PDV Lierre
Je m'assit sur mon lit, celui juste en face de la petite Violette. Enfin, elle fait petite, avec ses yeux marrons et ses cheveux bruns, ses joues roses sur sa peau caramel et ses petites mains. Surtout juste à côté d'Aconit. Assez grand , les cheveux châtains, les yeux dorés, il la rendait encore plus petite et mignonne qu'elle ne l'était réellement.
Voilà bientôt dix minutes que j'attendais qu'ils me donnent les règles de leur petit jeu, le jeu d'antidouleur qu'ils s'étaient inventés au fur et à mesure des années.
On transforme les machines en être diaboliques et surnaturels. OK. On a des pouvoirs qui nous permettent de les combattre. OK. On a beaucoup de responsabilités. Euh OK?
bref, beaucoup de règle, mais j'ai toujours pas compris le but fondamental de ce jeu...
PDV Violette
- Le but fondamental du jeu ? Mais voyons, c'est simple Lierre. Le but, c'est de rire et de rêver.
Elle me fixe, ébahie, probablement parce qu'elle ne l'a pas dit à voix haute. Je me met à rire et Aconit explique à Lierre, le pourquoi du comment.
- Violette est appeler "la mentaliste" à l'hôpital. Elle a énormément lu des choses sur l'effet Parnum et elle sait lire dans ton regard, connais le langage corporelle ... Doublé avec sa capacité d'analyse, ça ressemble vraiment à de la magie.
Je rougit violemment, me rendant compte qu'il sous-entendait que j'étais magique. Je contre attaque donc pour me venger.
- C'est plutôt toi qui est magique ! Aconit sais faire tout et n'importe quoi avec n'importe quel bidule électronique. C'est grâce à lui que je peux régler avec toute la douceur du monde, la lumière de la chambre.
À son tour de devenir rouge ketchup. Je devine facilement à son regard qu'il pense à la plus vieille infirmière du service en maillot de bain pour changer de couleur. Il passe donc du rouge vif au blanc pâle et je laisse échappé un ricanement qui le fait immédiatement reprendre des couleurs. Lierre nous regarde comme si on étais complètement fous et nous éclatons de rire avant que je ne lance avec une voix de madame Irma :
- On fait de la télépathiiiiiiiiiiiiiie ... Et non, tu es bel et bien dans un hôpital pour malade "physique" et pas mentaux.Elle rougit jusqu'au oreilles, ce qui me confirme la véracité de mes propos. J'affiche donc un sourire carnassier qui la rend encore plus rouge et Aconit me file un coup dans les côtes. Je lui tire la langue.
Puis, je m'assombrit soudainement et prend la parole.- Lierre ?
- Mmmmmoui ?
- Ça fait quoi d'avoir des parents ?PDV Lierre.
Je ne m'y attendais pas. On était en train de rigoler, et soudainement, elle me pose la question , le plus sérieusement du monde "ça fait quoi d'avoir des parents?"
J'hésite.. Parfois c'est une bonne chose, et d'autre fois on voudrais juste les enterrer à petits coups de pelle. C'est quelque chose de bien particulier d'avoir des parents, quelque chose qui apporte à la fois de la joie et beaucoup de larmes.
-C'est... Comment dire.. Je sais pas, ça dépends des moments.. Et de la façon dont tu vois tes parents et que eux te voient... Personnellement, j'ai souvent eu l'impression d'avoir été adoptée...
Je blanchit et palis à cette remarque. Il est vrai que je ne ressemble pas vraiment à mes parents sur le plan mental, mais j'ai les yeux de ma mère et le nez de mon père. Il n'y a aucun doute sur l'identité de mes parents biologiques. Seulement , j'ai souvent l'impression d'avoir été élevée par des inconnus.
Violette repose son regard sur moi, et rougis, avec une petite moue, elle s'excuse tout bas d'avoir posé la question.
-Non! Ne t'excuse pas, moi j'ai eu la chance d'avoir des gens à mes côté pour m'aider à grandir.. Vous moins, et j'en suis totalement désolée.. C'est à moi d'être désolée de ne pas aimer ça , alors que j'ai la chance de l'avoir quand vous vous l'enviez...
PDV Violette.
Je souris, touchée par cette adorable déclaration.
- Tu sais, on est pas vraiment orphelins dans le sens ou ils sont morts ...
- Aconit ! Tu va l'effrayer ou même pire avec cette histoire ! Rétorque ai-je.
- Non, ne t'inquiète pas ! Je veux bien savoir, ça m'évitera de faire des gaffes ! Me rassure Lierre.
Je soupire et lâche un petit grognement qui les fait rire. Je souris et me met à rire à mon tour avant qu'Aconit ne me demande l'autorisation de raconter mon histoire d'un regard. Je lui sourit à nouveau et il me le rend, en un peu plus triste. Et je déteste le voir triste.
- Commençons par moi, alors ... Quand j'avais quatre ou cinq ans, on a découvert ma maladie. Alors, mes parents m'ont amener dans cet hôpital. Malheureusement, ma mère et morte dans un accident de voiture quelques jours plus tard et mon père s'est suicidé. Il ne me reste plus que ma grande soeur. Finit-il dans un sourire, au bords des larmes.
Je lui prend la main, et de l'autre, j'attrape celle de Lierre qui pleure déjà. J'inspire profondément et me lance.
- J'avais deux ans quand ma maladie c'est déclarée. Mes parents semblaient encore m'aimer à cette époque.
Alors, lorsqu'il a fallut m'hospitaliser, ils m'ont amener ici ... et ne sont jamais revenu. Tous les mois, au début, ils envoyaient des sous à l'hôpital pour mon traitement. Puis, plus le temps passait, moins ils envoyaient de sous. En fait, cinq mois après mon hospitalisation, ils n'ont plus jamais rien envoyer.
Mais, vu que ma maladie est inconnue, l'État à décidé que ce serais l'hôpital qui me prendrai en charge définitivement.
Et lorsque j'ai eu quatre ans, j'ai voulu m'enfuir de ma chambre parce que je voulais aller voir des coccinelles et le ciel et ... (inspiration) ... Et le soleil.
Mais, je suis arrivée au service pédiatrie et j'y ai vu mes parents ... Avec ma petite soeur, Violette.
Tu vois Lierre, dans cet chambre, il y a une particularité incroyablement horrible qui s'abat sur nous. Cette particularité, nous en avons fait notre pouvoir. Toi, je sais que tu es plus intelligente que la moyenne. Alors transforme la en ta force. Aiguise la, entraîne ta mémoire ... Deviens aussi douée que tu veux l'être.
Mais la pire des particularités qui nous réunis, est celle de la famille : Aconit, lui, a perdu sa mère et à été abandonner par son père, trop lâche pour vivre.
J'ai été abandonnée et remplacée par mes parents.
Alors ne t'excuse pas. Soit simplement heureuse d'avoir une famille.
Et puis, si tu le souhaite, Aconit et moi seront toujours la pour toi ... Comme ta deuxième famille.Je finis ma tirade en souriant paisiblement, malgré les perles salées sur mes joues. Mais, au milieu de ce léger moment où je me sentais en paix, Anna ouvrit la porte. Je déglutit devant son air sombre.
- Violette, tu va devoir repasser une batterie d'examens d'environs deux jours. Tu sera en chambre stérile pendant cette période.
Il y a un problème dans ton sang.
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Malgré la douleur.
General FictionNous sommes l'été 2013, à l'hôpital de Marseille que nous connaissons sous le nom de "Hôpital de Jour". Dans cet hôpital, au service pédiatrie, dans la section "maladies incurables", Violette fête son treizième anniversaire. Maladie inconnue. La lum...