Chapitre 13

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La soirée passa à une lenteur pas possible. Nous savions qu' il y avait une enquête pour nous mais nous nous attendions pas à être médiatisé. À chaque bruit j'ai peur qu'un groupe d'intervention des forces de l'ordre débarque chez moi, mais les seules personnes arrivant fût ma mère et mon frère vers 22 heures.

Victoria : Aller au lit Alexandre. Et toi aussi tu devrais y aller tu à l'air fatigué. (Me dit-elle)

Moi : Ok, bonne nuit.

J'embrasse ma mère va me laver les dents et je m'allonge sur mon lit. Le sommeil arrive facilement.

Je suis dans un long tunnel blanc avec une porte noire au fond. L'air est pratiquement irrespirable et je suis attaché à des poids, je tire de toutes mes forces mais je n'avance que de quelques centimètres seulement. C'est à ce moment que je remarque que je ne suis pas seul tous autour de moi plein de visage familier: ma mère, mon frère, Martin, Victor, Émile, Erwan, Andréa, tous mes profs, mes camarades et connaissances ... Il me regarde tous avec un air d'amusement et de dégout. Il parle tous.

"Mais quelle animale" "Il mérite de mourir" " Cette chose n'est pas humaine"... Alors là un grand homme barbu s'avance vers moi il me prend me colle contre le sol et il commence à me fouetter. Je crie de toutes mes forces.

Moi : À L'AIDE !!!!!!!! AU SECOURS !!!!!!

Je pleure. Mais personne ne vient tout le monde rigole et s'amuse.

Je me réveille en panique et trempé de sueur. La respiration haletante. Toute la chambre est dans le noir complet. Je décide d'aller prendre l'air. Tout le monde dort. Il est 4 heures 30, je prends mon blouson et mes pompes et je sors en silence. Je prends l'escalier de service ( d'extérieur ) et je monte sur le toit. Je m'assieds contre la grille et je regarde Paris de nuit. C'est magnifique. Je commence à prendre mes aises, j'enlève mon blouson que je mets contre ma tête et je m'allonge. Tout est bien. Quand j'entends un bruit derrière moi je me retourne et sursaute en voyant une ombre apparaitre. Un policier peut-être ? Ouf ce n'est que Joaquim Pards un drogué et alcoolique du 3ème étage qui passe ses journées à faire des fêtes et à fumer du cannabis. Il a look plutôt décontracté, un bagie, des chaussures montantes, une veste trop grande pour lui et une coupe de cheveux à la Bob Marley.

Joaquim : Salut men. Qu'est tu fout là ? (dit-il d'une voix lente et lourde)

Moi : Euh...je voulais juste... prendre l'air.

Joaquim : Ouais, c'est trop cool ici. Je viens me reconnecter le matin.

Il s'assied à côté de moi avec un gros pétard. Je suis gêné, je ne l'ai vu que quelquefois et c'était avec ma mère dans l'ascenseur alors... On ne peut pas dire que c'est un modèle d'homme à suivre.

Joaquim : Tu veut tirer un coup ? (dit-il en me proposant son pétard )

Moi : Non, sans façon.

Joaquim : Comme tu veut. Tu as des emmerdes petit.

Moi : Quoi ?

Joaquim : Te fout pas de moi. Je sais que toutes les personnes qui viennent ici le matin ont des ennuis. Alors toi c'est quoi ?

Je sais pas quoi dire. Devrais-je le dire ? Non c'est un mec que je connais pas. Mais toutefois il serait bien d'avoir l'avis d'un adulte ( bien que celui-ci ne soit pas reponsable ) et je sais qu'à cause de la drogue il aura tout oublié demain. Je décide de lui raconter en déformant les propos.

Moi : Enfaite...depuis quelques jours... avec des potes on fait des actions pas vraiment... très bien pour aider un pote. Et là on a remarqué qu'il nous manque quelque chose...en grande quantité pour rembourser ce pote...donc il faut faire une action plutôt dangereuse pour pouvoir rembourser donc on sait ne pas si on doit le faire ou pas ...

Joaquim: Je te conseille de le faire men. Les potes c'est rare et pour la vie. En plus il te remboursera la monnaie de ta pièce si tu l'aides.

Il a raison, je n'aurai qu'un seul meilleur ami alors il faut le faire même en sachant les risques. Je me lève.

Moi : Bon je te laisse. Je dois y aller on m'attend.

Joaquim : Cool mec. Tu es sûr que tu veut pas tirer un coup.

Moi : Non, c'est bon. Une autrefois peut-être.

Je redescent les escaliers avec une seule volonté c'est de trouver un plan.

Les "Nutcrackers"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant