Chapitre 10

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Le lendemain Émile me réveille vers 4 heures 30 sans délicatesse.

Émile : Tu te réveilles. Il est presque 5 heures.

J'ouvre un œil, puis l'autre et j'aperçois avec effroi que l'argent n'est plus sous mon oreiller. Je saute sur Émile en criant.

Moi : L'argent, elle est plus là.

Émile : Calme toi, l'argent est avec Martin dehors. On a récolté 1 540 euros, pas mal. Le plan était génial.

Moi : Seulement 1 540 euros, j'aurais espéré plus, au moins 10 000.

Émile lance un petit rictus.

Moi : Quoi ? Pourquoi tu rigoles.

Émile : On a braqué une boulangerie pas une banque. Sois content qu'il y ait plus de 1 000.

Moi : Oui, mais il faut 100 000.

Émile lance un soupire puis se lève.

Émile : Bon ce n'est pas tout mais j'ai une faim de loup.

Moi : J'arrive.

Il sort de la tente, j'ai une soudaine envie de me recoucher mais une chose mais ramène soudain à la réalité : une sirène policier.
Je me lève et sors de la tente en trombe, là Martin, Émile et Erwan courent dans tous les sens.

Martin : Vite on lève le camp. 

On prend le maximun de choses et on laisse le minimun d'indice. Seule les tentes ( que nous cachons discrètement derrière un buisson ) ne sont pas prises. Elles auraient été trop encombrantes et suspectes. On croise les policiers qui nous regardent bizarrement. 

Policiers : Vous êtes bien matinales vous les jeunes.

Le stress commence à monter, que faire ? Quels mensonges à inventer ? Niveau comédie je suis nul alors ... Mais c'est Erwan qui prend la parole d'une voie décontractée. 

Erwan : En fait, aujourd'hui c'est la sortie d'un nouveau jeu vidéo appelé "Killer Frost". Alors on veut l'acheter en premier donc on se lève tôt pour l'avoir en first. 

Policiers : D'accord. Bon samedi à vous. 

Erwan : Bonne journée. 

Après que les forces de l'ordre se soient assez éloignées, je demande à Erwan.

Moi : Comment tu as fait pour être aussi relax, avec les flics.

Erwan : Talent d'acteur, je prends des cours de théàtre le jeudi. 

Martin éclate de rire. 

Martin : Toi, prendre des cours de comédie ...

Erawn : Ça te pose un problème. 

Martin : Non, dit-il en reprennant son calme. Et ce jeu il existe vraiment. 

Erwan : Non, c'était du baratin, ils n'avaient pas l'air très intelligent. 

Moi : Oui, c'est sur que toi tu ...

Martin : Et si on allait boire un coup pour fêter la victoire. 

Moi : Ok,  mais on va d'abord poser l'argent. 

Martin : Ok donc suivez-moi. 

Nous suivons tous Martin, quand une dure réalité me sauta aux yeux ; si nous voulons rembourser la totalité des dettes, il faudra faire 100 casses. 

Les "Nutcrackers"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant