XII

162 22 7
                                    

2 mois plus tard

"COUUUUURS !"

Je cours aussi rapidement que mes jambes puissent le faire. Ma respiration est saccadée et mon point de côté rend ma course encore plus compliqué. Les hurlements de Leila m'encouragent à continuer ma lancé et à ne pas flancher.

"JUSTIN ! COURS !"

Je la regarde courir devant moi, ses cheveux s'entremèlent sur son visage dès qu'elle se retourne pour vérifier si je la suis toujours. Je ne sais plus ou nous sommes, je ne sais plus ou est Jake, ni s'il va bien. J'entends les foulées de ces connards qui nous poursuivent se rapprocher petit à petit. J'accélère encore malgré la douleurs que je ressens au niveau de mes mollets, afin de rattraper mon amie.

Eux, sont encore loin, ce qui me laisse un peu d'avance. Je l'aggripe par le bras et la plaque contre le mur situé à quelques mètres de moi. Elle me regarde surprise avant de m'hurler :

"MAIS QU'EST CE QUE TU FOUS ! IL FAUT QU-"

Je l'embrasse précipitement avec une pointe de tendresse, elle répond à mon baiser de la même manière que les précédents puis se recule. Nous sommes essoufflés, du à notre course. Les pas se rapprochent encore et toujours. Je prends la parole pour la première fois depuis que nous nous sommes mit à courir :

"Rends toi dès que tu peux à la Nouvelle Orléans, elle sera ici pour t'accueillir, tu pourras rester chez elle jusqu'à ce que tout ça se termine."

Au file de mes paroles je l'a vois peu à peu se décomposer devant moi. Ça ne lui plait pas mais nous n'avons plus le choix. Elle n'a plus le choix.

"Justin non je-"

"Tais-toi et cours maintenant ! Je te rejoindrais si je le peux, je te le promets ! Je dois retrouver Jake et tu sais aussi bien que moi qu'ils n'en sont pas après toi."

Elle me regarde tristement quelques secondes puis m'embrasse sur la joue cette fois-ci avant de se retourner et de se mettre à courir une nouvelle fois. Je l'a regarde quelques secondes puis pars dans une autre direction.

Je cours encore plus vite que précédemment, comme je l'avais prédis ces cons m'avaient suivit moi et non Leila. Je tourne dans une ruelle, je ne sais pas où je vais, mon coeur est à deux doigts de l'arrêt cardiaque. Je regarde devant moi et découvre avec horreur un cul de sac. Je suis fichu.

Ses hommes arrivent devant moi, ils sont six. Eux aussi sont essoufflés mais essayent de ne pas le montrer. Ils se rapprochent encore et toujours, jusqu'à ce que l'un m'attrappe le bras et me positionne devant lui, de façon à ce que je ne puisse plus bouger.

Un second, le plus grand de la bande, m'afflige un coup de pied au niveau de l'abdomen. Puis deux, et trois, jusqu'à n'en plus finir. Je perds conscience quelques secondes avant de revenir à moi et de sentir à nouveau cette douleur atroce. Ce petit manège dure une bonne dizaine de minutes, puis un troisième homme prend le relais.

Il s'attaque cette fois-ci à mes genoux. J'essaye de resister quelques minutes puis finis par abandonner en sentant la puissance de ses coups, qui m'obligent à me me mettre à genoux.

Ses enculés sont tous hilare, des insultes fusent en s'additionnant avec les coups de pieds. Je n'en peux plus, je suis épuisé de cette violence et de mes cris, qui augmentent un peu plus chaques secondes.

C'est au tour du quatrième homme désormais, je suis toujours à genoux mais ne les regarde plus, j'ai la tête baissée au sol. Je n'ai même plus la force d'ouvrir les yeux.

Une main m'aggripe le cou et m'oblige à relever la tête, je n'ai pas le temps de comprendre grand chose que je reçois un coup de poing sur le nez. Le craquement de mes cartilages et mon saignement de nez me font comprendrent qu'il est cassé. Je prends une multitudes de coups, sur la face désormais, j'hurle à pleins poumons.

J'essaye de penser à autre chose, de jouer sur mon mental, en vain. Je pense à ce qu'ils ont pu faire à Jake et ce qu'ils vont faire Leila s'ils l'a retrouvent.

Un goût salé, se mélange au goût de mon sang dans ma bouche. C'est à ce moment que je me rends compte que je pleure. Pas de tristesse ou de joie, mais de douleur.

Je n'ai plus le souvenir de la dernière fois que j'ai pleuré, mais j'étais sur et certain que je n'avais pas plus de 4 ans.

Les picotements au niveau de ma machoîre deviennent de plus en plus intense. S'il continu, il va finir par me la briser.

Il s'arrête enfin puis l'enfoiré qui me tenait depuis tout ce temps fini par me lacher. Je tombe à terre, sans même avoir le reflex de me rattraper avec les bras. Mon torse et ma tête déjà endoloris frappent à leur tour le sol. Je sens de nouveaux coups, au niveau du dos désormais mais je ne regarde pas la personne qui me les inflige.

Je n'hurle plus, je n'en ai tout simplement plus la force, même si la douleur est toujours là et n'a pas changée.

¤¤¤

Les coups se sont enfin arrêtés, je me fais traîner contre le bitume, jusqu'à un fourgon, dont je ne tarde pas à me retrouver dans le coffre. Je n'ai pas les mains liés, ils savent tout comme moi que je n'aurais pas la force de tenter quoique ce soit.

Le moteur démarre et je m'endors enfin.

¤¤¤

Je me réveille, les mains liés à une chaîne, reliée à une pierre. Nous sommes sur le quai d'un port, il fait nuit désormais. Je sais que s'en est finit pour moi et sans que je n'en comprenne la raison, je ressens un soulagement.

Ils ne sont plus six mais quatres à présent. Ils m'aggripent, je sais ce qu'ils s'appraitent à faire mais je ne montre aucune résistance. Je sais que ça ne servirait à rien.

Je suis à deux pouces de chavirer dans l'eau quand j'entends un hurlement. Je regarde autour de moi en me demandant si je venais de crier sans le vouloir, ou non. Les cagoulés se sont tous retournés dans le même sens, ce qui me fait deviner que ce n'était pas moi.

Pour la première fois, l'un d'eux prend la parole :

"Ok, on le jette et on va voir ce que c'est que cette merde."

Tous hôchent la tête et me poussent à l'eau.

Je ressens la froideur du lac se propager de part et d'autres de mon corps. Mon instinct de survit se réveil et je me débats en vain contre ses chaînes métaliques. L'eau fini par rentrer dans mes poumons, j'essaye de la faire resssortir sans succès, chaque secondes me tue un peu plus. Je ferme les yeux et repense à ce qu'il s'est passé pour que j'en arrive là.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

HELLO ! Je trouvais que la fiction devenait un peu ennuyante et j'ai voulu tenter un peu d'action.

Qu'en pensez vous ?

Je ne sais pas si certains l'ont remarqués mais j'ai écris ce chapitre au présent oour essayer aussi. Dites moi si vous préférez comme ça ou non !


Emptiness | Justin Bieber |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant