Un mois plus tard
Cela fait un mois que je recherche Jessica, j'ai placardé des affiches partout, j'ai été dans tout les endroits où elle pourrait être, mais je n'ai rien trouvé.
Assise dans ma chambre, je repense à la dernière fois que j'ai vue Jessica, elle semblait tellement heureuse, tellement épanouie. Ce jour là elle avait fait un chignon et elle portait un jean avec un débardeur blanc. Elle avait attaché ses cheveux blond en une queue de cheval. J'essaye de ne pas oublier un seul détails de cette journée. Une sonnerie de téléphone me sortie de mes pensées.
- Allô Aby, tu peux venir à la maison, me dit Madame Jacobs.
- J'arrive tout de suite madame.
Depuis la disparition de Jessica, je viens souvent voir sa mère, maintenant que Jessica n'est plus là Madame Jacobs est toute seule dans cette grande maison et je me dit que ça doit être super triste. La vie est si triste sans Jessica.
A chaque fois que je vais chez Jessica, je vais devant sa chambre, je ne rentre jamais dedans de peur de déranger quelque chose. Comme ça quand elle rentrera elle verra que sa chambre n'a pas changer d'un poil. Cinq minutes après ma visite journalière devant la chambre de Jessica, je decide de tenir compagnie à Madame Jacobs. En vérité nous restons assise l'une en face de l'autre une tasse de thé à la main et nous nous fixons. Nous ne parlons jamais, nous nous regardons juste dans les yeux et nous attendons que le temps passe, que Jessica revienne. C'est tout les jours la même choses depuis sa disparition.
La sonnette de la porte me sort de mes pensées, Madame Jacobs va ouvrir la porte et je reste assise et écoute attentivement.
- Madame Jacobs, je suis l'officier Murray.
Dés que j'entends le mots officier, je me lève du fauteuil et je me dirige près de la porte d'entrée. Madame Jacobs et moi nous nous regardons dans les yeux et nous commençons à pleurer ensemble.
- Nous avons trouvé le corps de Jessica dans la forêt.
C'est la seul chose que j'entends, je prend Madame Jacobs dans mes bras et je la serre fort. La douleur est tellement forte, tellement insupportable. Je savais que ce jour aller arrivé, je savais qu'on la retrouverai morte, mais je préférais croire qu'elle était partie dans un autre pays, dans une autre ville. Même si ça me faisait de la peine de penser qu'elle était partie sans moi, j'aurai préféré que ce soit que la mort.
Ça fait deux jours que je ne suis pas sortie de mon lit, que je ne mange pas. Demain c'est l'enterrement de Jessica et Madame Jacobs m'a demandé d'écrire une éloge funèbre pour l'enterrement. Mais je n'arrive même pas à sortir de mon lit, comment pourrais je écrire une éloge funèbre.
- Chérie je sais que c'est dur, mais viens au moins manger quelque chose, me dit ma mère.
Ma mère est revenue de son voyage avec mon beau-père Bob, juste pour l'enterrement de Jessica. Maintenant qu'elle c'est remariée elle est constamment entrain de voyager, ce qui ne me pose aucun problème c'est quand elle revient et qu'elle essaye de jouer a la mère parfaite qui me rend folle.
Aujourd'hui c'est l'enterrement de Jessica et je n'ai toujours pas écrit mon éloge funèbre. C'est trop dur d'écrire ça, a chaque fois que je commence à écrire quelques chose, je me rend compte que c'est fini que Jessica ne reviendra plus et je me met à pleurer. Ce matin, je n'ai fait que pleurer, j'ai pleuré sous la douche, je n'arrivais même pas à mettre mes vêtements. Maintenant qu'elle est partie je me sens si seul, si inutile. C'est trop dur de se levée le matin en sachant que je ne la renverrai pas, je sais même pas si j'ai envie de sortir de cette maison. Mais je sais que ce n'est pas correct de ne pas aller à son enterrement et c'est une manière de lui dire au revoir.
Pendant l'enterrement je n'écoute pas un seul mot du prêtre, c'est au moment où il dit mon prénom que je me rend compte que c'est à mon tour de faire mon éloge funèbre. Je m'avance prêt du cerceuil fermé et je monte sur l'estrade. J'inspire profondément et je deplis la feuille, je la regarde et je me met a rigolé. Tout le monde me regarde d'un air surpris. Je prend une grande inspiration avant de commencé, il faut à tout pris que je ne pleure pas.
- On dit que le deuil à plusieurs phase, la tristesse,le dénie, la colère, et l'acceptation. J'en suis à la tristesse. Oh et puis merde.
Je range la feuille qui contenait mon éloge et je me redresse.
- Aujourd'hui nous sommes réunis ici pour dire adieu à Jessica Jacobs. Jessica était le genre de fille heureuse et épanouie, elle arrivait à rendre les gens aussi heureux qu'elle avec sa bonne humeur, sa joie de vivre.
J'ai cherché sur internet la meilleure manière de dire adieu à un être chère, mais vous savez en vérité il n'y a pas de meilleure manière de dire adieu. Car dans tout les cas, les deux parties serons touchés. Je n'ai pas chercher sur internet parce que j'avais la flemme de lui écrire une éloge funèbre, j'ai chercher parce qu'il était impossible pour moi d'écrire un mots sans me mettre à pleuré, sans pensé au faite que je ne la reverrai plus.
Donc pour en revenir au fait, nous sommes ici pour dire au revoir à Jessica, lui dire que son travail dans ce monde s'achève et qu'elle a fait un beau travail. A qu'elle point elle nous manqueras.
Jessica, tu as changé ma vie, tu l'as rendu plus belle et plus intéressante. Tu l'as sans doute fait pour toute ces personnes ici, alors nous te disons merci, merci d'avoir été là. Je ne te dirai pas au revoir car je ne cesserai jamais de te dire au revoir Jessica.Une fois terminé je me rend compte que mon visage est humide et que j'ai pleuré. Je retourne m'asseoir gêné, je ne supporte pas pleuré devant les gens, c'est comme si je leur montrée mes faiblesse.
Après l'enterrement, j'aida la mère de Jessica à rangé la maison. Je sais ce que c'est, les gens vous ramène des tas de truc à manger, comme si vous alliée mourir de fin alors que perdre un proche nous fait perdre completement l'appétit.
Quand je rentra chez moi je fut surprise de voir ma mère encore à la maison. J'avais pensé qu'elle serait repartie en voyage après l'enterrement, mais non elle est là assise dans la cuisine avec mon beau-père. Je n'ai toujours pas adressé la parole à ma mère ni à Bob. A vrai dire j'adresse la parole que à la mère de Jessica.
- Aby, assis toi s'il te plaît, nous devons te parler Bob et moi.
Je ne répond pas et je m'assis directement, une part de moi voudrais faire comme si elle ne m'avait rien demandé et allée dans ma chambre. Mais j'ai envie d'écouter ce qu'elle à me dire.
- Alors voilà, on s'inquiète beaucoup pour toi, tu recommence à faire comme avant et j'ai peur que ton état s'agrave. Alors nous avons décidé que tu retourneras au centre quelques temps.
- Il faut que tu sache que ce n'est pas une punition, nous voulons juste que tu aille mieux, reprend Bob.
Foutaise, j'ai juste envie de tout cassé dans leur maison de merde tellement je suis énervée. J'ai pas besoin de retourner dans ce foutue centre ce dont j'ai besoin c'est de temps pour faire mon deuil. Pas d'être enfermé dans un hôpital pour fou et shooter au médocs. Mais lui dire ça ne changeras rien. Je vais dans ma chambre et je vais préparer mes affaires. Plus vite je coopère plus vite je sortirai de ce centre de merde.
Le lendemain arrivé dans ce qui sera ma chambre pendant plusieurs jours, je me mets à tout casser, les infirmiers arrive et essaye de m'imobiliser. Je sens une aiguille me rentrer dans le bras, et mes paupière se ferme toute seule, laissant place à un sommeil profond.
Note de l'auteur
Voici une nouvelle partie de Jessica Jacobs. Alors vos impressions sur Aby, comment la trouver vous ? A quoi faisait référence la mère de Aby ?
Donner moi vos impressions en commentaires ou en priver. N'oubliez pas d'ajouter Jessica Jacobs dans votre bibliothèque si cette histoire vous plaît et en passant un petit like ça fait toujours plaisir.
Merci de m'avoir lu une prochaine partie sera publié dans les prochains joursBisous mes petits lutins 😘
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Jessica Jacobs
General FictionAllongée sur le sol, le regard dans le vide. Je sais qu'il est trop tard,qu'elle a perdu toute forme de vie, mais je veux la serrée une dernière fois dans mes bras. Je veux sentir son doux parfum avant que l'odeur de la mort prenne le dessus, je...