Chapitre 8:

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14h40:

Point vue de Jack:


Quand mon père est arrivé et il ne nous a pas adressé une fois la parole. Il est directement allé voir la mère d'Ashley pour lui dire bonjour.

Finalement Ashley à peut être raison...
Nos parents vont peut-être finir ensemble... mais ça voudrait surtout dire qu'il ne pourrait plus rien se passer entre elle et moi. Rien que d'y penser je préférerais chasser cette idée de ma tête.

Channel attendait patiemment l'arrivée de Miranda et dès qu'elles se sont vues elles sont allées dans le jardin pour nous saluer, puis sont allées jouer.
J'aime bien les voir toutes les deux. Elles sont vraiment mignonnes.

Quand mon père est arrivé avec la mère d'Ashley à son bras, j'étais vraiment pas bien. Je me suis demandé pourquoi il fallait que ça ce passe ainsi... au moins voyons le bon côté des choses il est venu nous dire bonjour.
C'est vraiment chaud de voir à quel point une si petite chose peut vous révéler fatale et surtout faire basculer votre vie. Par exemple la rencontre avec Ash', je n'aurais jamais cru qu'elle deviendrait si importante pour moi, et ce, seulement en quelques jours. C'est juste impensable...

Sérieusement? Se révéler fatale et faire basculer votre vie? En plus de ça en exemple Ashley!? Elle est si importante que ça? Depuis quand?

Kate est une bonne personne elle est intentionnée et je pense qu'elle ne ferai aucun mal à mon père. Ça se voit dans ses yeux, elle le regarde amoureusement. C'est bien pour eux, c'est bien pour Kate et mon père. C'est aussi bien pour Miranda et Channel. Mais pour nous, pour Ashley et moi, comment est-ce qu'on va faire?
Tout a coup un sentiment de crainte pris possession de mon corps tout entier. Je n'avais jamais ressenti une telle chose auparavant...

Il y a cinq ans:

Quelques années avant, j'aimais bien l'adrénaline, j'aime toujours ça d'ailleurs hein. Mais c'est pour ça que j'ai fini en garde à vue et en cure de désintox. L'alcool me faisais sentir plus vivant, plus libre. Je fumais aussi pas mal de joints. J'étais pratiquement tout le temps défoncé. J'en pouvais littéralement plus. Quand ma mère est partie du cocon familial, j'étais dévasté et j'ai commencé à traîner avec de mauvaises personnes à m'entourer d'abrutis qui sortaient une cigarette de leurs paquets toutes les deux minutes et qui se bourraient la gueule vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'ai fini par m'y mettre et j'ai aussi suivis leurs conneries, je n'étais plus du tout à la maison et m'en fichais de ce que mon père en pensait. Ils étaient aussi de vrais salops, des connards professionnels. Les filles ne les resistaient pas. Mes "amis" les séduisaient, les baisaient et les jetaient par la suite.De vrais salopards, et, quelque part, j'en étais devenus un aussi! Quand je rentrais, défoncé ou bourré,ou bien les deux à la fois, je m'engueulais avec mon père. C'étais le rituel pour pratiquement chaques soirs. Mon père c'est remarié ou fiancé avec Abigaelle, c'est la mère de Miranda donc c'est ma demie sœur en fait. C'est super compliqué à accepter comme situation.
Du jour au lendemain votre père rencontre soit disant "l'amour de sa vie", qui je précise, à seulement 23 ans, à son lieu de travail en plus, et comme le hasard fait si bien les choses, ils ont un enfant ensemble et la cerise sur le gâteau, la mère se barre parce qu'elle n'assume pas ses putains de responsabilités de parents.

Un gosse qui hurle chaque nuits s'immisce comme si de rien était dans votre vie.
Ça ne m'a pas empêché de continuer mes conneries jusqu'à ce que mon père m'envoie en cure, enfin un espèce de centre. Au fond je m'en foutais parce que je voulais partir loin d'ici depuis longtemps.

Mon entrée au lycée m'a fait changer pas mal d'habitudes surtout les mauvaises. En exemple: je n'ai pas toucher à une bouteille d'alcool depuis plus de six mois.
Je me souviens que une semaine avant que mon père me présente Abigaelle, le poste de police l'avais appelé pour venir me chercher, quand j'ai vu la tête de mon paternel j'ai pas pu me retenir de rigoler. Il me foudroyait du regard, j'ai cru qu'il allait me tuer s'il continuait à me fixer comme ça. En plus j'étais pas le seul à avoir fait cette connerie. Les flics avaient expliquer à mon père le délit commis par ma bande de pote et moi. C'etais pas grave du tout en plus. J'avais taguer à la bombe rouge un mur:" j'emmerde le monde" et après j'avais dessiné un truc à côté mais je me souviens plus de ce que c'était. Pas de chance pour nous, les flics patrouillaient au mauvais moment du coup ils nous ont embarqués avec eux au poste. Malheureusement pour mon père ça n'allait pas être la dernière connerie que j'allais faire, surtout avec une bande "d'amis" pareil...
J'ai continué sur ma lancée et j'allais pas m'arrêter de si tôt. Dommage. Un moment donné je m'étais un peu calmé et mon père pensais que tout ça étais fini, que nous allions enfin avoir une relation père-fils fusionnelle, et bah nan! J'ai tapé encore plus fort quand ma phase "calme" étais terminée. Je me suis mis à boire tel un toxico et je brisais notre famille petit à petit en faisant ça, je pense que le pire de tout c'est que j'en étais conscient mais j'avais l'impression d'être invincible, que personne ne pouvais m'arrêter. J'étais comme dans une sorte de folie. En réalité j'étais seulement un adolescent sans repères concrets. C'était une période où je me cherchais même si je le fais encore aujourd'hui. C'étais vraiment une période où je cherchais à avoir confiance en moi et aussi à trouver désespérément un sens à ma petie vie. Malheureusement je trouvais tout ça dans l'alcool, les soirées et les coups d'un soir. J'étais une espèce de Don Juan qui traînais dans les bars, les clubs, les pub et aussi les fameuses boîtes de nuits... disons que c'est ce qui rytmait mes nuits.

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