Ils regardèrent toute la classe, cherchant quelque chose du regard, leurs yeux glissèrent sur moi comme sur les autres personnes présentes dans la pièce, comme si ils ne me reconnaissaient pas. Je devins livide et mes yeux se sont embué de larmes, les filles se sont alors tourné vers moi pour voir comment j'allai mais ne firent aucun commentaire quand à cette action qu'elles avaient aussi bien remarqué que moi. Elles se contentèrent juste de poser une main compatissante sur mes épaules. Le proviseur avait annoncé qu'ils étaient de nouveaux élèves et que nous devions les accueillire dans notre classe. Il les laissa ensuite se présenter :
- Yo ! Je m'appelle Josh Blake Peters et j'adore les arts.
- Moi c'est Wren Pauls et j'aime toutes les sortes de sport.
- Ok, je suis Adrian Paire et sans vouloir me vanter je suis un surdoué. Nous avons déjà étudié ici alors peut-être que certains d'entre vous nous connaissent.
C'était vraiment eux, je n'en croyais pas mes yeux et mes oreilles, c'était vraiment eux !! Lorsqu'ils allèrent s'asseoir, ils passèrent devant moi sans m'accorder un seul regard tandis que moi je les fixais de tout mon saoul. Ils avaient un peu changé physiquement. Adrian avait un peu grandis, il devait être dans le mètre 80 a ce moment la, ses cheveux avaient poussé, ils lui arrivaient au milieu du dos, ils étaient toujours aussi lisse et blond. Ses yeux contrairement aux miens s'étaient éclaircis, ils avaient une couleur de glace pure. Son visage avait perdu son côté poupon. Wren quand à lui n'avait pas grandis mais était légèrement plus musclé que la dernière fois que je l'avais vu, ses yeux brillaient d'une intensité nouvelle. Et Josh était devenu totalement différend, même si on pouvait le reconnaitre à ses traits. Alors qu'avant il affichait continuellement un air blazé, il souriait, bon d'accord il avait un sourire en coin annonciateur d'événements troubles. Il avait la mâchoire bien dessiner et ses yeux brillait d'un éclat encore plus argenté qu'avant, ils paraissaient presque blanc cerclé de gris dans certains faisceaux de lumière. Il arborait deux piercings au pavillon de l'oreille droite. Il avait laissé pousser ses cheveux qui étaient maintenant mi-long et s'en était fait une tresse qui étrangement n'avait rien de féminin. On avait l'impression qu'ils sortaient tous les trois d'une autre époque et leur air mystérieux renforçait leur charme. Ils s'assirent au seul bureau disponible au fond de la classe, c'est-à-dire juste derrière nous. Je baissais la tête laissant mes cheveux encadrer mon visage pour le cacher. Les regards de toute la classe étaient posé sur eux et ils ne semblaient pas s'en soucier le moins du monde. Ils regardaient à présent Annie en fronçant les sourcils, il est vrai qu'elle était la seule de notre groupe qui, à part avoir pris quelques centimètres n'avait pas vraiment changé. Le silence dans lequel se passèrent les cours suivant était très pesant. Annie sentait leurs regards posés sur son dos, et mal-à l'aise, elle se tortillait sur sa chaise, d'autant plus que la plupart des filles de la classe l'avaient, elles aussi remarqués et qu'elles lui lançaient un regard si noir qu'il aurait put tuer la mort elle-même si il en avait eu le pouvoir. Bref tout cela n'était pas très sain, je pensais devenir folle de jalousie de ma meilleure amie lorsque la cloche de la salle retentit afin de nous prévenir du commencement de la récré. Nous nous levâmes tout de suite avec une précipitation que personne ne put ignorer. A vrai dire, lorsque je dis qu'Annie n'avait pas changé ce n'était pas vraie, mais c'était elle qui avait le moins changé, elle avait un visage plus adulte mais avait toujours les mêmes traits fins avec des yeux saphir. Le tout était joliment encadré par ses longs cheveux dorés. Au contraire, Clémence était celle qui avait le plus changé. Avant elle était un peu garçon manqué tout en restant féminine, a présent elle était la représentation même de la féminité. Elle qui se plaignait constamment qu'elle n'avait aucune forme n'était plus en reste. De plus ses yeux chocolats tirant sur le verts étaient plus vert qu'autre chose à ce moment la. On avait presque l'impression qu'ils clignotaient au gré de ses humeurs. Nous sortîmes donc de la salle pour aller dans la cour, ou au foyer des lycéens afin de discuter tranquillement de tout ce qui venait de se passer. Mais nous furent empêcher par les jell... a ce moment la je ne pouvais plus les appelés comme cela tant ils avaient trop changé. J'avais l'impression de ne plus les connaître. Ils attrapèrent donc Annie par le bras, nous forçant à nous arrêter et à nous retourner.
- Annie, il faut que l'on parle, souffla Josh en serrant un peu plus son bras
- Alors parle sinon je m'en vais, et vite ! elle lui ordonna cela sans sourciller devant les flammes qui éclairaient ses yeux, il en fut lui-même surpris et détourna le regard tandis qu'adrian commençait à parler
- On voudrait te parler seuls à seule. A peine avait-il dit cela que ses mots me transperçaient, tandis que Wren me regardait bizarrement en fronçant des sourcils.
- Tu es sérieux ? Ce sont mes meilleures amies !! Elles peuvent absolument tout entendre, je ne leur cache rien.
- Tes meilleures amie ?? demanda Josh d'un ton dégoulinant de mépris. Et qu'a tu donc fait de Clémence et de Marie ??? Nous voulons justement parler de cette dernière...
- Tu veux savoir ce qu'elle a fait de Clémence et Marie ? TU veux savoir ce qu'elles sont devenues ?? TOI ?? Alors que tu n'es même pas capable de les reconnaitre quand elles sont devant toi !! Je n'en pouvais plus, j'hurlais de rage contre eux qui au fur et à mesure de mes paroles ouvraient de grands yeux surpris.
- Non ce n'est pas possible, tu aurais trop changé... tu ne peux pas être elle ! A ces quelques mots j'explosais en sanglots, sans aucune retenu.
Tandis qu'Annie essayait de me réconforter, Clémence s'était tourné vers eux le regard vert d'une colère froide. Elle s'était redressé de toute sa hauteur et même si elle était plus petite qu'eux, à ce moment précis ils semblaient minuscules devant sa majesté. Et elle leur dit d'une voix calme qui laissait pourtant transparaitre la fureur qui régnait en elle :
- Vous ignobles vermisseaux ! Vous osez douter de notre bonne foi, et dire qu'avant j'avais une assez bonne opinion de vous. Alors que vous êtes partis plus d'un an laissant Marie dans une douleur sans fond avec juste une lettre minable comme explication. Et maintenant vous revenez la bouche en cœur, clamant haut et fort que nous ne somme pas celles que l'on prétend être. Avez-vous un seul instant imaginez la souffrance que vous avez pus causer à Marie ? Imaginez qu'elle parte un jour sans vous prévenir, qu'elle rentre un an plus tard et qu'elle ne vous reconnaisse pas ? imaginez en plus qu'elle vous dise que vous n'êtes pas...vous...justement.
Josh serrait des poings, il se retenait et cela se voyait. Mais c'était sans compter Wren qui s'approcha de lui et posa une main chaleureuse sur son épaule, le calmant instantanément. Il le fit basculer face à lui et souleva une des manches de son polo en chuchotant pour que l'on ne l'entende pas.
- C'............vrai..........le.....et....tatouage........réagit !
Finalement ils nous regardèrent tous les trois en fronçant les sourcils avant de se retourner et de partir. Les filles se tournèrent vers moi avec des regards à la fois de colère et compatissant, mais je leur en étais reconnaissante de ne rien dire. Nous sommes retournés en classe pour le dernier cours de la journée, et l'heure se passa sans qu'il n'y ait aucune trace du trio en or. A la fin, je partis seule prendre le tram pour rentrer chez moi. Puis sans m'en rendre compte, je fis inconsciemment un détour et passait devant l'ancienne villa des « Jelli's » bien que je ne pouvais plus les appelé comme cela au vus de leurs comportements. La grande maison était restée pendant un an sans personne habitant à l'intérieur, j'en savais quelque chose car je passais devant environ une fois par semaine avec l'espoir qu'ils étaient revenus. Mais alors que je passais devant cette fois ci, je ne pus m'empêché de remarquer que la pancarte « à louer » avait été enlevé. Ainsi ils étaient vraiment revenus, tout ce qui s'était passé ce jour-la était réel, ce n'était pas un cauchemar que j'avais inventé pendant les cours a cause de la peur qu'une fois revenu ils ne se souviennent plus de moi. C'est la réalité, cette vérité s'insinua en moi, me choquant et faisant coulé une larme sur ma joue. Je me traitais immédiatement de lâche. Apres tout c'était à eux que revenait la faute, au lieu de pleurer je me devais d'être en colère, mais c'était impossible, j'étais trop faible d'esprit.
J'arrivai enfin devant chez moi, et après avoir pris une pomme je suis monté dans ma chambre. Apres avoir ouvert la porte, je jetais mon sac par terre sans prêter attention, ni même regarder ce qu'il y avait dans la pièce. Je levais les yeux et sursauta tellement fort que j'en suis tombé par terre. En effet devant moi, assis sur ma chaise, les pieds sur mon bureau, se trouvait Josh.
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Trois ou un seul
Aléatoirececi pourrait être une histoire normale pour adolescente en chaleur mais bien que cela commence de cette manière, le fantastique ne tarde pas à arriver.