Chapitre 15

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Moi : 23 heures 58, dans 4 minutes. Il arrive quand bon Dieu ? 

Émile : Je le vois toujours pas. On fait quoi ?

Je commence à stresser. Martin va-t-il venir ? 

Moi : Je n'en sais rien. 

Émile : Je dis quoi à Erwan ? 

Moi : Dis lui que l'on va quand même essayer. 

Émile : Quoi ? Mais tu as dit ...

Moi : Vite on perd du temps. 

Émile met son téléphone à l'oreille et dit :

Émile : On le fait quand même. 

Moi : Dis lui de nous rejoindre après. 

Émile : Rejoins nous après. 

Il raccroche son téléphone. 

Émile: Comment on va faire ? 

Moi : On va voir, quelle heure ? 

Émile : 59. 

Moi : Let's go !!!! Envoie-lui le message. 

Émile lui envoie le message. 

Je cours vers les distributeurs je pose le sac et je commence mes manipes pendant que Émile fait les siennes sur un autre distributeur. Tout est calme quand j'entends un bruit de métal puis un déchirement.

Émile : Aie !

Je me retourne. Émile à la main en sang. A ce moment Erwan arrive. 

Moi : Erwan ! Aide-le. 

Erwan : Non, il faut dégager. 

Moi : Pas question. Fini ton boulot. En tout cas je finis le mien. 

Je suis à la fois déçu, énervé et stressé. Le distributeur ne céde pas quand une sirène de policier retentit. 

Émile : Faut se tirer. 

Moi : Non je vais y arriver. 

Erwan : On s'en fout on va se faire attraper. 

Erwan me prends le col et me tire, mais je résiste. Je sens le coffre qui commence à s'ouvrir mais la sirène s'approche.

Moi : Aller, ouvres-toi !!!!!!!!!! 

Mais rien. 

Moi : On décroche. 

Je me lève prend mon sac et suis les autres. On se cache derrière une petite ruelle. Nous voyons les voitures de police passer juste à côté de nous. Ouf. 

Erwan : La vidéo se termine dans 3, 2, 1, 0. Fini. 

La respiration haletante. Je m'assieds et tape fortement par terre. La prochaine fois que je verrais Martin je le tuerais. 

Erwan : On se bouge ils arrivent. 

Émile : Mais on fait quoi ? 

Erwan : On va grimper. 

Émile : Oh non. 

Erwan : Qu'est-ce qu'il a ? 

Moi : Il a le vertige. 

Erwan : Ok. Alors ne regarde pas par terre. 

On commence à grimper, je passe en dernier. Arrivé à mi-hauteur du mur un policier passe dans la ruelle. 

Moi : On bouge plus. 

Ils s'arrêtent tous. L'homme des forces de l'ordre regarde par terre, il jette un bref coup d'oeil en l'air et sort de la rue. 

On continue l'ascension. Arrivé en haut le souffle court nous décidons de dormir ici. Je m'allonge mais le stresse empêche le sommeil d'arriver. Je me prépare alors à passer une nuit horrible. Une nuit blanche.

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