Je suis ta tante.

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Le choc est grand, très grand. Je m'assoit sur l'une des marches de l'escalier et pose ma tête entre mes genoux.

-Mais écoute moi, reprend -t-elle, je viens en paix. Ton père à fait ce qu'il pensait être juste. Je ne lui en veux plus, je l'ai longtemps fait. La vie est trop courte pour rester en froid avec ses proches. Il s'est excuser chaque année qui est passée. Mais j'ai toujours refusé ses excuses. Depuis quelques années j'y pense sans arrêt. J'aurai tellement voulu être prés de toi Shahrazade pendant toute ton enfance, ton adolescence, ta vie de jeune adulte, mais... Mais... C'était impossible pour moi. Je ne pouvais pas venir vers toi si je pardonnais pas à mon frère d'abord.

Elle pose ses yeux bleus sur mon père. Ils ont tout les deux les yeux qui brillent.

Je suis totalement agitée en réalité, mais plus les minutes passent plus je me fais une raison. Mon père à du faire plein de choses au cours de sa vie, des choses qui ne regardent que lui. Aujourd'hui je suis certaine qu'il ne fait de mal à personne. Donc ça reste entre sa sœur et lui même. J'ai les mains un peu tremblantes.je les cache entre mes jambes.

-Yasmine, je vais te demander une dernière fois de me pardonner, Shahrazade et toi êtes tout ce que j'ai. Je n'ai pas envie de vous perdre. Quand je vous vois dans la même pièce mon cœur frétille. La famille passe avant tout pour moi.

-Mon frère, Abdel, tu es pardonner. Je n'ai plus le temps d'ignorer ma famille. J'ai passer toute ma vie à travailler, la réalité m'a frapper de plein fouet. Aujourd'hui me voila, prête à commencer un nouveau livre, car pour ma part j'ai jeter l'ancien.

Mon père se lève et la prend dans ses bras. Ils restent ainsi un instant. Yasmine pleure silencieusement.

Elle se détache de mon père et se tourne vers moi. Elle me prend les mains et les sert fort.

-Shahrazade tu es si belle ! Tu ressemble tellement à ta mère et à ton père en même temps c'est incroyable. Tu es une fierté pour moi. Je veux profiter des quelques années qu'il me reste avec toi.

-Quelques années ? De quoi parles tu ? Je lui demande en fronçant les sourcils.

-Viens allons marcher un peu. Elle me dit.

Je me lève et la suit dans les magnifiques jardins autour du « bâtiment principal ». Il y'a trois pavillons dans le jardin pour accueillir les invités. On marche dans les allées bordées de palmiers, et d'arbres rares.

-Tu sais il ne me reste pas beaucoup d'années à vivre, je n'ai pas envie de m'apitoyer sur mon sort c'est pour cela que je vais t'en parler une seule et unique fois.

-Je t'écoute je lui dis tandis que mon entre se serre.

-Tu es médecin, je n'ai rien à te cacher, mais ton père n'a pas besoin de tout savoir dans les détails quand au symptômes de ma maladie.

-Évidemment, je dis alors que mes oreilles commencent à siffler tant je suis anxieuse.

On arrive devant l'un des pavillon et on entre. Elle s'assoit sur l'un des fauteuils de l'entrée les mains tremblantes.

-Je suis atteinte de sclérose en plaques, depuis 3 ans.

La sclérose en plaques. Sa phrase me fait l'effet d'une douche froide. C'est une maladie neurologique qui va en aggravant. Depuis trois ans... Cela veut dire qu'elle n'est pas encore à son stade le plus grave. Mais les recherches ne sont pas encore assez avancées pour un traitements à la source directement, les seuls traitements sont ceux des symptômes.

Je dois investir dans la recherche contre cette maladie.

Je suis éberluée. Je retrouve un membre de ma famille et j'apprends que je vais le perdre dans quelques années.

-Je... Je suis ...

-Ne soit pas désolée, ne soit pas triste... J'ai apprit à faire avec, la recherche avance, si elle va assez vite, je serai guéri, sinon d'autre personnes le seront après moi. Et c'est tout...

A ce moment Amina entre dans le pavillon en trombe un combiné à la main. Elle me le tend. Je le prend et l'approche de mon oreille.

-Allô ? Je dis.

-Votre Altesse, Je suis Mohammed ben Abdallah Al Khalidji, l'ambassadeur du royaume d'Arabie saoudite en Algérie. Je vous ...

-Oui ? Je vous écoute.

-Je... Euh...

La voix de l'ambassadeur se fait de plus en plus petite et mon souffle s'arrête.

-Son altesse Royale, le prince Mohammed à eu un accident de voiture. Un accident assez grave, il est entrain d'être transporter à bord d'un avion médicalisés vers Londres. Nous prenons toutes les dispositions nécessaire pour que vous puissiez l'y rejoindre avec les princes.

-Mais... ? Comment vas-t-il ?!

-Il est entre la vie et la mort, nous nous remettons à Allah Votre Al...

Trou Noir.

Une lumière blanche, trop vive. J'émerge de ce qui semble être un sommeil très profond. La mort ?

Je ne vois rien à part une lumière beaucoup trop vive. L'atmosphère autour de moi est tiède. Je suis clouée en position allongée, je ne peux plus bouger.

Une douleur au bas ventre me prend d'un coup.

Ma vision s'accommode lentement J'entends des petites voix d'anges qui me sont familières.

Je vois un plafond haut et un lustre en cristal au dessus de moi. Je tourne lentement la tete. Mes deux enfants sont la à cotés de moi sur les genoux de mon père qui me sourit.

-Papa... Mes chéris, Salmane, Abdel... Je dis tant bien que mal.

La douleur au bas ventre me reprends. La je commence à réaliser ou je me trouve. Dans un chambre d'hôpital. Je passe une main sur mon ventre. Rien. Il est plat à l'exception d'une sorte de pansement. La douleur me prend pour de bon.

Je me sens... Vide.

-Papa... Ou sont... Mes bébés ? Je dis en paniquant.

-Ma chérie, je suis désolé. Il me prend la min.

Un médecin entre.

-Ou sont mes enfants ? Je lui dis directement sans lui laisser le temps de réaliser la procédure normale.

-Je suis désolé votre altesse. Vous avez fait une fausse couche.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 08, 2017 ⏰

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