Une petite histoire de fille

19 7 2
                                    

Un lundi, un mois après, je fus en avance au bahut (comme quoi je n'avais pas pris l'habitude d'arriver en retard après l'épisode de la rentré). Ce fus aussi l'une des rares fois où je suis allée au lycée sans mes « English man » et après cette journée je fis attention à quasiment toujours aller au bahut avec eux pour ne pas me faire « embêter » par d'autres personnes. En arrivant je vis un groupe de filles attendait devant le bâtiment, elles se ressemblaient toutes, le même maquillage, la même coiffure, le même style de fringues. Bref le genre de filles que les personnes comme moi n'on pas envie de fréquenté. Il est vrai que malgré leurs ressemblances, elles sont toutes très belles et populaires. Mais, elles sont si mièvres que je ne peux pas leur parler plus de 20 minutes sans vomir intellectuellement. C'est vrai ! En leur parlant ma culture et mon intelligence en prennent un coup, le fait de parler de téléréalité est affligeant-ce n'est pas une discussion pour moi- mais parfois il faut faire avec, surtout quand ce groupe avance vers vous en fronçant des sourcils, enfin à ce moment précis, vers moi. Elles se sont disposées devant moi et je les ai reconnus, c'était le nouveau fan club des « jelli's », leur leader était une fille que je détestais depuis le début du collège, bien sur dés qu'elle avait vu les trois beaux nouveaux elle a commencé à les dragué, mais on ne pouvait pas lui en vouloir, c'était dans sa nature : d'être une peste qui me sortais par les yeux. Elles sont donc venues devant moi toutes alignés coupant toutes chances de fuite. Et la leader, Gemma (nom assez bizarre je dois dire), me regardait d'un regard noir. Elle commença ainsi :

- Alors comme ça voici la fille qui traine avec « les angel's princes ». Tu sais quoi ? Si tu ne veux pas être mise de côté et maltraité par tout le lycée, tu ferais mieux d'arrêté de les voir ! Ils ne sont pas pour toi !

Je ne veux pas raconter ce qu'elles m'ont dit... sinon qu'elles m'on menacé et que ça a continué pendant de longue minutes qui, pour moi durèrent des heures, leurs paroles me tourmentait, elles me faisaient presque peur, bon j'exagère légèrement, en tout cas le fait est que tout ce qu'elles m'ont dit n'était que des menaces assez cliché, qu'elles avaient surement dut voir dans un de ces films pour adolescentes en chaleur. Alors je n'écoutais plus et je les laissai parler tandis que je voyageais dans de lointaines contrés, vers d'autres dimensions, ma capacité à me coupé du monde pour rêver me sauva la mise car sinon je me serais trop remise en question. Elles m'ont enfin laissé partir après quand même un bon bout de temps. Lorsque je suis arrivé dans la classe mes meilleures amies m'attendaient et elles me dirent aussitôt qu'elles aussi avaient aussi été victime de la brutalité de ces filles horriblement idiotes. Et après une longue discussion nous avons décidé que pour l'instant il serait mieux de ne pas en parler aux garçons et puis ce n'était pas si grave nous savions que ces fanatiques étaient trop lâches pour faire ce dont elles nous menaçaient. De toute façons nous nous sommes dit que si elles menaient leur plan à exécution nous pourrions-après leur en avoir parlé- compter sur l'aide des garçons (ils avaient intérêt ! Il n'y a pas que les paroles qui compte mais aussi les actes). En tout cas lorsqu'ils sont arrivés nous leurs avons quasiment sauté au cou tant nous étions contente de les voir mais aussi pour provoquer ces pimbèches (comme aurait dit ma grand-mère) que nous détestions. Lorsqu'ils sont arrivés Adrian faisait une tête bizarre, comment dire, il avait l'air frustré et ça ne lui allait pas, à lui qui était toujours joyeux en toutes circonstances. Le fait qu'il soit contrarié et que ça se voit me chagrinait, car moi, je le préférai souriant de toutes ses dents comme il faisait d'habitude. Mais ce que je détestai le plus en le voyant comme ça c'est qu'il ne me regardait pas ou évitait mon regard. Je craignais qu'il a parlé avec les autres conn****s et qu'elles l'aient convaincu que je n'étais rien d'autre qu'une moins que rien et que je ne le méritai pas, qu'elles aient dit quelque choses qui aurait joué en ma défaveur à ses yeux. Je ne suis pas resté tranquille de toute la journée -surtout que ce jour là nous terminions à 18h c'est pour vous dire à qu'elle point je ne tenais pas en place- et lorsque vint le soir je sortis avec un soupir car j'avais usée toute mon énergie à essayer d'attirer son attention afin de voir son regards se poser sur moi, enfin. A vrai dire lorsque je suis sortie, le professeur ma retenu par le bras pour me parler. Mais je n'étais pas la seule, il y avait aussi Adrian qui attendait devant le bureau en faisant sa mauvaise tête et en maugréant en anglais. Le prof, après nous avoir fait attendre de longue minutes debout, s'assit et se mit à nous parler très gentiment mais en étant tout de même sévère, il nous dit qu'il avait remarqué que nous ne suivions pas le cour et ceci et cela, qu'il n'aimait pas notre façons de nous comporter etc. etc.... lorsque nous avons enfin pus partir le prof nous a demander de laver la salle « comme punition » nous a-t-il dit, je crois plus qu'il s'est servis de ce prétexte pour ne pas le faire. Nous étions les derniers dans le lycée sans compter ple directeur et le gardien, et je l'avoue je stressais un peu après avoir vu son comportement. Nous avons alors commencés à nettoyer sans se parler et en essayant d'être le plus naturel possible chacun de son côté. Au bout d'un moment il y eu une coupure de courant et nous nous sommes retrouvés dans le noir complet. Ce n'est pas que je n'aime pas le noir ou que j'en ai peur comme une enfant, non, j'en ai peur que lorsqu'il est complet. J'ai alors bondis de sous la table que je nettoyais -accessoirement en me cognant la tête- pour me précipiter en dehors de la salle mais la porte, qui avait une serrure électronique, refusait de s'ouvrir. Je commençais à paniqué sérieusement lorsque je sentis des bras glisser déliscieusement autour de moi.

*************
Ce chapitre n'est vraiment qu'un long monologue intérieur et assez puéril... c'est affligeant... Mais c'est moi!!!
En tout cas j'espère que vous continuerez à lire malgré ça 😁

XoXo chdphoenix

Trois ou un seulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant