Epouse du Prince TOME 2

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Le jet d'eau chaude sur le dos, les mains tremblantes et des larmes. Un flot interminable de larmes. Mes jambes ne me tiennent plus. Je me laisse glisser le long du marbre chaud de ma douche et m'assoit sur le sol en marbre le jet d'eau s'abattant sur moi. Je reste comme ça sans bouger a repenser à la soirée, a me demander ce que je vais bien pouvoir faire, a quoi rime cette situation plus que ridicule. Je pleure encore. Je me pose mille et une questions.

Je fini par me lever la tête lourde, je me lave les cheveux et sors. Je ramasse ma robe et mes chaussures que j'ai jeter au quatre coins de la pièce sous le coup des nerfs et je sors sur la terrasse de ma suite. La baie de cannes est quasiment vide, il ne reste que quelques yatch, et celui qui m'intéresse en particulier est très visible. Au bout de 10 minutes je vois un hélicoptère se poser dessus, l'hélicoptère repart presque immédiatement. Surement le prince qui rentre à bord. La plus part des lumières des ponts sont éteintes. Ca sent la fin des vacances. Le retour.

Mon téléphone sonne à ce moment. C'est Reem. Pourquoi m'appelle-t-elle à 4 heures du matin ? Je décroche.

-Allo ? Habibti comment vas tu ? Je n'ai pas eu de nouvelles de toi, se lance-t-elle, j'ai du attendre que des gens me disent qu'il t'ont vu à Cannes, 'est normal ? Je suis très énervée contre toi, sache le. Je t'ai envoyer un million de mail mais aucune réponse et comme je n'avait pas ton numéro impossible de te joindre, j'ai du contacter... Bref peu importe... Je suis à New York je rentre d'Hawaii. J'arrive à Paris à 10 h du matin, et je compte passer par le sud avant de rentrer à Riadh.

-Reem, je suis vraiment désolée, c'est une très longue histoi...

-Je ne sais pas exactement ce qui se passe, mais je sais que mon abruti de cousin à fait quelque chose de travers, peu importe, je suis de ton coté et je ne vais pas le laisser faire encore plus de débilités...

-Très bien, je t'attends demain à la Villa Rosa alors.

Je ne sais pas pourquoi le fait de me dire que Reem arrive me rend en un sens le sourire. Vers 5h je fini par m'endormir, pour me réveiller 3h plus tard à 8 heure. Je m'occupe des mes enfants comme d'habitude. Je m'occupe toute la matinée à droite à gauche. A midi pile Reem arrive avec une tonne de cadeaux pour les enfants et pour moi. Nous laissons les enfants s'amuser et nous allons nous assoir sur l'une des terrasse.

-Qu'est ce qui t'arrive, ma chérie ? Me demande-t-elle. J'ai appeler Mohammed, mais il m'a dit qu'il n'avait plus de nouvelles de toi. Je lui raconte tout d'une traite les yeux larmoyants. Elle me fixe un moment et me prend par les mains.

-Ma soeur, ne te laisse abattre. Je veux biens savoir qui est cette salope !

-Tu l'as surement déjà vue, c'est Anna Dimitrov.

-Anna Dimitrov? Mais elle manque terriblement de classe ! Comment est ce... ? Laisse tomber, il est stupide. Mais qu'est ce que tu compte faire ?

-Je ne sais pas Reem, je ne sais pas. Mais pas rentrer à Riadh, en tout cas.

-Ah non ! s'exclame-t-elle en levant les mains au ciel. Non tu dois rentrer !

-Non, c'est impossible Reem ! -Pourquoi ?

-Parce que ...

Je n'ose pas lui dire pourquoi.

-Parce que tu as peur d'être bloquée la bas, n'est ce pas ? me fait-t-elle en reprenant mes mains dans les siennes. Écoute ça n'arrivera pas, tu es l'épouse du représentant du clan réformateur de la monarchie, tu es la fille de l'un des hommes les plus influents au monde et en plus de tout ça, tu es sous la protection de mon père en arabie saoudite, tu ne risque absolument rien.

Elle jette ses long cheveux noirs en arrière me fixe un instant avant de continuer :

-Si tu ne reviens pas, tout les conseillers vont le savoir, les cousins aussi. Et tu sais comment ils sont quand l'un des leurs est marié a quelqu'un qu'il aime, qu'il forment une belle famille... Ils sont jaloux, parce qu'ils n'ont pas assez d'influence sur la personne en question. Donc si jamais tu ne reviens pas, je te laisse imaginer ce qu'ils vont lui faire faire. Shahrazade, la meilleure chose à faire est de rentrer, passer quelque temps la bas tu pourras aller à Londres après si tu le veux !

Tout ce qu'elle dit, me parait assez logique en soi. Mais comment cohabiter avec lui ? Le palais est tellement grand qu'on pourrai ne jamais se croiser enfaite. Les enfants seront mieux la bas, ils ont besoin de voir leurs père, je le sais . Je fini par hocher la tête en signe d'approbation.

-Très bien ! Mais ne t'inquiète pas, je suis sure qu'il regrette amèrement, même si je suis certaine qu'il n'a pas été plus loin avec elle. Il t'aime beaucoup trop pour ça. Reem passe deux jours avec moi à Cannes, soit le temps qu'il nous a fallut pour préparer le départ. Je revois Francesca qui me souhaite bon courage et me fait promettre de revenir vite. Tout le personnel de la villa à été parfait pendant toute la durée du séjour, je leurs accorde a tous une prime et nous décollons à bord du jet privé du prince Al-Walid en direction de Riadh.

A notre arrivée, les chauffeurs nous attendent avec toute l'escorte habituelle. Reem rentre directement chez elle malgré le temps que j'ai passer à essayer de la convaincre de venir avec moi. Il est midi quand j'arrive au palais. Il n'est pas la. Je passe toute l'après midi à superviser le déballage de mes affaires avant moi.

J'ai fait beaucoup d'achats en France, des produits couteux. Des articles pour meublé les appartements des jumeaux qui ont été rénover pendant les vacances. Ils seront tout les deux dans la même aile du palais pendant leurs enfance, plus tard ils en feront ce que bon leurs semble.

A 22h j'ai enfin tout fini avec l'aide de 6 domestiques. Je redescends pour vérifier que tout est en ordre. A ce moment la grande port du hall s'ouvre lentement sur Mohammed, je suis tellement étonnée de l'expression de son visage que je reste la plantée à le fixer. Il a l'air abattu, triste et plein d'inquiétude. Son visage est pale comme la mort. Ses pas sont incertains et ses gestes imprécis. Quelque chose de grave s'est produit, j'en suis certaine.

-Mohammed ? Je fais d'une voix incertaine en m'approchant de lui.

-Mon... Pére... Sa Majesté a fait un arrêt cardiaque, me dit-t-il en claquant la porte