Chapitre 20

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Chapitre 20

Moi: Oui, on peut faire comme ça. Trois jours tu dis?

Naamah: Oui, c'est ce qu'il a dit.

Moi: Ok... tu sais à quel moment de la journée?

Naamah: Ça se passe toujours le matin, au réveil.

Moi: Bon, alors je ramènerais Mona à la cabane dans la nuit, c'est bon?

Naamah: Parfait.

Je réussis à décrocher un minuscule sourire de coin en la fixant. Enfin ça va se terminer, du moins, si on arrive à les battre...
Je plonge dans mon lit et pose mes doigts froids sur mes paupières, je suis exténué. Naamah s'installe près de moi le regard vide, pensive.

Moi: Ça va pas?

Naamah: Si, tout vas bien.

Elle sourit mais j'ai un doute. Malheureusement je n'arrive pas à lire sa pensée, c'est comme ci elle contrôlait ce qu'elle pense, bizarre. Elle dépose un baiser sur mon front puis lâche ma main pour passer par la fenêtre.

******

Je me réveille avec le bruit de la pluie qui claque contre la vitre. Assis sur mon lit, j'hésite à me lever déjeuner et voir mes parents, avec ce qu'il s'est passé hier. Mais aujourd'hui je dois leur donner mon plan et avouer que la bataille aura lieu dans trois jours et que tout est prévu. J'enfile un short et mon sweat habituel et, les cheveux ébourifés, je me dirige dans la cuisine où mes chers parents y sont déjà.

Ma mère: Angelo je...

Moi: Non, j'ai pas envie d'entendre tes excuses bidons.

Mon père: Parle mieux à ta mère!

Je souffle sans le quitter des yeux et le fixe d'un regard noir.

Moi: Allez prévenir la meute, il attaque dans trois jours, j'amènerai Mona en lieu sûr.

Ma mère: Comment sais-tu?

Moi: À ton avis?

Ma mère: Encore cette fille! Pourquoi est ce qu'elle t'aide? Tu lui fais confiance?

Moi: Je lui fais confiance car elle me prouve que je peux avoir confiance en elle! Sans elle nous ne saurions rien du tout!

Ma mère: Et si elle mens? Hein?

Moi: Tu comprend pas? Tu vois ce qu'elle fais pour nous non? Elle m'a sauvé!

Elle se lève de sa chaise et s'énerve en tapant du poing sur la table en verre qui explose.

Ma mère: JE N'AI PAS CONFIANCE EN L'ENNEMI!

Moi: JE SAVAIS QUE TU N'AURAIS PAS ACCEPTÉ!

Mon père attrape mon bras fermement et me gifle.

Mon père: TU ARRÊTE DE PARLER COMME ÇA À TA MÈRE!

Je frotte ma joue à présent rouge, bouche bée et fou de rage. Mon père ose lever la main sur moi. Je quitte la pièce sans plus attendre et cours dans ma chambre en claquant la porte. C'en est trop pour moi, je prend mes clefs au vol, enfile mes baskets et saute par la fenêtre, sans veste et toujours en short. C'est trempé que j'arrive dans ma voiture. Je démarre à toute vitesse et roule sans savoir ou je vais, j'ai besoin de me défouler. Je suis devant la maison des jumeaux, ils ne sont pas encore en cours. Après quelques minutes d'attente, je les vois sortir, sac sur l'épaule. Ils montent pour ne pas être mouillés.

Contrat avec le surnaturel - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant