Imagine avec les 5 SOS

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Quelle magnifique journée vient de se terminer, pensais-je allongée dans mon lit. Ah, il faut surement que je vous raconte…

*Matin*

En me levant ce matin, je ne pensais pas du tout me coucher si heureuse. En fait, à l’interclasse, un gars plutôt populaire du secondaire, Luke, m’a fait un croche-pied alors que j’avais de nombreuses feuilles en main. Evidemment, elles se sont avec ma chute, éparpillées sur le sol. L’élève s’est emparé d’une liasse de feuilles, il s’agissait de mes cours. En voyant cela, il s’est empressé de sortir un briquet de sa poche et de l’approcher des pages. Il ouvre son briquet et brule petit à petit mes feuilles. Je ne me rendis compte de son geste qu’aux rires des autres élèves.

Mes yeux se posèrent sur lui, lançant des éclairs. Il me répondit par un sourire prétentieux car il me savait dans une position délicate. Comme il est « populaire » et moi pas, les autres le soutiendrait et en moins de temps qu’il n’en faut pour que la sonnerie sonne l’heure du déjeuner, dans  une heure, tout le lycée aurait été mis au courant. Cependant, de nature impulsive, je me jetais sur lui et réussis par un effet de surprise à lui faire lâcher le briquet.

Les élèves sont très étonnés, auparavant, je n'osais jamais faire le moindre geste, ou même, prononcer le moindre mot ! Mais là, il fallait que je me défoule, que je me montre moi-même, et surtout de ne plus me laisser faire ! Il me regarde avec un regard de tueur, s’il avait eu des fusils à la place des yeux, je serais morte sur place ! Je lui fais une sorte de sourire hypocrite, reprend mes feuilles et repart sous les regards ébahis des autres lycéens.

Comme je l’avais prédis, à l’heure du repas le lycée entier est au courant de mon accrochage. A mon habitude, je prends place sur une table à l’écart et commence mon repas lorsque je suis interrompue par un « populaire », Michael (un de la bande de Luke). Enfin « interrompue », disons plutôt que ce garçon m’a renversé très malencontreusement le contenu de son plateau dessus. Il arbore un sourire fier qui fait remonter en moi toute la colère de ce début de matinée. Sans l’ombre d’un scrupule, je m’empare de mon assiette et lui plaque sur le torse, en guise d’excuse, je trempe une de mes serviette dans mon verre (de lait) de essuie son tee-shirt ce qui a pour effet d’étaler davantage mon repas sur lui. C’est à mon tour d’arborer un sourire de contentement. Sur ce, je sors du réfectoire. L’après-midi s’annonce alors plutôt bien. Mis à part le fait que je n’en profiterais surement pas.

*Après-midi*

En effet, j’ai deux heures de français avec deux autres membres de la bande, Calum et Ashton. Ils sont, comme par hasard, assis de part et d’autre de ma place habituelle. Ce qui ne s’était jamais produit avant, je sens que ces heures vont être longues, très longues. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Ils commençent le cours par découper chacune des feuilles qui se trouve dans mon trieur.

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