Solitude.

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Je ne senti ni les mains de Francesca me caresser. Je n'entendis pas ce qu'elle me disait. Je me souviens, lui avoir demandé de partir. J'ai pleuré, pleurer et encore pleurer jusqu'à ce que la tête me tourne. Dans un accès de conscience je dis à Antoine de ne surtout rien dire à mon père.

J'ai passé une semaine ainsi, dans un état de demi-conscience. Me nourrissant un jour sur deux. Un matin, un samedi, après avoir pris une douche je vis ma silhouette. Il faut que je fasse du sport, la seule façon d'oublier, de tout oublier.

J'ai d'abord commencé par des footings dans la propriété avant de demander à Antoine de me nettoyer la salle de sport de la maison aménagée à la maniéré d'une salle de karaté. J'ai passé deux mois à m'entrainer comme une folle. Cinq heures par jours, 7/7 jours. Je me suis déconnectée du monde, plus de téléphone, plus d'emails, sauf pour mon père. Je me suis occuper de mes enfants comme jamais. Je ne les quittai pas quand j'étais hors de la salle de sport. Francesca venait tous les jours, pour s'entrainer avec moi pendant deux heures. Elle faisait d'abord un footing de chez elle à chez moi avant de s'entrainer. Elle m'a redonné la force, elle m'a forcé à extérioriser toute ma haine sur le tatami contre les ballons de frappes.

J'ai également consacrer une bonne partie de mon temps à continuer « ma mise à niveau » en chirurgie pédiatrique, seulement avec des livres et des vidéos envoyées par de grands praticiens amis de mon père pendant leurs interventions. C'était très théorique mais j'ai bien passé 5 ans en interne et ça ne s'oublie pas si vite que cela.

Mohammed pendant ce temps nous a appelés tous les jours, sans que je ne décroche une fois. J'ai demandé aux nourrices de lui envoyer des nouvelles des enfants et c'est tout. Il nous fit un virement de près de 600.000 d'euros que je lui renvoyai immédiatement suivit d'un relever de mon compte courant. Solde : 35.000.000 euros. Je vis alors qu'il les vira sur les comptes des enfants.

Le Yacht mouillait toujours dans la baie de Cannes et le soir presque aucune lumière n'était allumée. Cela faisait deux mois que je me terrais dans la Villa Rosa, il fallait que je sorte, toutes mes amies étaient à Cannes. Mais je ne voulais pas les rencontrer, il faudrait leurs raconter toutes l'histoire et je n'en avais pas la force. Naja arriva à ce moment et c'est elle qui m'a convaincu de sortir un peu.

J'étais invitée au cocktail organiser par la famille Mittal pour célébrer la naissance de la fille de Lakshmi Mittal, la fille et unique héritière du créateur du géant Arcelor Mittal.

J'ai donc fait appel à des coiffeuses professionnelles ainsi qu'a des maquilleuses. J'ai également fait un tour en ville pour acheter une robe du soir chez Valentino. Une robe rouge à effet drapé dont les deux pans qui semblait composer l'avant de la robe se croisaient a l'arriéré, formant une croix laissant apparaitre mon dos. Une large fente sur toute la jambe jusqu'à la mi-cuisse laissé paraitre mes sandales à talons hauts Christian Louboutin et les bijoux de cuisse en or blanc torsadé que je portais. Mes cheveux ont été élégamment relever sur ma nuque et mon maquillage, mon préférer était composer de rouge à lèvre de la même couleur que la robe, d'un fin trait d'eyes liner, de mascara et d'un peu de rose sur mes joues accentuant ainsi le bronzage obtenu à force de lézarder devant la piscine.

A dix-huit heure trente j'ai quitté la ville rosa au volant d'une Ferrari noire suivi et précédée de garde du corps engager récemment, en direction de la ville.

Il y avait foule devant l'hôtel réservé par la famille indienne, je remis les clés de la voiture à un portier avant de prendre le petit paquet contenant le cadeau pour l'enfant. Une série de tétines en or blanc serties de cristaux, et d'une parure à Lakshmi, le genre de choses qui plaisent à cette famille.

Epouse du Prince TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant