CHAPITRE 6 : AU BORD DU DESESPOIR.

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PDV Nico.

Rah, merde merde merde. Je savais bien que je trouvais ça louche qu'une dame sortit de nul part nous annonce que l'on mange dans les chambres alors que c'est normalement interdit ( oui, comme je n'avais que ça à faire, ben j'ai lu le réglement...).
Je secouai Percy mais il ne répondit pas.
Je commençai à paniquer car me vint à l'esprit que cette femme reviendrait surement pour voir ce qu'il en retournait de son piège machiavélique. Rah, je suis sur que même mon père n'aurait eu d'idée aussi cruelle ( j'exagère mais c'est pour montrer à quelle point c'est lâche ! )

Je commençai à entendre des pas au fond du couloirs. Je me suis mis à prier tout haut " papa, je suis vraiment dans la merde, tu peux venir me donner un coup de main stp" La porte s'ouvrit. Je retins ma respiration. Elle regarda dans la chambre, et compta mentalement.

- Mince, il en manque un. Le fils d'Hadès. Plus malin que la fille d'Athéna, cela me suprend mais ce n'est pas grave. La porte étant fermée, il n'a pas pu partir. On va donc employer des méhodes extrêmes.

La femme mit un maque à gaz sur son nez. Je ne compris que trop tard ce qui allait se passer : elle allait employer du gaz. Et j'avais vu juste. Elle sortit une fiole de son soutien gorge et la lâcha à terre. Je ne savais pas encore pourquoi elle ne m'avait pas remarqué mais je me doutais que mon père était derrière tout ça. Je lui demandai dans un dernière effort : "s'il te plait, ne me laisse pas tomber".

Puis je m'écroulai sur le sol, comme mes amis avant moi.

PDV Tempus.

Je me réveillai brutalement, sous l'effet d'un cauchemar vraiment terrifiant mais qui avait pourtant l'air très réel. Trop réel. J'avais un mauvais présentiment.

Je sortis du lit de l'infermerie et allai me diriger vers la porte qui menait à l'acceuil. Celui-ci ne se résumait qu'à un bureau en chêne, des chaises et des affiches sur la protection buccaux-dentaire. Chiron, assis face au bureau dans sa fausse chaise roulante, me souriait.

- Alors, bien dormit ?

- Chiron, je... nous...

- Calme toi, qu'est ce qu'il se passe ?

- Un rêve... Percy... Gaïa ... Nico... Hadès... J'ai un présentiment et je veux en avoir le coeur net. Suivez-moi !

Chiron se leva de sa chaise et nous courîmes dans le couloir. Nous sortîmes du bâtiment à vive allure pour nous retrouver dans l'internat, à l'autre bout de la cour. Leur chambre était tout au bout du couloir, qui faisait facilement 100 mètre de long car c'était un plein pied. Je pestai. Je n'eu d'autre choix que de déployer mes ailes pour aller plus vite. Chiron à mes côté, nous arrivâmes devant la porte de leur chambre, qui était entrouverte. Je l'ouvrit à la volé et ce que je vis m'horrifia.

Leur chambre était retournée, presque sacagée. Par terre, des boîtes transparentes laissaient de la nourriture s'échappait. Je sentais une odeur de gaz que je n'aimais du tout. Et dans un coin de tous ça, Il y avait Nico, allongeait face contre terre. Je ne savais pas encore s'il était mort ou vivant.

Je précipitai vers lui quand je me pris une barrière invisible. Hadès l'avait sans doute érrigé pour protégé son fils. Tandis que je me frottai le nez, une voix sourde retentit dans ma tête :

- Qui est tu ?

Je répondis en essayant de paraitre normale.

- Tempus, ange gardien de Nico Di Angelo.

Il y eu un moment de silence, sans doute le temps qu'Hadès vérifie mes dires. J'entendis à nouveau cette voix :

- Permission accordé.

Je me précipitai vers Nico, suivit par Chiron. Il dut lui aussi passer la barrière mais ce fut assez rapide.

Je pris le pouls du fils d'Hadès. Il était faible, mais présent. Je regardai Chiron avec des yeux plein d'angoisse.

- Mais que s'est-il passé ? Ce n'est tout de même pas comme dans mon rêve...

- Raconte moi ton rêve.

- J'ai vu tante Gaïa donnait des boîtes contenant de la nourriture et des somnifères à forte dose.
Je les vis manger ce que contenait les boîtes sauf Nico qui a refusé et partagé sa part avec les autres.
J'ai vu Nico encore conscient demander de l'aide à son père, qui rendit celui-ci invisible.
J'ai vu Gaïa lâcher le gaz empoisonnée dans la pièce.
Et Nico qui souffrait, malgrès l'aide de son père pour le cacher.
Et Gaïa emporter les autres et pester car elle ne trouvait pas Nico.
Et partir, sans se retourner, avec Percy et les autres...

Je finissai mon récit, les larmes au yeux.

- J'ai faillit, grand frère, j'ai faillit.

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Encore un chapitre de posté. Je pense terminer cette fan fiction dans les jours qui viennent et en votre compagnie. N'hésitez pas à me dire si vous voulez un tome 2 et je ferais le nécéssaire.
Allez, à plus !

Et si il ne fallait pas se fier aux apparences ? ( fan-fiction Percy Jackson )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant