9h37.
J'avais finis mon premier dossier de la journée, il m'en restait encore une bonne dizaine avant de pouvoir aller déjeuner. Comme je l'avais prédis il n'y avait pas beaucoup de monde aujourd'hui, ce qui était inhabituel mais extrêmement plaisant. Je passais mes doigts dans ma mèche de cheveux, ils étaient de plus en plus long et les racines de ma couleur naturelle se voyait de plus en plus, car oui je me les teiniais, de couleur blond. Ma base était châtain clair, la première fois que je me les avais teins, c'était après avoir perdu un pari stupide avec un ami à Yovanna qui était aussi stupide que son "gage". Bref tout était stupide dans cette histoire, même mon ex petite amie.. J'avais bien entendu jouer le jeu malgré les plaintes de ce qui me servait de copine à cette période et étais allé chez le coiffeur la jour même pour me faire blond platine. Je me souviens encore de la réaction de mes "proches", du moins des proches de Yovanna et cette dernière, j'avais la chance de n'en avoir rien à faire car sinon je serais sûrement répartis en trombe chez le même coiffeur pour m'enlever tout ça. Au final tout le monde avait fini par prendre goût à ma nouvelle apparence et moi de même. Quelques semaines plus tard j'y étais donc retourné pour refaire les racines et ainsi de suite, c'était la seule chose que je faisais vraiment pour entretenir mon apparence avec le sport, qui n'était pas un besoin d'apparence mais un besoin de s'échapper. Taper dans un sac faisait un bien fou, du moins pour ma part, j'aimais aller au delà de mes capacités encore et encore, jusqu'à ne plus pouvoir marcher du aux courbatures accumulées de jour en jour. Ces derniers jours je ne prenais plus trop le temps d'aller à la salle de sport, ça expliquait peut être pourquoi j'étais un peu tendu depuis le début des fêtes. Je m'étirais longuement avant de me replonger dans le travail jusqu'à ce que j'entende un cri. Je fronçais des sourcils puis secouais la tête, les gens avaient des réactions étranges durant les fêtes. Quelques secondes plus tard un second cris perça le silence, j'optais mes lunettes, car sans elles je ne pouvais rien faire au bureau du à ma myopie. Et me levais puis traversais la pièce jusqu'à l'entrebaillement de la porte. Des personnes en tenues de pompiers ainsi que plusieurs en uniformes de police se tenaient dans le hall du bâtiment, je fronçais une nouvelle fois les sourcils me demandant ce qu'il pouvait bien se passer pour attirer tant de monde sur mon lieu de travail puis je me souvins de la femme à terre ce matin. Quelqu'un avait sûrement appeler les pompiers, mais ça n'expliquait pas la présences des agents de police. J'ajustais mon blaser et lissais ma chemise puis me dirigeais vers le groupe d'employer qui c'était fait du coter droit du hall. Pas que cette histoire ne m'intéresse mais le fait que je ne fasse pas le curieux dans cette histoire pouvait paraître louche alors qu'en fait je me fichais juste de savoir la cause de cette agitation. J'eus à peine le temps d'arriver vers mes collègues que l'une d'elle, du nom de Stessy se jeta sur moi paniqué. J'essayais de ne pas le montrer mais j'étais sur le point de mourir d'asphyxie en ce moment même, en étant si proche de cette femme qui avait du se plonger dans la bouteille de son parfum pour sentir autant. C'est après seulement plusieurs dizaines de secondes qu'elle se détacha un peu de moi, ce qui me permit de respirer un peu d'air vitale, puis elle se mit à parler :
Stessy : "Kim est morte."
Et c'est après ces 3 mots qu'elle fonda en larmes. Je lui tapais doucement l'epaule pour paraître réconfortant mais ce que j'avais l'impression de faire c'est tapoter un chien après que ce dernier avait obéit en s'essayant. Vous savez quand vous felicitez votre chien en lui mettant de petite tape amicale sur le flanc en lui répétant sans cesse que c'est un bon chien ? Voilà à quoi j'avais l'impression de ressembler avec cette Stessy. En omettant le fait qu'un chien sentait bien meilleur que cette femme. Je la poussais légèrement de ma chemise afin d'éviter qu'elle la tâche avec ses plusieurs couches de maquillage puis la laissa complètement seule afin de m'approcher un peu plus des 3 hommes en uniformes qui se tenaient à quelques mètres de nous. Ces derniers paraissaient inquièts mais essayaient, du mieux qu'ils le pouvait, de le cacher. J'arrivais devant eux et leur demandais ce qu'il se passait. L'homme qui semblait le moins atteint à ce "drame" me répondit :
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Emptiness | Justin Bieber |
FanfictionVous aimez votre vie ? Enfin la vie ? Qui vous permet d'évoluer et d'apprendre de nouvelles choses chaque jour ? Quelque soi votre réponse imaginez une vie sans émotions ni sentiments. Une vie ou chaque jour qui passe vous devez faire la même mascar...