Cinquante nuances, Larry.

Chapitre trois partie trois.

-D'accord, on vas prendre un café.

Je suis rouge betterave. Il me sourit.

-Après vous, monsieur Tomlinson. 

Il se redresse et me fait signe de le précéder. J'avance dans le couloir, les genoux tremblants, des papillons dans l'estomac, le cœur battant a cent a l'heure. Je vais prendre un café avec Harry Styles.. Et en plus je déteste le café. 
Nous parcourront ensemble le vaste couloir jusqu'à l'ascenseur. On vas parler de quoi ? Qu'est ce que je peux bien avoir en commun avec lui ? Sa voix douce et chaude me tire de ma rêverie. 

-Vous connaissez Niall Horan depuis longtemps ? 

Ouf. Une question facile. 

-Depuis notre première année de fac. C'est un très bon ami. 

L'ascenseur arrive presque aussitôt. Ses portes s'ouvrent sur un jeune couple en pleine étreinte passionnée. Surpris et gênés, ils s'arrachent l'un a l'autre en regardant d'un air coupable dans toutes les directions, sauf la notre. 

Luttant pour rester impassible, je regarde fixement mes pieds, les joues roses. Quand je jette un coup d'œil à Styles a la dérobée, il me semble qu'il esquisse un demi-sourire, mais je n'en suis pas sûr. Le jeune couple se tait. Nous n'avons même pas de musique d'ascenseur pour faire diversion. 

Quand les portes s'ouvrent, a ma grande stupéfaction, Styles me prend par la main. Un courant électrique me parcourt. Derrière nous, le jeune couple étouffe ses gloussements. Styles sourit. 

-Les ascenseur, ça fait toujours de l'effet. 

Nous traversons le vaste hall de l'hôtel mais Styles évite la porte tournante : je me demande si c'est pour ne pas être obliger de me lâcher la main. 

Il fait doux par ce beau dimanche de mai et il n'y a pas beaucoup de circulation. Styles prend la gauche en me tenant toujours par la main. Harry Styles me tien la main. Personne ne m'a jamais tenu par la main. J'en ai le vertige, des picotement partout, et je lutte pour ravaler le sourire imbécile qui menace de me fendre le visage en deux. Un peu de dignité, Louis, m'implore ma conscience.

Nous parcourons quatre pâtés de maison avant d'atteindre Portland Coffee House, où Styles me lâche enfin la main pour m'ouvrir. 

-Voulez-vous choisir une table pendent que je prend nos consommations ? Que souhaitez-vous ? me demande-t-il, toujours aussi poli. 

-Je prendrais..euh.. de l'English Breakfast Tea, avec le sachet dans la soucoupe.

Il hausse les sourcil. 

-Vous ne voulez pas un café ? 

-Je n'aime pas le café.

Il sourit.

-Bon, alors un thé. Sucre ? 

-Non merci. 

Je fixe mes doigt entrelacé. 

-Voulez-vous manger quelque chose ? 

-Non merci. 

Je secoue la tête et il se dirige vers le comptoir. Je l'observe discrètement pendent qu'il fait la queue. Je pourrait l'admirer toute la journée.. Il est grand, mince, avec des épaules larges, et la façon dont son pantalon lui descend sur les hanches.. Oh, mon Dieu. A une ou deux reprise, il passe ses longs doigts gracieux dans ses cheveux bouclés. Hum.. j'aimerais bien lui faire ça. Je mordille ma lèvre inférieure en regardant mes mains. Le tour que prennent mes pensée m'inquiète.