu'elle va s'en tirer. Tu peux même dire ce qui a été dit ici si tu le souhaite. Demain, nous retournerons à la colline des sang-mêlée, avec Tempus. Notre mission est terminée. Mais que je ne vous reprenne plus à épier les conversation, Mr Di Angelo.

Je repartit vivement après avoir bredouillé un "oui, oui" de consentement.

PDV Percy :

Nous attendions dans la chambre, parlant de ce qui s'était passé durant cette heure de colle assez spéciale quand Nico, entra. Il regarda à droite et à gauche, comme pour vérifier s'il avait semé son poursuivant. Puis, il referma la porte et dit :

" Vous n'allez jamais croire ce qui vient de se passer"

Il nous raconta avec entrain toute la scène à l'infirmerie. Pendant qu'Annabeth réprimandait Nico sur son manque de discrètion, je me mis à réfléchir sur le fait que Tempus connaissait Chiron, et inversement. Je dirais même qu'il y a un lien assez fort entre les deux mais je ne sais pas trop lequel. Des coups à la porte vinrent interrompre le cours de mes pensées.

Annabeth se dirigea vers celle-ci et ouvrit. Une dame en tenue de femme de chambre lui tendit 4 paquets. Annabeth les prit tandis que la jeune femme dit :

- Le repas est aujourd'hui servit dans les chambres car la cantine a eu un problème.

- Qu'elle genre de problème ? demanda Annabeth, suspicieuse.

- Un des fours a pris feu et comme l'air est irrespirable, nous ne souhaitons pas faire subir cela aux élèves, répondit-elle avec le sourire.

Elle repartit, nous laissant seul. Annabeth posa les boîtes contenant nos plat sur la petite table à côté de la porte puis referma la porte.
Elle avait quelques chose de louche cette dame. Mais comme nous commençions tous à avoir faim, même Annabeth ( qui est pourtant la fille de la déesse de la sagesse ) ne s'est pas posée de question.

Nous nous mîmes sur le grand lit à baldaquin des filles car la chambre n'étant pas prévu pour que l'on mange dedans, il n'y avait pas de table assez grande pour que l'on puisse y mangé à 4 dessus. Nous ouvrîmes les boîtes. Dedans, il y avait des spaghetti à la bolognaise, avec du parmesan. On s'est regardé trop content sauf Nico, qui n'aimait pas ça, à partager sa part avec nous.

Nous mangeâmes avidement, sauf Nico qui se contenta d'une pomme dans le panier au fruit. Je n'avais pas finit quand je commençai à me sentir bizarre. Je vit qu'Annabeth et Clarisse ne se sentaient pas bien, seul Nico avait l'air normale. Je sus alors qu'il y avait quelque chose dans la nourriture, ce qui explique que Nico ne ressente rien. Je vis ce dernier secoué sa main devant nous, l'air paniqué. Je l'entendis m'apeller et le sentit me secouer mais je ne pouvais rien faire. Je fermai les yeux et sombra dans le sommeil.

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Salut !! Déjà une personne qui a lu ma fan-fiction alors que je ne l'ai commencé que hier ( je pense qu'il ou elle va se reconnaitre ) Bref, trop contente et j'espère que cela plait. Désolé des éventuelles fautes d'orthographes !
Au plaisir que vous lisiez ceci !

Et si il ne fallait pas se fier aux apparences ? ( fan-fiction Percy Jackson )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant