Chapitre 5.

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PDV extérieur.

La silhouette cachée sous une étrange cape marchait doucement vers la jeune Lierre.
Plus la personne s'approchait, plus sa petite taille était flagrante et Lierre se sentait étrangement rassurer. Comme si elle connaissait cet individu ...

PDV Violette.

Ma peau me donnait l'impression de fondre. Je pense que j'aurais milles fois préférée que de l'acide sulfurique se renverse sur mon enveloppe charnel que de continuer à vivre ça mais il était hors de question de rebrousser chemin. Surtout quand il s'agit de votre meilleure amie qui se fait la malle, qui se croûte et fait un malaise dans les escaliers et qui s'enfuit quand même dehors, même blessée et affaiblie. Résultat, je me retrouvais à utiliser mon cadeau d'anniversaire, créé spécialement pour moi par Aconit : une longue cape avec une capuche et des manches qu'on pouvait enlever. Il avait utilisé quatre couche de tissus pour m'assurer une protection totale mais il m'avait interdit de l'utiliser, sauf en cas d'urgence.
Et là, il y avait une urgence.

《 Tu compte rester vivre avec tes copains les buissons, Lierre ?》

Elle leva la tête pour me regarder, d'un air rassurée mais lorsqu'elle vit mon visage, elle se mit brutalement à crier.

PDV Lierre.

Son visage, était rouge. Non, pire que rouge, cramoisi. Oui, c'était le mot. Affaiblie comme j'étais, je me mits quand même à courir. A courir vers l'intérieur de cet hôpital de malheur, qui loin de me rassurer, m'épouventait encore plus.
Voilà ce qu'on gagne quand on cours alors que l'on a des hallucinations.

En effet, tout autour de moi semblait différent. Autour des meubles grimpait du lierre, les marches des escaliers étaient recouverts de violettes et d'aconits. Mais le plus bizarre dans tout ça, c'était les têtes des gens. On aurait dit que soit ils avaient été croisés avec des animaux, soit ils avaient faillit périr dans un incendie. Mouais, plus souvent la deuxième option. Je ralentit finalement lorsque j'arrivais dans mon secteur. Là, c'étais juste plus que flippant. Les murs étaient pour moi recouverts de sang, et d'eux sortaient des mains, des oreilles, des pieds, et toutes sortes de choses morbides et horribles. Mais pour moi c'était presque habituel. Je me mis dans un coin du couloir, ferma les yeux, me boucha les oreilles, et me recroquevilla sur moi même. Je me mit à psalmodier une unique phrase, qi tournait en boucle dans le couloir qui me paraissait vide, mai qui ne l'était absolument pas.

-Réveille toi, petit cur, ce n'est qu'une hallucination... Réveille toi, petit cur, ce n'est qu'une .... AAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!

Je me mit à hurler au moment même où l'on me toucha l'épaule. Une légère piqûre dans le bras, et je m'envola vers le pays des rêves.

PDV Violette

On avait enfin pu la calmer. Elle avait refais une crise. Aconit m'avais racontée la première et j'avais eu droit en live à la deuxième.
Oui, mon amie, la jolie Lierre, avait des crises ou elle faisait d'horribles hallucinations.
Et elles avaient commencées lorsqu'elle avait, à chaque fois, vu mes yeux rouges.

Car ce n'est pas dans un véritable hôpital ou nous sommes enfermés ...

Malgré la douleur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant