« N'abandonnez pas.
Non.
La réponse est non, je crois, il me semble, que je ne veux pas vous voir abandonner.
J'ignore si en cherchant vous trouverez quelque chose. Mais essayez, peut-être, oui, peut-être bien que vous trouverez une toute petite chose d'intéressante en moi...
Non, Mon Dieu, Non.
Que dis-je, maman, vois-tu comment je résonne ? Parfois je me dis que je perds la raison. Tu vois, j'ai pris ce petit bout de plume, une feuille blanche, et j'ai décidé d'écrire instinctivement, sans penser, tu comprends maman. Je désirais avoir une vue sur mon inconscient, puisque mon conscient me fait du mal en tournant de trop, je voulais écouter une autre voix, celle de l'irraisonné, celle du volatile, du pure, de l'authentique. Je voulais que mon inconscient me suggère une solution, me dise quoi faire, mais tu vois maman, je suis piégé à nouveau.
Pourquoi donc l'humain est-il fait ainsi ? Tu le sais toi, maman ? Sais-tu pourquoi Dieu m'a donné une part plus importante de conscient que d'inconscient ? Tu crois que c'est pour me punir qu'il a choisi cette répartition inégale ? Dans le monde du conscient, nous réfléchissons souvent de trop, enfin, en moi, il est des plus douloureux ce sentiment de raisonnements qui sonnent désespérément, car je ne suis jamais sûr qu'ils soient entendus, ce sont des appels sans réponses. Tu les vois maman ? Dis, vois-tu ce grand champs désert et immobile ? Ce champs qui ne connaît jamais de vent, ou même de légère bise ? Tu les vois ces pensées résonner à même les brindilles ? Elles se heurtent à quelques unes d'entre-elles, donnent vie le temps d'un instant à ce vaste étendu. Je lance des mots dans le vide, si souvent, fréquemment, toujours... Et lentement, sous le plie des herbes sèches et dans un bruyant silence, les pensées prennent l'inquiétante forme d'échos. Des échos noirs, gris ou blancs. Des échos ternis par l'immensité du silence, et le noir qui recouvre finalement le champs tout entier. L'horizon n'existe plus, et les échos s'estompent pour enfin prendre l'apparence de Monsieur le Néant.
Et toi maman. Tu m'écoute toi? Oui, je le sais ça, je le sais que tu m'entends. Tu ne parles pas, mais tu me réponds inconsciemment, avec cette petite lueur. Oh oui qu'elle est jolie celle-ci.
Cette lueur que tu me donne inconsciemment maman, n'est autre que celle de l'espoir.
Et comme dit l'autre, l'espoir fait vivre. » -H
______________________________
Voici donc lecteurs pour cette deuxième lettre de confidence. J'espère très sincèrement qu'elle vous a plu, et j'attends d'échanger avec vous, car ici, je veux connaître votre ressenti.
Que vous a procuré la lecture de cette lettre?
Quel est le sens que vous lui donnez?
Avez-vous de nouvelles hypothèses en ce qui concerne ce mystérieux artiste?
La suite sera le chapitre VI, donc quelque chose de plus long, et repris sous la couleur de notre héroïne Kaylee.
Réagissez sur Twitter avec #BYVfic
Mon Twitter: HgoldblueS (comme ici)
La page Facebook: HgoldblueS (idem)
Je vous remercie grandement de continuer à lire Behind Your Voice et de m'aider à faire connaître ce roman en votant et en partageant! C'est toujours un plaisir pour moi de partager cette histoire avec vous.Je vous dis à la prochaine pour la suite ainsi que dans les commentaires ;)
HgoldblueS Xx
VOUS LISEZ
Behind Your Voice [H.S]
Romance"Il n'y a pas de différence entre musique et amour : l'écoute d'une émotion authentique égare absolument."-Pascal Quignard Tout commença par la découverte d'une voix, mais une voix sans visage. Cependant Kaylee Gates est curieuse, passionnée et su...