Le lendemain Émile me réveille vers 4 heures 30 sans délicatesse.
Émile : Tu te réveilles. Il est presque 5 heures.
J'ouvre un œil, puis l'autre et j'aperçois avec effroi que l'argent n'est plus sous mon oreiller. Je saute sur Émile en criant.
Moi : L'argent, elle est plus là.
Émile : Calme toi, l'argent est avec Martin dehors. On a récolté 1 540 euros, pas mal. Le plan était génial.
Moi : Seulement 1 540 euros, j'aurais espéré plus, au moins 10 000.
Émile lance un petit rictus.
Moi : Quoi ? Pourquoi tu rigoles.
Émile : On a braqué une boulangerie pas une banque. Sois content qu'il y ait plus de 1 000.
Moi : Oui, mais il faut 100 000.
Émile lance un soupire puis se lève.
Émile : Bon ce n'est pas tout mais j'ai une faim de loup.
Moi : J'arrive.
Il sort de la tente, j'ai une soudaine envie de me recoucher mais une chose mais ramène soudain à la réalité : une sirène policier.
Je me lève et sors de la tente en trombe, là Martin, Émile et Erwan courent dans tous les sens.Martin : Vite on lève le camp.
On prend le maximun de choses et on laisse le minimun d'indice. Seule les tentes ( que nous cachons discrètement derrière un buisson ) ne sont pas prises. Elles auraient été trop encombrantes et suspectes. On croise les policiers qui nous regardent bizarrement.
Policiers : Vous êtes bien matinales vous les jeunes.
Le stress commence à monter, que faire ? Quels mensonges à inventer ? Niveau comédie je suis nul alors ... Mais c'est Erwan qui prend la parole d'une voie décontractée.
Erwan : En fait, aujourd'hui c'est la sortie d'un nouveau jeu vidéo appelé "Killer Frost". Alors on veut l'acheter en premier donc on se lève tôt pour l'avoir en first.
Policiers : D'accord. Bon samedi à vous.
Erwan : Bonne journée.
Après que les forces de l'ordre se soient assez éloignées, je demande à Erwan.
Moi : Comment tu as fait pour être aussi relax, avec les flics.
Erwan : Talent d'acteur, je prends des cours de théàtre le jeudi.
Martin éclate de rire.
Martin : Toi, prendre des cours de comédie ...
Erawn : Ça te pose un problème.
Martin : Non, dit-il en reprennant son calme. Et ce jeu il existe vraiment.
Erwan : Non, c'était du baratin, ils n'avaient pas l'air très intelligent.
Moi : Oui, c'est sur que toi tu ...
Martin : Et si on allait boire un coup pour fêter la victoire.
Moi : Ok, mais on va d'abord poser l'argent.
Martin : Ok donc suivez-moi.
Nous suivons tous Martin, quand une dure réalité me sauta aux yeux ; si nous voulons rembourser la totalité des dettes, il faudra faire 100 casses.