La Princesse Pirate

chapitre 2

Il approcha de plus d'elle et s'arrêta a quelque centimètre de celle ci avec un sourire de prédateur ...
Elle n'aurait sans doute pas du le provoquer et maintenant elle allaient devoir en payer les frais ...

Mais contre toute attente le capitaine dit; « Bien, tu as raison. Bienvenue sur mon navire. » Il se tourna vers les membres féminins de son équipage « Emmenez là se ... rafraichir, comme elle a dit ! Ensuite, j'aurais une petite discussion avec elle ! »

Deux femmes s'approchèrent d'elle. Et la conduire vers une petite salle, qui contenait une petite bassine. Elle allait enfin pouvoir se laver ! Après avoir, enfin, pu se rendre présentable, elle enfila les nouveaux vêtements qui lui avaient été amenés. Un simple pantalon brun, qu'elle pu ajuster à sa taille grâce à une cordelette. Et un maillot vert, qui était trop grand pour elle. Même si l'ensemble était horrible, le fait d'être dans des vêtements propres, de s'être lavée et d'avoir pu se peigner lui fit un bien fou ! Bien que ses cheveux avaient perdu de leur éclat et qu'ils commençaient à tomber de manière alarmante. Elle inspira un bon coup, carra les épaules et sortit de la pièce.

Elle ignora superbement le regard surpris des deux femmes, pour leur demander de la conduire auprès du capitaine. Après tout, c'est ce qu'on leur avait demandé de faire, non ? C'est maintenant que les choses allaient se jouer.

Elle longeait le pont, encadrée des deux femmes pirates. D'ailleurs, cela l'avait vraiment surprise de voir des femmes pirates. La première était vêtue d'une sorte d'armure, ce qui était étrange, elle avait les cheveux rouges, et ses yeux étaient bruns avec des reflets rouges également. Enfin, ses yeux, elle supposait que celui qui était par un bandeau était de la même couleur que celui qui était visible. Elle s'était présentée comme étant Erza. La seconde avait les cheveux blancs, et les yeux bleus. Elle souriait constamment, ce qui était assez effrayant dans le genre. Elle s'appelait Mirajane, ou Mira m'avait-elle dit.

Erza et Mira l'escortait vers la cabine du capitaine, et sur le pont tous la regardais étrangement. Elle se préparait au pire, résignée. Lorsqu'Erza frappa à la porte de la cabine, elle releva la tête. Peu importe ce qui arriverait à partir de maintenant, au moins elle avait pu sauver son peuple. Alors elle s'avança à l'intérieur de la cabine du capitaine.

Celui-ci laissa transparaitre sa surprise quelques secondes avant de reprendre sa contenance, mais la princesse qui ne le regardais pas ne vit pas ce petit moment de faiblesse. Grey par contre était sous le choc, elle ressemblait vraiment à... bah à un humain en fait ! Il y avait une troisième personne dans la pièce, un troisième homme. Il était grand, et musclé comme les deux autres, ses cheveux étaient noir, ses yeux étaient rouge sang ( ?) et il avait le visage percé de barres de métal. Lui, elle allait l'éviter, il avait un regard qui disait : tuer ? j'adore ça ! Non, ne jamais rester seule avec lui !

Elle se tourna alors vers le capitaine, plus tôt elle n'avait pas vraiment pu l'observer. Alors pour éviter de trop penser aux questions du genre : ces personnes ignoraient sa situation, qui elle était. Si ils le savaient, la tueraient-ils ? Elle pouvait surement mentir, plutôt que d'être la princesse, elle pouvait prétendre être sa dame de compagnie, elle décida de l'observer. Mais lorsqu'elle se tourna vers lui, son regard se planta dans le sien. Il fallait que dans son regard transparaisse une sorte d'assurance qu'elle ne possédait pas. Mais lorsqu'elle se mit à le regarder dans les yeux, elle fut captivée : ses yeux était onyx avec de légers reflets verts. Mais ce n'est pas la couleur qui la captiva, plutôt le fait que dans les yeux de ce capitaine pirate elle voyait comme de l'honnêteté, de la loyauté... Les yeux sont le reflet de l'âme à ce qu'on dit, alors pourquoi les siens reflétaient de la sincérité, c'était un pirate, comme les monstres qui avaient attaqués son village. Clignant des yeux, elle trouva la force de s'arracher au regard du capitaine. C'était la première fois qu'une personne lui faisait cet effet. Elle avait été happée par son regard, et si cela recommençait, elle ne savait pas si elle aurait la force de s'en détacher une fois de plus.