Mia s'apprête à rentrer dans une nouvelle vie. Celle d'une étudiante. Fini le lycée, il est temps de grandir, de partir étudier loin de chez elle. Jusqu'ici tout était parfait, tout correspondait à ce qu'elle espérait. Mais des rencontres extraordin...
Trois mots, trois simples mots que je ne cesse de me répéter dans la tête depuis que nos regards se sont croisés. Ils sont verts, et si je vois clair, ils ont un reflet jaune. Non, je pense que j'hallucine un peu là.
Il se trouve devant moi, grand, avec la peau un peu mate. Il est vêtu d'un jean, d'un tee-shirt blanc dont nous pouvons voir au travers : ses abdominaux biens musclés. Ses cheveux bruns sont en bataille, un vert éclate ses yeux... Ses yeux sont magnifiques, c'est la première chose que j'ai pu remarquer quand il a ouvert cette porte ! Il a aussi une barbe naissante de la même couleur que sa chevelure.
Je ne cesse de le dévisager de la tête au pied, en même temps, je peux l'avouer qu'il a du charme physiquement...
- Ma chérie ?
C'est Emma qui me fait sortir de mes pensées, ou plutôt me fais arrêter ma fixation sans qu'elle le remarque.
- Tu... Tu vas bien ?
J'acquiesce d'un oui, et je reprends mon sac qui se trouve sur le sol. Je m'excuse auprès d'eux en trouvant une excuse bidon, du genre :
- Oh ! Je viens de me rappeler que j'ai oublié quelque chose à la maison, mais rien de grave.
Bon, j'espère que cela va passer inaperçu car je ne sais pas mentir. Ma tante me fait un bisou sur la joue, eh oui. Elle adore me faire ça. Quant à lui, il me prend la main.
Mes joues virent au rouge, Obligé !
- Gabanot,
Quoi ?! Sérieux ! Ça existe ce genre de prénom ?
Je me retiens de rire, il m'observe avec le sourire avant de me faire une bise sur la joue,
Je suis mal à l'aise... Même très mal à l'aise. AU SECOURS !
Timide, je lui souris à mon tour, et il reprend :
- Tu peux m'appeler Gabin, je préfère-même. Gabanot, c'est immonde, je confirme.
J'ignore pourquoi, mais son surnom, lui va magnifiquement bien, mieux que Gabanot en tout cas. Toujours aussi timide, je me présente à mon tour :
- Mia-Lina, mais en général, on me surnomme Mia. Enchantée. Je bafouille entre mes dents.
Après tout, moi aussi j'ai un de ces nom ! Mes parents ne pouvaient pas juste m'appeler Mia ? Emma se rapproche de lui, ses bras entourent sa taille. Donc c'est lui, la personne dont elle devait me présenter ?
- Comme tu dois le deviner, Gabin c'est mon petit copain, m'annonce-t-elle avec le sourire.
Sans blague ! Je suis sur le cul, je ne sais pas quoi ajouter, je trouve le copain de ma tante très mignon, craquant et charmant.
Stop ! C'est le chéri de ta meilleure amie et de ta tante..
Je m'en rends compte que je partais dans mes pensées lorsque je sens une main se poser sur mon bras, et que celle-ci me tire dessus, je réalise que le geste effectué vient de ma tante. Je stoppe Emma, pour attraper mes valises, elle m'arrête en me disant :
- Gab s'en occupe, ne t'inquiète pas ! Tu viens ?
Je rentre et j'observe autour de moi. C'est juste, wahou... Je n'ai aucun mot pour exprimer la perfection de cet appartement. Grand, immense, magnifique pour une étudiante. Les murs sont recouvert en blanc, au niveau du sol : c'est du parquet gris, les meubles sont en noir et blanc. Les fenêtres sont grandes, habillées de rideaux blancs transparents et attachés chacun : d'un nœud argenté. La pièce en forme de "L" qui regroupe : le salon qui est juste à l'entrée, la salle à manger et la cuisine au fond de l'appart, un petit couloir se trouve au coin de la salle à manger. C'est vers cette direction, que nous nous dirigeons. Quatre portes occupent le long du couloir, elles sont face-à-face, la première à gauche va dans la chambre d'Emma, celle d'en face mène dans la mienne, celle d'à côté donne sur la salle de bain, et l'autre c'est censé être une chambre, mais elle en a fait un bureau.
Ensuite, on se dirige devant la porte de ma nouvelle chambre. Emma ouvre la porte, et émet un petit "voilà".
Ma chambre est simple, colorée d'un bleu turquoise très claire qui est l'une de mes couleurs préférées. Elle n'a pas oublié ma couleur favorite. C'est une chambre équipée qui est à disposition. Le bois du lit est blanc tout comme le reste des meubles, les draps sont bleus. Les murs sont recouverts de cadre avec diverses photos : mes parents, Emma et moi...
Je me tourne vers celle-ci qui est posée sur l'embrasure de la porte, je lui donne mon avis sur ma magnifique chambre, et qu'elle n'était surtout pas obligée.
- Je le voulais vraiment, chérie, ses bras croisés sur sa poitrine. Enfin, nous l'avions vraiment voulu. Reformule-t-elle, quand Gabin fait son apparition.
En revanche, je lui souris pour leur remercier encore une fois pour son super travail.
Le copain de ma merveilleuse tatie dépose mes valises sur mon lit, j'ouvre celles-ci avec l'aide d'Emma. Je sors ma précieuse pile de livres, et les observe.
- Je t'ai mis à disposition une grande bibliothèque, ici. M'annonce-t-elle, tout en me montrant les étagères qui se trouvent sur le mur là où y a la porte.
C'est fou, mais malgré son absence de deux ans, elle me connait toujours autant. En même temps, je n'ai pas énormément changé en ces deux années.
Une main se pose sur mon poignet, je pivote sur la personne en question. Qui est juste Emma. Elle m'interroge sur le fait comment sont rangés mes livres. Je dispose mes livres, par catégorie, par ordre alphabétique en fonction des noms des écrivains...
Moi c'est les deux, je mets d'abord par thème et ensuite par ordre alphabétique sur, selon les noms des auteurs.
Cela fait déjà quatre heures que je suis dans ce pays, mes valises sont enfin vides, je viens tout juste de terminer. En même temps, je n'avais pas grand-chose. Des livres, des fringues et ma trousse de maquillage, dans les valises, ce sont mes bouquins qui prenaient de la place. Assise sur mon lit, je discute avec mon cher Papounet. Annonçant mon arrivée et sur le fait de revoir ma tante est un grand plaisir. Je lui explique aussi que faire sa rentrée demain, c'est hyper stressant, limite j'ai une boule d'angoisse au niveau de l'estomac. Il me dit que sans moi à la maison, c'est ennuyeux mais surtout vide. Mais il m'annonça avec joie, quelque chose dont je ne m'attendais pas qu'il le fasse un jour.
Quelque chose que j'ai tant voulu qu'il lui arrive depuis plusieurs années...
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Bon, vu je passe des agréables vacances à Annecy et que ce chapitre est prêt depuis un bon moment, je le publie aujourd'hui au lieu dimanche.
Je vous partage une photo de lake (ou lac) d'Annecy.
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