Chapitre 15

1.1K 104 8
                                    

Chapitre 15

Moi: Mais il va bien voir que ce n'est pas les autres!

Naamah: Tu oublies trop vite, petite tête.

Elle veut sans doute parler de son pouvoir, elle le manipule?

Je ne sais pas si je dois, ou non, partager son secret avec les jumeaux. Dans le doute, je passe à autre chose.

Moi: Bon, je comprend pas trop comment tu veux faire là?

Naamah: C'est mon petit secret.

Bon Dieu je déteste les secrets maintenant.

Nathan: Tu me donne pas trop envie de te faire confiance. Tu dis être de notre côté mais t'es vachement mystérieuse.

Elle sourit et regarde le sol, je crois bien qu'il l'a piégé.

Naamah: Bon d'accord. Je vais manipuler son esprit pour qu'il croit que ce soit Lachlan.

Les jumeaux se regardent entre eux, sans comprendre un mot de ce qu'elle raconte.

Bon, apparemment elle n'a pas peur de dévoiler son pouvoir.

Nathan: Je comprend pas trop.

Naamah: Je peux effacer les mémoires pour un certain temps. Et Lachlan est un garçon de ma meute.

Nathan: Mais tu veux lui effacer quoi là? Tu peux effacer mais pas manipuler.

Il est vraiment intelligent le bétail.

Naamah: Qui te dis que je n'ai que ce pouvoir là?

Elle a clairement du répondant.

Nathan: Mais pourquoi tu continue d'être mystérieuse?

Je crois que c'est lui qui marque le point.

Moi: Bon attendez, Naamah, tu serais vraiment prête à mentir et faire exclure quelqu'un de ta meute pour nous?

Elle hausse les épaules tout en continuant de me fixer. Un silence gênant s'installe sans qu'elle me lâche du regard. Ca y est! Elle pense!

"Il oublie que je suis son âme soeur, que je ferais tout pour lui."

Naamah: Tu oublies vite, petite tête.

Sur ces mots, elle se volatilise et nous laisse à trois, au milieu de la forêt dense et maintenant sombre.

Eden: C'est quoi de cette folle?

Nathan: Je la trouve bizarre.

Moi: Elle est juste... différente?

Nathan: T'es juste... amoureux?

Moi: N'importe quoi! Commence même pas!

Eden se met à rire comme un idiot. Je suis un peu vexé je dois avouer, je déteste que quelqu'un prétende savoir ce que je ressens.

*******

Nous sommes lundi matin, mon réveil n'a pas sonné puisque je l'avais détruit. De toute façon, faut pas rêver, j'irais pas en cours. Une fois debout, j'enfile un short et un sweat et me dirige vers la cuisine pour boire mon habituel verre de lait froid. J'y croise mes parents qui n'osent même pas me regarder. Pourtant je sais qu'ils meurent d'envie de me parler, mais je pense qu'ils connaissent à l'avance ma réaction.

Ma mère: Angelo je suis désolée.

Oh! Elle a osé!

Contrat avec le surnaturel - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant