Chapitre 7

124 6 0
                                    

Pendant toute la semaine, Martin et moi ne faisons que parler de vol. Nous avons emprunté des dizaines de livre sur toutes les choses concernant celui-ci: "Les plus grands braqueurs du 20 ème siècle", "Le casse du siècle", "Toutes les facettes du vol " et même le code pénal pour savoir les sanctions qui pourraient nous arriver. Nous avons aussi créé un plan de vol pour notre premier casse. Les heures de permanences sont bien occupées. Le vendredi arriva à une vitesse folle. J'appréhende vraiment le moment où l'on va devoir parler vol à Erwan. Nous allons parler de la survie de Victor à un abruti. Juste après les cours, le temps de rentrer chez moi, de poser mon sac et de rejoindre les mecs au "Star Buck".

J'arrive au café où il y a déjà Emile qui parle avec Erwan. Je rentre dans le café et sers la main d'Emile, sans à peine regarder Erwan. 

Moi : Ils sont pas tous arrivé.

Emile : Pas encore, Martin doit aller chercher sa grand-mère avant de venir et Victor j'en sais rien.

Il sort quelques pièces.

Moi : J’arrive, je vais juste chercher une boisson.

Je m'approche du bar, j'hésite à prendre un jus d'orange ou un chocolat chaud. 

Moi : Un jus d'orange, s'il vous plait.

Barman : Ok ça marche. 

Il sort un verre et verse le jus, il met une paille. Puis il me le donne.

Barman : Ca fera quatre euros. 

Je lui tends les pièces. Et je vais me rassoir juste à côté de Emile.

Emile : Tu as ramené les plans ?

Moi : Oui, t’inquiète pas j’en prends soin, ton père ne verra pas le différence.

Erwan : Quel plan ?

Moi : Tu verras. Tiens voilà Martin!

Martin arrive, chargé comme pas possible. 

Martin : Salut, excusez pour le retard.

Moi : Tu prends rien ?

Martin : Non, c'est bon j'ai pas faim. Alors pendant toute la semaine, Jules et moi avons travaillé comme des fous. Jules tu as le plan. 

Jules : Oui tiens prends-le. 

Je lui tends un grand rouleau en papier.

Martin : Mais tu peux présenter toi même. 

Moi : On n'attend pas Victor?

Martin : Non, il ne vient pas. 

Emile : Quoi ? Mais on fait tout ça pour lui et il ne vient même pas aux réunions. 

Moi : C’est compliqué pour lui, en ce moment

Je prends les papiers dans lesquels j'ai noté toutes les indications concernant le casse.

Moi : Ok, donc je commence, il y'a deux mois le père d'Emile à refait le chauffage de la boulangerie nommé " Le pain d'Albert". Il à fais un plan complet de la boulangerie que nous avons ici. 

Je montre le plan d'Emile du doigt. 

Moi : Nous avons remarqué que la boulangerie à très peu de sécurité. Une caméra dans la salle principale de la boulangerie. Et une alarme à détection de chaleur. L'avantage c'est que l'alarme est branchée à une base sur le toit, que nous pouvons atteindre à partir de l'immeuble juste à côté. La première partie du plan et de couper à 23 heures le courant à partir de la base sur le toit. A partir de ce moment, nous avons 2 minutes et 30 secondes avant que le courant ne revienne. Donc nous avons 2 minutes 30 pour récupérer le maximum d'argent. 

Erwan : Comment on fait pour désactiver le courant ? 

Moi : Il suffit d'actionner un interrupteur, rien de plus simple. Après avoir désactivé le courant, Emile rentrera dans un conduit d'aération qui le mènera dans la boulangerie. Tu ouvrira la grille de la boulangerie manuellement. On entre, on bouche la caméra avec une bombe de peinture et on force le coffre, où l'on récupère le maximum d'argent. On sort de la boulange et on se dépêche de rejoindre la rue de Cauchy. Là, il n'y a pas de caméras, donc les flics vont perdre notre trace au bout de la rue. Il y aura des tentes dans lesquelles on va passer la nuit. Petite indication pour le casse, on va devoir changer notre apparence et mettre des habits que nous aurons l'obligation de jeter. Voilà.

Emile: Et c'est quand que l'on va le faire ?

Moi : Vendredi prochain, c'est le jour où il y a plus d'argent dans la caisse et le soir on va dire que l'on va dormir chez Martin. Erwan, des conseils?

Erwan : Non, mais j'ai une question. Qui va faire quoi ?

Moi : Moi et Martin on vide le coffre, Emile rentre dans la boulange par le conduit d'aération, nous ouvre la grille et vide avec nous le coffre.

Erwan : Et moi ?

Moi : Tu coupes le courant et tu rentres surveiller les tentes. Tu peux comprendre que pour le premier casse on ne peut pas vraiment te faire confiance. 

Il me lance un regard noir mais ne dit pas un mot.

Moi : On se retrouve tous demain à 14 heures chez Martin pour une préparation. A demain.

**************************************************************

Merci pour mes 200 lectures. Merci à tous. ;)

Les "Nutcrackers"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant