Catalina, fleur cupide
Lorsque, miel, tu m'as effleuré les tympans par ton doux "je t'aime" purement économique,
J'ai cru sentir aux creux de mon âme palpiter le coeur de mon porte-feuille ivre de tes ébauches
Et ainsi que finissent par se tarir d'elles même tes passion-dollar, bien avant que leurs effluves ne me fassent gouter à ton vin italien
Cruellement violé par tes millions de sentiments-gourde, me voilà donc peintre d'un tableau dépourvu de toile...
D'une toile vide de fresque
Je dérive...
Et mon égo n'est plus qu'un lasso de vengeance œuvrant sur ma conscience devenue chaire nue, sans abris, chaire ivrognes
Ah Catalina!
Catalina ma douce perle...
Catalina ma douce perte...Esmeralda, fleur sensible
Lorsque, devenu mendiant, j'ai brandit sous ton petit nez de fée ma vielle gamelle toute sale et cabossée...
Ce n'est pas mon coeur mais mes triples belliqueuses qui y ont espéré le tintement d'une vulgaire gourde encore au chômage...
Ah que naïf ai-je été à me laissé berner par mes illusions d'homme clochard?
Je t'ai imaginé me convier à un somptueux salon où les porcs grillés, les salades et les bon vins trainent à même le sol tapissé
Je t'ai imaginer...
Non. Je t'ai vu et attendu que tu y dépose ma simple gourde, rien d'autre
Rien qu'une seule
Que je puisse donner à ma langue desséchée depuis siècle une parcelle de ces microbes succulents importés du pays voisin
Mais tu ne me l'as pas offerte ma pièce
Non....
Tu m'en as offert beaucoup plus.
Tu m'as offert la vie.
Tu m'as offert un regard...
J'ai voulu m'y plonger...
J'ai hésité...
Je me suis donc aventuré à petit pas sur le sentier fragile de tes grands yeux noirs d'où jonglaient des milliers de soleils ciel
Je me suis permis de joffer à travers les fenêtres de ton demi-sourire-lumière la nudité de ton âme sensible
"Ô Notre Dame laissez-moi rien qu'une fois...
Glisser mon âme au fond du coeur d'Esméralda"
Ah Esméralda!
Esméralda mon diamant brut...
Esméralda mon doux salut...-Winter-
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Etang d'Art
De Todo"Et maintenant que ta propre soif Attisée, Que ta fleur enflammée, Me mouille sous ton pelage humide Tu m'ouvre grand ta mer rouge Et j'y engloutis mon bâton" Recueil de poème