Chapitre un troisieme partie.

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-J'ai plus de quarante mille salarié, Monsieur Tomlinson. Cela me confère de grandes responsabilités -Autrement dit, du pouvoir. Si je décidais du jour au lendemain que l'industrie des télécommunication ne m'intéressais plus et que je vendais mon entreprise, vingt mille personnes auraient du mal a boucler leur fin de mois.

Je reste bouche bée, sidéré par un tel manque d'humilité.
-Vous n'avez pas de compte a rendre a votre conseil d'administration ? 
-Mon entreprise m'appartient. Je n'ai aucun compte a rendre a qui que se soit.
Il hausse un sourcil, évidement je l'aurais su si je me serais documenté. Mais merde, qu'est ce qu'il est arrogant. Je change de tactique.
-Quel son vos centres d'intérêt en dehors du travail ?  
-J'ai des centres d'intérêt variés, monsieur Tomlinson, dit-il en esquissant un sourire. Très variés.
Je ne sais pas pourquoi mais la façon dont il me fixe me déconcerte et me trouble. C'es comme si il avais une idées derrière la tête.
-Que faites vous pour vous détendre ?
-me détendre ?
Il sourit, découvrant des dents si blanches et si parfaites que j'en ai le souffle coupé. il est vraiment beau. Personne ne devrai avoir le droit d'être aussi beau.
-Et bien, pour me "détendre", comme vous le dites, je fais de la voile, je pilote un avion, je m'adonne a diverse activités physiques. Je suis très riches, monsieur Tomlinson, et j'ai des passe temps onéreux et passionnant.
Je jette un coup d'oeil au questions de Niall, pressé de changer de sujet.
-Vous avez aussi investit dans l'industrie navale. Pour quelle raison ?
Pourquoi me met-il tellement mal a l'aise ?
-J'aime construire, savoir comment les choses fonctionnent. Et j'adore les bateaux.
-La, on dirais que c'est votre coeur qui parle, plutôt que la logique et les faits.
Les commissures de ses lèvres frémissent, et il me regarde comme si il me jugeait.
-Peut-être, mais certains disent que je suis sans coeur.
-Pourquoi ?
-Parce qu'il me connaissent.
Cette fois, son sourire est ironique.
-Et d'après vos amis, vous être quelqu'un de facile a connaitre ?
Je regrette aussi tôt d'avoir posé cette question, elle ne figure pas sur la liste de Niall.
-Je suis quelqu'un de très secret, monsieur Tomlinson,  je m'efforce de protéger ma vie privée. Je ne donne pas souvent d'interview.
-Pourquoi avoir accepter celle ci ?
-Parce que je suis l'un des mécènes de l'université, et que je n'arrivais pas a me débarrasser de monsieur Horan. Il n'a pas arrêter d'harcelé mon service de presse, et j'admire ce genre de ténacité.
Je suis bien placé pour savoir a quel point Niall peu être tenace. C'est d'ailleurs pour cette raison que je suis ici, a me tortillé devant Styles.
-Vous investissez aussi dans les technologie agro-alimentaire. Pourquoi ce secteur vous intéresse-t-il ?
-On ne peu pas manger l'argent, monsieur Tomlinson. Et il y a trop de gens sur cette planète qui n'ont pas  de quoi manger.
-Alors c'est de la philanthropie ? Nourrir les affamés est une cause qui vous tien  coeur ?
Il hausse les épaules, évasif.
-C'est un investissement.
J'ai l'impression qu'il ne me dit pas tout. Ca ne colle pas. Nourrir les affamé ? Je n'y vois aucun bénéfice financier, seulement de l'idéalisme. Dérouté par son attitude, je jette un coup d'oeil a la question suivant.
-Avez vous une philosophie ? Si oui laquelle ?
-Je n'ai pas de philosophie en tant que telle. Peut être un principe directeur, celui: "Tout homme qui acquiert la capacité a prendre pleine possession de son propre esprit peu prendre possession de tout ce a quoi il estime avoir le droit." Je suis très individualiste, très déterminé. J'aime controlé - Moi même et ceux qui m'entourent.
-Vous aimez les biens matériels ?
Vous êtes vraiment un maniaque du contrôle.
-Je veux les posséder si je les mérite, mais oui, pour résumer, je les aimes.
-Cela fait-il de vous un consommateur compulsif ?
-En quelque sorte.
Il souris sans que ce sourire atteigne ses yeux. Encore une fois, cette réponse contredit son désir de nourrir les affamés de la planète. Je ne peu pas m'empêcher de penser que nous sommes en train de parler de tout autre chose, sans avoir la moindre idée de ce dont il s'agit. Je déglutit. Il fait plus chaud dans la pièce tout a coup. Ou alors, c'est moi ? J'ai hâte que cet entretien se termine. Niall doit avoir assez de matière maintenant. Je jette un coup d'oeil a la question suivante.
-Vous avez été adopter, en quoi pensez vous que cela aie influencé votre parcours ?
Aie. C'est vraiment une question indiscrète. Je le dévisage espérant ne pas l'avoir choqué. Il fronce les sourcils.
-Je n'en ai aucune idée.
Cela excite ma curiosité.
-Quel age aviez-vous lorsque vous avez été adopter ?
-Cette information est publique, monsieur Tomlinson, rétorque-t-il sèchement.
Et merde. Evidement, si j'avais su que j'aurais fait cette interview, je me serais documenté.
Désarçonné, je poursuis :
-Vous avez du sacrifié votre vie de famille pour votre travail.
-Ce n'est pas une question, lache-t-il.
-Désolé.
Je me recroqueville. Il m'a grondé comme un enfant désobéissant. Je fais une seconde tentative.
-Avez vous du sacrifier votre vie de famille pour votre travail ?
-J'ai une famille, un frère, une soeur et deux parent aimant, cela me suffit largement.
-Etes-vous gay, monsieur Styles ?

Cinquante nuances, Larry.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant