Chapitre 4

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-Génial ! s'écria Lily en entrant la première dans la salle à manger. Des spaghetti !
-Oh non ! souffla Sirius en l'entendant. -Je suis ravie de voir que tu aimes ma cuisine, le taquina Amy.
-C'est pas ça, se reprit-il. Mais avec la cousine de James, on n'a mangé que des spaghetti.
-Ha bon ?! s'étonna le jeune Potter. Tu n'as pas eu de chance ! Moi, j'ai eu des légumes, du riz et j'en passe...
-Faux frère ! lui lança Sirius en le foudroyant du regard.
-Bon arrêtez de vous disputer, de toute manière, nous mangeons de la jardinière de légume !
-Lily, tu t'es bien moquée de moi, grimaça Padfoot.
-C'est des navets ?? demanda-t-elle en feignant l'étonnement. Je croyais que c'était des pattes !
-Pour votre information jeune fille, les navets ressemblent aux pommes de terre, pas aux spaghetti !
-Il faudra que je pense à changer de lunettes alors, parce que d'ici je vois des spaghetti.
-Lily, tu n'as pas de lunettes !
-Ah ! Ça doit être ça alors le problème ! s'écria-t-elle. Potter, tu peux me passer les tiennes ?
-Pff, souffla Sirius. N'importe quoi. Quel manque de bonne fois ! Tout ça pour ne pas avouer que j'ai raison et pour garder Mon petit coin de paradis ! Lily se rapprocha de lui avec un grand sourire.
-Allez ma p'tite momo ! C'était pour rigoler ! dit-elle en lui ébouriffant les cheveux.
-Ma p'tite momo ?! ria Mr Lupin.
-Oui, expliqua Lily en se mettant à table avec les autres. Ça va plus vite à dire que 'ma petite molaire mordante'.
Les trois maraudeurs furent prit d'un fou rire, vite suivit par Lily, alors que les deux adultes étaient dubitatifs. Durant le repas, les étudiants leur expliquèrent que Sirius avait envoyé une histoire dont le personnage principal était une molaire et que le surnom n'était autre que le titre de l'histoire.
-Mais vois-tu, c'est James que tu devrais surnommer ainsi, c'est lui qui a écrit l'histoire entièrement. Je
n'ai fait que de la recopier, leur apprit Sirius.
-C'est vrai Potter ?! s'étonna Lily en fixant le jeune homme, assit en face d'elle.
-Oui, dit-il en baissant les yeux, gêné.
-Et bien, chapeau ! Tu as fait fort ! C'est l'une de mes préférée d'entre toute ! s'écria-t-elle, enthousiaste.
-Remus, souffla Sirius, mais si discrètement que même les voisins l'auraient entendu s'ils n'étaient pas partis en vacances. Tu te rends compte de la chance que tu as ?
-Pourquoi ? demanda l'intéressé, ne sachant pas où voulait en venir son ami.
-Tu viens d'assister à un évènement qui va paraître dans les journaux demain en gros titre, et dont tous les livres d'histoire parleront dans quelques années : James ne s'est pas vanté d'un compliment de Lily ! Je vous accorderais que jusque là, seulement la moitié des livres d'histoire s'en serait souciés. Mais ce n'est pas tout. James a été timide et Lily a tellement aimé une de ses oeuvres qu'elle en est devenue une de ses préférées –après les histoires sortant directement de mon cerveau génialissime, c'est pour dire !-.
James rougit, Lily fixa Sirius et les quatre autres riaient ouvertement.
-Tu te crois drôle ? demanda la jeune fille. Mais si tu veux Sirius, moi aussi je peux te faire des blagues comme ça. -Non merci, ça ira ! Ils finirent le repas et les adolescents montèrent au deuxième étage, où les maraudeurs préparèrent une farce pour la rentrée pendant que Lily écrivait dans son journal intime à leur côté.
-Ça ne marchera pas ! les avertit la jeune fille, en relevant sa tête de son cahier, après trois quarts d'heure.
-Si tu ne dis rien, ça ne peut que fonctionner ! assura James. Notre plan est sans faille !
-Nous verrons bien, reprit-elle en haussant les épaules d'un air indifférant, replongeant dans son journal. Mais votre plan si génial ne prend pas en compte la femme qui passe avec les friandises. Les trois garçons se regardèrent dépités. Ils venaient de passer presque une heure sur la blague et voilà qu'en deux phrases, tout s'effondrai. Sirius lança de frustration sa plume sur les parchemins étalés devant lui, en laissant échapper un chapelet d'injures et renversant l'encrier qui éclaboussa le T-shirt de James par la même occasion. Remus réprimanda son ami en lui rappelant que si sa mère l'entendait, il risquait d'avoir de gros ennuis et d'avoir mal aux oreilles pendant au moins trois jours.
-Comment as-tu pu l'oublier Prongs ? se plaignit Padfoot en reprenant sa plume.
-Pourquoi serait-ce de ma faute ! Je ne suis pas obligé de penser à tout, vous êtes là aussi ! se défendit-il en nettoyant ses vêtements d'un simple mouvement de baguette.
-Mais Moony...c'est Moony. Il ne fait pas attention aux filles à par Lily, Sally, Mélodie, Katy...en fait, je crois qu'il ne remarque que les filles dont le prénom se finit par le son 'i', et tu sais que la dame bonbons s'appelle Tara. -N'importe quoi, riposta James. Qu'est-ce que tu fais de Amelia, Juliette, Isabelle...
-Ce sont des exceptions, ajouta Sirius. Et moi, je ne fais pas attention aux filles inaccessibles.
-Qu'est-ce que tu veux dire ??
-Tu nous bassines depuis des années avec quelqu'un que tu sais très bien te dira toujours non !
-C'est mon jour aujourd'hui, se lamenta James. Qu'est-ce que je t'ai fait ?
-Absolument rien ; c'est juste que...
-Que quoi ?
-Que les situations étaient propices à ses remarques, répondit Remus distraitement en fixant leur plan de bataille. Maintenant arrêtez vos enfantillages, on a du travail qui nous attend. Au fait, merci Lily !
-De rien, répondit-elle amusée par l'attitude des maraudeurs.

Un livre trop convoitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant