chapitre sept.

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Un petit chapitre de 1 151 mots pour vous ce soir, bonne lecture et n'hésitez pas à lâchez un petit commentaire!

F-T-M

[Ren]

On ne faisait que ce tenir la main et pourtant... Mon coeur voulait défoncer ma poitrine. Je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivait. C'est comme si des papillons, non plutôt des oiseaux, où même des avions, essayaient de sortir de mon ventre. J'avais envie de pleurer, de serrer tout le monde dans mes bras, de crier merci à la vie. Je voulais m'excuser auprès de Vince. Je le comprenais maintenant. Je comprenais pourquoi il était parti avec 37... Max. Je comprenais ce que c'était que d'aimer de tout son coeur, de toute son âme... Je sentis sa main se resserrer un peu plus contre la mienne. Je détourna le regard et le fixa. Il était plutôt mignon, petit, les cheveux noirs de jais. Son nez tout petit, ses yeux gris comme l'acier qui pourtant reflétait le monde avec éclat. C'était incroyable. Il avait pleuré et pourtant ses yeux n'étaient pas rougis ou gonflé, personne n'aurait pus dire qu'il avait pleuré quelques minutes plus tôt. Nous partîmes dîner. Il me parla, me fit rire, me rendit heureux quoi... Quand nous durent retourner au travail, je partis plutôt vers chez moi. Anjou me suivis. C'est une fois devant ma porte qu'il réagit.

-Le travail?

-Anjou... Tu trouve que l'on peu vraiment appeler ça un travail...?

-Hum... Non pas vraiment... Ça fait un bout de temps, à vrai dire, que je me dis que c'est pas très bien ce que je fais, ce que nous faisons...

Ce jour là, nous appelâmes Vince ensemble, ce fût pourtant la voix de Max qui nous répondit :

-Bonjour, ici "pâtisserie friande!" comment puis je vous aidez?

-Euh... est ce que je pourrais parler à Vince?

Il me répondit aussitôt d'une voix enjoué et pleine d'entrain :

-Oui , il dois simplement finir le mélange à shortcake et il est à vous!

J'attends un moment puis la voix de Vince me répondit après un raclement de gorge :

-Oui?

-Euh... C'est Ren... Je...

-Sérieux... Tu nous lâcheras jamais hein?

-Attends Vince! Je te jures que c'est pas mon but cette fois ci, c'est tout le contraire...

-Je te laisse deux minutes.

Son ton était devenu tranchant et témoignait de son énervement.

-Je vais quitter l'Élite.

-Félicitation.

-Seulement... Nous aimerions vous rejoindre maintenant...

-Qui ça vous? Et puis, comment je peux vraiment te croire? Vu tout ce que tu nous as fait, il y a absolument aucune raison à ce que je te fasse confiance et encore moi pour que je te dises où on se trouve.

-Moi et Anjou. Je sais bien que tu ne peux pas me croire et je n'ai rien pour te prouver que je suis sérieux. Je peux rien faire t'en que nous ne sommes pas avec vous. Non je sais... Surveille ta radio. À plus!

-La radio?

Je raccrochas puis composa le numéro de la police sur numéro masqué. Anjou qui avait compris fît de même.

*~•~*

[Vince]

Ça faisait environ un mois que la pâtisserie était ouverte et déjà plusieurs clients étaient devenus des habitués. Ça faisait deux jours que la radio jouait dans la boutique, deux jours que Ren nous avait contacté et deux jours que j'avais parlé à Max de la situation. Max l'avais bien pris, il ne semblait pas angoissé mais guettait sans arrêt la radio. J'étais plongé dans mes réflexions quand la main de Max qui me tapait avec insistance me ramena à la réalité. Il me dit :

-Écoute, la radio!

Il semblait stupéfait et content en même temps. J'écouta alors et je restas figé. Ce soir là Max et moi, nous rappelâmes Ren et Anjou. Ren répondit :

-Alors?

-Paris, rue de Malte.

-Et l'adresse?

-C'est la seule pâtisserie sur cette rue.

-D'accord on arrive, l'avion décolle dans une heure. Alors à demain!

Il raccrocha en nous laissant pantois. Après avoir souper, nous partîmes dormir.

*~•~*

Le lendemain, je me réveilla en premier, mais resta dans le lit jusqu'à ce que Max se réveille à son tour. Nous mangeâmes puis partîmes pour la pâtisserie après avoir revêtis des vêtements de tout les jours. Quand nous fûmes arrivé à destination, une file de clients nous attendait déjà. Nous entrèrent et enfilèrent nos tablier avant de préparer de nouvelles fournées et de prendre des commandes. Une ambiance de détente régnait dans l'avant boutique et les quelques tables qui y étaient installé, lui donnait une allure de petit café. Les clients parlaient entre eux et riaient. Max avait appris très rapidement comment faire les recettes, il était même devenu meilleur que moi. Il se chargeait donc de cuisiner pendant que moi je m'occupais de la caisse, concept qu'il n'avait pas aussi bien compris, et du maintien de la propreté. C'est à peu près une heure après l'ouverture que Ren fit son entré. Un petit garçon au cheveux noirs se tenait à ses côtés, l'air timide il jetait des coup d'œil tout autour de lui. Ren s'approcha du comptoir et me demanda:

-Vous avez besoin de plus d'employé?

-Si c'est juste vous deux ça peux aller, oui.

Il me souris, puis je lui pointa une porte. Il partit l'ouvrir suivit du petit. Ils nous rejoignirent après quelques secondes. Ils se présentèrent à nouveau puis Max leur expliqua quoi faire. Il fut décidé dans un commun accord qu'ils se chargeraient de la caisse et que j'irais rejoindre Max dans la cuisine. En passant près d'Anjou je failli mourir de honte, ce petit, il était en fait plus grand que moi. Comment c'était possible! Plutôt, comment je pouvais être aussi petit?!? Il me questionna du regard et je me retourna pour rejoindre Max. Je m'occupa de l'esthétique parce que c'était la seule chose que j'étais capable de faire un peu mieux que lui. Nous parlions tout en travaillant, ce que l'on ne pouvait pas faire avant puisque nous étions séparé. De plus en plus de personnes venaient à la pâtisserie, nos clients parlaient de nos à leurs amis et ceux-ci venaient et conseillaient à leur tour. Tout allait pour le mieux. J'espérais que ça pourrait le rester cette fois ci. Enfin, je disais que tout allait, mais une chose encore me perturbait.

[Max]

Ça me rendait heureux que Vince puisse venir me rejoindre, mais je savais que parler avec les clients le rendait heureux, alors j'étais un peu triste aussi. Vince semblait tellement épuisé. Depuis mon retour il s'était calmé, mais récemment il est de plus en plus fatigué, quelque chose semble le préoccuper. Je lui demanda:

-Est ce que tout va bien?

Son visage se retourna vers moi et me regarda, les yeux vidés d'émotion. Un moment, il resta là sans rien dire, à me fixer. Il demanda finalement :

-Quoi?

J'avais tellement été frappé par sa réaction ou plutôt son absence de réaction, que je bégaya:

-Euh, n - non rien, oublie ça.

Il hocha la tête et continua de glacé machinalement les pâtisseries. Je n'aurait peux être pas dû, mais je m'inquiétais beaucoup pour lui.

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