CHAPITRE 14 : FAUT PAS ALLER TROP VITE !

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PDV Nico :

Je me réveillai avec un mal de tête incroyable. J'ouvris les yeux et me redressai avec pénibilité. Je sentis quelqu'un placer ses mains dans mon dos pour m'aider. J'allai protester quand je vis que c'était Will. Étrangement, cela ne me dérangeai pas quand c'était lui...

- Rah, je te croyais mort, imbécile, me dit Will, éploré.

Attendez, éploré ? Pour la 1er fois, je regardai Will plus attentivement.

Son teint était plutôt pâle, où du moins plus que d'habitude. Ses cheveux en bataille prouvés qu'il n'avait pas touché à une brosse à cheveux depuis plusieurs jours, ce qui est plutôt étonnant de la part du fils d'Appolon. Les cernes sous ses yeux dorées étaient la preuve qu'il ne s'était pas reposé depuis un petit moment. Ses yeux étaient rouge, comme si il avait pleuré.

- Que s'est-il passé ? demandai-je. Depuis combien de temps suis-je inconscient ?

- Eh bien, commença Will, cela a commencé quand tu as été attaqué par une créature marine. Quand nous avons entendu ton cri, il était trop tard, tu étais déjà sous l'eau. Sans Percy, nous ne pouvions pas faire grand-chose. Nous avons assisté à la scène, impuissant.

Il s'interrompit, essayant de ne pas être submergé par le chagrin.

- Nous t'avons cherché pendant près d'une semaine quand, un jour, un portail est apparue sur la plage. Annabeth, Percy, Clarisse et toi êtes sortis de ce dernier.

- Je ne m'en souviens pas... dis-je, perplexe.

- C'est parce que tu étais inconscient. Quand Clarisse est arrivée, elle te tenais dans ses bras. Tu étais si pâle que nous te croyions mort. De plus, tu as enchaîné arrêt cardiaque sur arrêt cardiaque.
Nico, reprit-il après un moment, tu es resté inconscient 1 mois !

Je digérai l'information. 1 mois ? Ce n'était pas rien...

- 1 mois... répétai-je, hébété.

- Oui, me confirma le fils d'Appolon. Beaucoup de personnes sont venue te voir d'ailleurs mais rien à faire, tu ne te réveillais pas. Nous avons eu très peur, tu sais.

Avoir peur pour moi ? Voilà qui était surprenant. D'habitude, on avait peur DE moi, pas peur POUR moi.

Je regardai Will. ce dernier avait l'air effondré mais dans son regard se voyait une pointe de soulagement.

C'est alors que je fis quelque chose qui m'étonna plus que lui. Je lui prit la main. Je lui dit :

- C'est bon maintenant. Je vais bien et grâce à toi.

Je le pensai sincèrement. Le voir dans cet état me désolai. C'est alors que l'évidence me sauta au yeux. J'éprouvai quelque chose de plus fort que de l'amitié pour Will. Je détournai les yeux en rougissant, ce qui le fit sourire. Est-ce qu'il ressentait la même chose ? Je ne sais pas...

- Maintenant, dis-je tout haut, vas te reposer. Demande à un apollon de venir te remplacer à l'infirmerie. Je suis sûr qu'ils comprendront.

- Mais... commença t-il.

- Non ! l'interrompis-je. Tu ne soigneras personne correctement dans cet état.

Il me sourit et je rougis encore plus. Il se dirigea vers la sortie, se retourna et me dit :

- Merci d'être encore en vie. Pas de bêtise pendant mon absence hein ?

- Oui, peut-être... Mais si je ne fais rien, comment je vais te voir après ? répondis-je d'un ton moqueur.

Il sortit, me laissant là. J'attendis quelques minutes, histoire d'être sur qu'il ne revienne pas puis je me levai. Je dus me lever trop vite car je dus me rasseoir pour ne pas tomber. Je me relevai, cette fois plus doucement et avança en titubant vers la porte de l'infirmerie.

Soudain, Chiron fit son apparition.

- Alors Mr Di Angelo, on est enfin réveillé ? me dit-il avec un sourire.

- Oui, cela se pourrait, grommelais-je.

- Toujours d'aussi bonne humeur je vois. Bon assez rigolé, dit-il avec un visage grave, au lit maintenant.

- Quoi ? m'écriai-je. Je suis resté au lit pendant 1 mois et vous voulez que j'y reste encore ?!

- Will m'a demandé de veiller à ce que tu restes au lit car il avait peur que tu essaye de t'en aller. Il avait raison il semblerait.

Rah, mince. Comment je vais faire pour m'éclipser moi maintenant ?

Chiron me saisit par le tee-shirt et me hissa sur son dos. Je n'étais pas très à l'aise car je n'avais pas l'habitude de monter à cheval et encore moins à cru. J'avais plus l'habitude de chevaucher un chien des Enfers...

Il me déposa sur mon lit. Je pense que si j'avais eu la capacité de tuer avec mes yeux, Chiron serait mort à l'heure qu'il est.

C'est alors que nous entendîmes un cri au dehors. Chiron se précipita vers la porte, moi sur ses sabots. Ce que nous vîmes nous stupéfia.

Un homme avec une chemise hawaïenne et un bermuda approchait de l'infirmerie, venant de la plage. Sur son passage, tous les pensionnaires s'écartaient et s'agenouillaient. Dans ses bras, l'homme tenait Tempus.

Cette dernière était trempée et avait l'air épuisé. Son teint était plus pâle que d'habitude, cependant, il était moins pâle que le mien. J'ai peut-être des questions à me poser...

C'est quand je vis que cet homme avait les yeux de Percy que je percutai que c'était Poséidon. Comme tout le monde, je m'écartai et m'agenouillai. Je jetai un regard circulaire et aperçu Percy et Annabeth, main dans la main, agenouillés aussi. Clarisse était là aussi, devant son bungalow, à parler avec d'autres filles d'Arès. Elle ne faisait pas attention à ce qui se passait.

- Relevez-vous, dit Poséidon.

Il s'approcha de Chiron et, voyant qu'il n'y avez plus rien à voir, la foule se dispersa. Le dieu de la mer glissa quelques mots à l'oreille du centaure et tous deux rentèrent dans le bâtiment, me laissant seul sur le perron.

Je profitai de cet instant pour m'infiltrer en vol d'ombre dans la foret, afin de glisser plus facilement encore des doigts de mon « surveillant ».

A peine fus-je sortis que je dus m'adosser à un arbre pour ne pas tomber. J'étais essoufflé comme si je venais de faire un long trajet, alors que je n'avais pas fait 100 mètres. Une douleur au niveau de mon front me fit prendre conscience du bandage que j'avais sur celui-ci.

Soudain, une silhouette apparue derrière moi.

- Alors comme ça, on essaye de s'enfuir ? me dit une voix.

Je pris peur et courus plus profondément dans les bois. Je zigzaguai entre les troncs, tout en regardant pour voir si mon mystérieux assaillant m'avais suivi.

- Attention ! me cria la voix masculine.

Avant que je ne puisse réagir, je me pris une grosse branche sur l'arrière de la tête. La douleur résonna dans mon crâne, des points noirs dansaient devant mes yeux mais je ne perdis pas connaissance. La silhouette me rejoignit et je pus voir que c'était en réalité Poséidon.

- Tu n'aurais jamais du sortir, Nico, me dit-il. Je sais que ce n'est pas facile mais ce n'est pas parce que tu es réveillé que tu es en pleine forme. Allons rejoindre Chiron avant que...

Ma vue se troubla et je n'entendis pas la fin de la phrase. Je sentis des bras me rattraper et sombra ENCORE une fois dans le sommeil...

Note à même : arrêter de toujours être inconscient !!

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Encore un chapitre ! Alors je ne sais pas si vous avez remarqué à quelle point je m'acharne sur Nico :-> Et je pense que cela n'ira pas en s'améliorant...

Je m'excuse pour toutes les fautes d'orthographes qui sont vraiment horrible...

Allez, à plus !



Et si il ne fallait pas se fier aux apparences ? ( fan-fiction Percy Jackson )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant