Chapitre 7 : Attitude pertubante.

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23 février 2016

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, même si j'ai cette impression qu'ils diffèrent peu depuis mon arrivée.

Quand il ne pleut pas, les nuages laissent timidement passer les rais de lumière. L'hiver est humide cette année, nous laissant transis du soir au matin. Le manoir a beau être doté d'un système de chauffage central, l'humidité régnante dehors, nous glace aussi à l'intérieur.

Comme je l'avais dit à Alistair, je me suis installée dans la bibliothèque qui jouxte le bureau, afin d'apaiser les tensions et le laisser travailler.

Depuis une semaine, je passe mon temps à jongler entre les dossiers que Me Hollinger m'a remis et les dossiers que je reçois par mail du bureau, pour aider au mieux Joshua et remplir ma tâche au mieux.

C'est la folie, c'est tout juste si j'ai le temps de mettre le nez en dehors de la bibliothèque. Chaque soir je finis épuisée et mes conversations avec Joshua en sont d'autant plus courtes. Il me manque à un tel point que je fais taire par le travail ce sentiment qu'il me manque quelque chose pour que je me sente complète.

Poussant un soupir, je me lève de ma chaise, m'étire et vais remettre un morceau de bois dans la cheminée de la bibliothèque.

J'en ai assé de ses chiffres qui dansent devant mes yeux depuis une semaine, c'est pas croyable comme les affaires de ma grande tante sont dispersées. Elle a des avoirs et des actions dans différentes compagnies, c'est à la limite du fouillis. Je ne comprends qu'elle ai pu se diversifier autant.

Dans tous les cas, j'en arrive enfin presque au bout et je pourrais décider de ce que j'en fais sous peu. Peut être que le mari de Jeannie pourra me conseiller quand j'irais les voir.

Je m'apprête à aller faire un tour dehors quand je suis stoppée dans mon élan par la sonnerie d'un téléphone. J'attends pour voir si quelqu'un décroche mais rien, le téléphone continue à sonner. Je me rends dans le bureau pour prendre la communication.

- Allo?

- Bonjour, Je souhaiterais parler à Mademoiselle Spencer!

- C'est moi.

-Bonjour, très chère, c'est Liz Barstow.

- Bonjour Mme Barstow, que puis-je pour vous?

- J'espère que je ne vous dérange pas? On m'a dit que vous aviez beaucoup de travail.

- Pas du tout Mme Barstow, j'allais faire une pause.

- Je ne vous dérangerai pas longtemps. Mon mari et moi souhaitons vous inviter à venir dîner au domaine.

- Avec plaisir!

- Parfait! Êtes vous disponible ce soir?

- Ce soir? Euh, oui pourquoi pas, à quelle heure?

- Venez pour dix-neuf heures.

- Pouvez-vous m'expliquer par où je dois passer pour venir?

- Ne vous en faîtes pas, Alistair vous conduira, lui et mon fils sortent en ville ce soir, il me semble. Mon mari, ou un employé du domaine vous raccompagnera.

- Merci.

- Je vous laisse, à ce soir Melle Spencer.

- A ce soir Mme Barstow.

Suite à l'appel de Mme Barstow, je vais dans la cuisine informer Irène que je ne serais pas présente ce soir et par là même je lui donne sa soirée. Irène et moi nous entendons relativement bien, sauf quand il s'agit du travail, j'ai le sentiment que cette dernière craint que je ne la renvoie, si bien qu'elle s'emporte quand je lui fais savoir qu'elle peut terminer sa journée en fin d'après midi.

Elyana .( Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant