Le "Nous" C'est Interdit.

Chapitre 8

- Hey le frère et la belle-sœur chérie ! Hurle ma copine avant de sauter dans les bras de ma tante.

Oui, oui... C'est bien Gabin et Emma devant moi. Donc cela veut dire que Gabin et julien sont les frères de Maurine. Elle ne m'a pas dit que Julien était son frère lorsqu'elle m'a présenté à quelques personnes.

Sympa et mignon la petite famille ici.

- Content que ma petite sœur soit tombée sur toi. Me dit fièrement Gabin avec le sourire, qui me fait montrer sa belle dentition.

Je lui souris aussi, ma tante se met à côté de moi afin de m'expliquer que leur idée de soirée était fermée, et vu qu'il y trouve son autre moitié ici, il a eu l'idée de venir. Je l'interroge sur son "autre moitié" par réflexe, elle m'explique qu'il s'agit de son frère jumeau. Ah oui, la plupart des jumeaux ne quitte jamais leur moitié. Sans réfléchir, je lui sors un nom qui m'est familier : Julienot.

Elle acquiesce, sans plus, sans demander quoi ce soit.

Maurine décide de me faire visiter la maison malgré qu'il y a du monde. Une fois le tour terminé qui mais rapide, je n'ai rien vu et rien retenu à cause du monde qu'il a dans chaque pièce. Nous nous retrouvons en bas, la musique joue et les gens dansent au rythme de celle-ci. Je constate dans un coin de la pièce la petite bande dont je connais un quart de ces personnes. Ma tante, assise à côté de Gabin, me fait signe de la rejoindre.

Hésitante, je finis par m'avancer vers eux.

La plupart sont assis à terre, d'autre sur des tabourets. Une petite place se trouve près d'Emma, je m'y installe. Ils sont rieurs, je m'attends à ce qu'ils jouent à un jeu comme font la plupart des gens dans les séries télévisions.

J'observe autour de moi, pour essayer de m'imprégner les visages afin de les repérer dans le campus plus tard. En face de moi, il y a Julien, avec une fille aux cheveux raides de la couleur brune. Ils se parlent de manière rapide dans l'oreille chacun leur tour. Je n'arrive pas à dissimuler si c'est juste une conversation normale ou une petite dispute. Ils ne montrent aucune émotion. La jeune femme brune se met à me regarder de travers brutalement. Très gênée, je détourne le regarde.

Elle veut quoi ?

Mais au bout de 5 minutes, il n'y a toujours rien, juste de la discussion. Chacun explique leur plus grosse connerie depuis leur existence.

Soudainement, tous les regards se tournent vers moi. Alors moi, qui est très timide, je ne lance rien. Aucun mot ne veut sortir, mes cordes vocales sont bouclées. Ma tante, qui me connait magnifiquement bien se met à raconter une de mes gaffes du genre :

Quand j'étais plus jeune, j'osais tous les jours appeler le facteur tonton, et c'est à cause de moi l'une de mes cousines d'une autre tante plus âgée que maman était follement amoureuse. Je ne savais pas pourquoi, est-ce que c'était la crise d'adolescente ? Je ne le saurais jamais. Puis un jour, ce n'était peut-être pas le jour idéale de ma maladresse, ce facteur devait être malade. Du coup, et qui est logique, il a été remplacé par une autre personne. Comme d'habitude, en ouvrant la porte, j'ai osé crier tonton cependant c'était une femme.

Histoire bidon et pas drôle du tout, du moins de mon point de vue. Mais ma chère et tendre meilleure amie l'adore qu'alors qu'elle n'était pas présente ce jour-là... Mais bien-sûr, elle l'a su par papa. Il lui raconte tout au moindre détail !

La plupart des gens rient, ce qui est sans doute dû à l'alcool qui règne dans leurs veines. Après les minutes de ce genre de discutions, cela devient saoulant mais surtout ennuyant. Mes coudes sont sur mes genoux, mon visage entre mes mains. La fatigue arrive, cela est peut-être dû à l'ennuie. Limite, si je pouvais être dans un lit, ça serait formidable !